L'embryogenèse somatique : une méthode de multiplication végétative du pin maritime pour demain ?

FCBA et l’INRA ont engagé des recherches il y a maintenant près de 20 ans pour développer une méthode de multiplication végétative performante du pin maritime. Ses applications dans le programme d’amélioration génétique seraient multiples, depuis la gestion durable des ressources génétiques jusqu’à la sélection plus efficace des meilleures variétés et leur déploiement facilité dans les plantations. Suite aux développements pionniers chez l’épicéa auxquels FCBA a contribué (années 80, Afocel) et comme chez la plupart des autres conifères, c’est le processus d’embryogenèse somatique à partir de graines immatures couplé à la cryoconservation des embryons somatiques obtenus qui offre actuellement les meilleures perspectives pratiques. Des progrès importants ont été obtenus pour la maîtrise de cette technologie, particulièrement depuis la mise en place en 2004 (et continue depuis) d’une collaboration spécifique sur ce thème entre les équipes « Biotechnologie & Sylviculture Avancée » de FCBA et «Amélioration, Génétique et Physiologie Forestières » de l’INRA. Nous faisons ici un bilan des avancées majeures à différentes étapes de l’embryogenèse somatique jusqu’à la mise en place d’essais au champ en cours d’évaluation. Nous portons également un regard sur les verrous techniques et les contraintes socio-économiques qu’il faudrait lever pour amener cette technologie prometteuse à franchir les portes de l’application pratique

Red para la innovación en la selvicultura y los sistemas de integración de riesgos en la gestión forestal

La forêt, en plus de ses fonctions économiques reconnues par tous les acteurs du milieu rural tels que le développement de l'emploi rural et le marché local du bois pour la transformation ou pour l'énergie, rend de nombreux autres services. Cependant, de multiples risques sont identifiables et doivent être gérés dans et pourront éventuellement être aggravés par les changements climatiques: futures sécheresses favorables aux pathogènes et ravageurs ainsi qu'à la propagation des incendies, et le risque de la modification du vent. Le projet FORRISK se focalisera ainsi sur les risques en forêt dont l'intensité est modulée par le changement climatique. L'histoire des forêts du sud de l'Europe nous rappelle que pour de nombreux problèmes, une approche seulement nationale n'a pas de sens. C'est-à-dire, les risques concernés, les réponses à apporter peuvent être soit au niveau technique soit au niveau de l'organisation des institutions. Pour cette raison, FORRISK vise à coordonner et mettre en réseau trois communautés différentes que sont les acteurs politiques, les gestionnaires et les scientifiques, dans le but d'obtenir que la gestion des risques soit partie intégrante des décisions prises à tous les niveaux du secteur forestier. Cela permettra d'initier une plateforme européenne sur les risques forestiers en facilitant des recommandations et des informations pertinentes à tous les niveaux. Pour y parvenir, le projet analysera et comparera les outils institutionnels, les systèmes et organisations liés à la gestion de risques dans les régions étudiées. Ensuite, FORRISK développera sur le terrain des techniques de lutte écologique, génétique et sylvicole, dont les résultats feront l'objet de guides de bonne pratique. Les outils produits consisteront à des cartes de risques à l'échelle régionale ou subrégionale, ainsi que à des modèles informatiques permettant de faire des diagnostics sur le terrain et de modéliser la propagation du fomès dans les peuplements de pin maritime. Ainsi, décideurs politiques, gestionnaires et scientifiques auront entre leurs mains des outils adaptés à la gestion de nombreux risques menaçant la forêt dans leurs régions

FORRISK. Réseau pour l’innovation dans les sylvicultures et les systèmes de gestion intégrée des risques de forêt

La forêt, en plus de ses fonctions économiques reconnues par tous les acteurs du milieu rural tels que le développement de l'emploi rural et le marché local du bois pour la transformation ou pour l'énergie, rend de nombreux autres services. Cependant, de multiples risques sont identifiables et doivent être gérés dans et pourront éventuellement être aggravés par les changements climatiques: futures sécheresses favorables aux pathogènes et ravageurs ainsi qu'à la propagation des incendies, et le risque de la modification du vent. Le projet FORRISK se focalisera ainsi sur les risques en forêt dont l'intensité est modulée par le changement climatique. L'histoire des forêts du sud de l'Europe nous rappelle que pour de nombreux problèmes, une approche seulement nationale n'a pas de sens. C'est-à-dire, les risques concernés, les réponses à apporter peuvent être soit au niveau technique soit au niveau de l'organisation des institutions. Pour cette raison, FORRISK vise à coordonner et mettre en réseau trois communautés différentes que sont les acteurs politiques, les gestionnaires et les scientifiques, dans le but d'obtenir que la gestion des risques soit partie intégrante des décisions prises à tous les niveaux du secteur forestier. Cela permettra d'initier une plateforme européenne sur les risques forestiers en facilitant des recommandations et des informations pertinentes à tous les niveaux. Pour y parvenir, le projet analysera et comparera les outils institutionnels, les systèmes et organisations liés à la gestion de risques dans les régions étudiées. Ensuite, FORRISK développera sur le terrain des techniques de lutte écologique, génétique et sylvicole, dont les résultats feront l'objet de guides de bonne pratique. Les outils produits consisteront à des cartes de risques à l'échelle régionale ou subrégionale, ainsi que à des modèles informatiques permettant de faire des diagnostics sur le terrain et de modéliser la propagation du fomès dans les peuplements de pin maritime. Ainsi, décideurs politiques, gestionnaires et scientifiques auront entre leurs mains des outils adaptés à la gestion de nombreux risques menaçant la forêt dans leurs régions