48 research outputs found

    Coping with citizen demands: a field study of suckling processes in dairy herds

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    In dairy farms calves and cows are usually separated shortly after birth but this practice raises the question of animal welfare. This social concern may lead to bring back dairy calves to their mother. Even though suckling is quite seldom in dairy production, some farmers are using such a practice for many years. The present study aims to better know farmer’s motivations, practical implementation and farmer’s perception of the impact of suckling on performance and animal behaviour. In January 2018 a semi-quantitative survey was performed on 44 farms where calves suckle at least 24 hours their mother or a nurse cow. The farming systems differed on the size (20 to 140 cows), the type (19 conventional, 25 organic farms), the suckling (28 by the mothers, 16 by nurses), and the breed. Results indicate that main farmers’ motivations are calves’ health (52%), better working conditions (41%) and saving time (34%), with little consideration on animal welfare (7%). Numerous practices were found in terms of allowance of daily cow-calf contact and suckling duration with a difference between male and female calves. According to farmers, these practices were efficient to improved calves’ health (70%), save time (75%) and improved working conditions (52%). Weaning was considered as a stressful situation, especially after long suckling periods. Cow mooing usually stopped 2.5 d after weaning. At least 34 farmers are fully satisfied with this practice. The main challenge appears to be the management of the wildness of future heifers, by investing time to manipulate calves before weaning. The results of this survey could help to propose solutions to farmers who want to cope with the societal demand of keeping calves with dams in dairy herds

    Devenir des jeunes ruminants laitiers : comment concilier élevage et attentes sociétales

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    Dans les conditions naturelles, les jeunes ruminants développent un lien privilégié avec leur mère dans les heures qui suivent la naissance, lien qui perdure bien au-delà de l’allaitement. Or, sur les 5,5 millions de jeunes ruminants (veaux, chevreaux et agneaux) qui naissent chaque année en France dans des élevages laitiers, la grande majorité sont séparés de leur mère à la naissance et allaités « artificiellement » au seau. La séparation mère-jeune précoce interpelle les citoyens et certains éleveurs quant au respect du bien-être de l’animal. L’allaitement artificiel des femelles de renouvellement jusqu’au sevrage permet d’assurer, à un coût maitrisé, un développement mammaire optimal et un bon potentiel laitier. Cependant, l’allaitement par les mères ou par des nourrices se développe, principalement en élevage bovin. Ce type d’allaitement entraine généralement des quantités de lait commercialisables moindres, mais la croissance, la santé et le bien-être des veaux sont améliorés. Des questions se posent aussi sur le devenir des jeunes, mâles pour l’essentiel, non conservés pour le renouvellement du troupeau. Ceux-ci quittent généralement l’élevage quelques semaines après la naissance pour être engraissés dans des ateliers spécialisés, voire exportés. Là aussi, afin de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et pallier le faible intérêt économique de ces débouchés, éleveurs et filières recherchent des solutions alternatives telles que l’engraissement à la ferme, de nouveaux modes d’élevage ou de nouveaux débouchés. Ces pratiques alternatives – allaitement naturel ou engraissement sur place des jeunes mâles – pourraient se développer grâce à une identification de leurs produits (lait, viande) et au consentement du consommateur à les payer plus cher que des produits standards

    Déléguer l'allaitement des veaux laitiers aux vaches ? Résultats d'enquêtes auprès des éleveurs

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    La séparation précoce mère-veau est une pratique courante dans la plupart des élevages laitiers, mais est sujette à de nombreuses interrogations tant chez les éleveurs (coûts engendrés, travail) que dans la société (bien-être animal). Des pratiques alternatives mises en place par certains éleveurs permettent aux veaux d'être allaités par leur mère ou une autre vache, appelée « nourrice ». Quoiqu’anciennes, ces pratiques demeurent peu connues et leur intégration aux conditions d’élevages modernes questionne. Des enquêtes ont ainsi été réalisées en 2018 pour connaître la motivation des éleveurs, la diversité et les conséquences de ces pratiques sur les résultats techniques. Cent deux élevages, identifiés par des réseaux divers (conseil en élevage, chambres d’agriculture, coopératives…), ont été enquêtés dans le Grand Ouest (n = 50), le Grand Est (n = 41) et le Massif central (n = 11), par téléphone (n = 56) ou sur place (n = 46). La taille médiane des troupeaux est de 60 vaches laitières (8 à 210), principalement constitués de vaches de race Montbéliarde et Holstein. Les élevages sont pour moitié en agriculture biologique (56%), avec une grande diversité de systèmes de traite et de logement (salle de traite en épi, robot, stabulation entravée, libre à logettes…). Trois grandes conduites d'allaitement des veaux, de la naissance à la vente ou au sevrage, ont été identifiées : 1/ les veaux sont allaités exclusivement par leur mère ; 2/ les veaux sont élevés par leur mère puis reçoivent une alimentation lactée artificielle (poudre ou lait entier) ; 3/ les veaux sont élevés par leur mère puis sous une vache nourrice. Elles diffèrent souvent au sein d’un même élevage (n = 62) entre les veaux destinés à la vente (mâles ou femelles) et les velles de renouvellement. La diversité des systèmes d'allaitement se retrouve dans tous les types d'élevages, quelle que soit leur taille ou leur localisation géographique. L'amélioration de la santé des animaux (n = 52), la diminution du temps de travail (n = 47) et des coûts d’élevage (n = 32) sont les principales motivations des éleveurs à mettre en place ces pratiques. Pour 80% d’entre eux, ces pratiques alternatives ont entrainé une diminution de la fréquence des diarrhées des veaux et une amélioration de leur croissance. La séparation tardive vache-veau demeure le point négatif de ces pratiques, avec des périodes de meuglements de 2,4 jours en moyenne. Certains éleveurs, ayant utilisé puis abandonné ces pratiques, pointent aussi d’autres limites (problèmes sanitaires, bâtiments inadaptés). Cette enquête, qui a permis de mieux connaître les pratiques d'allaitement des veaux laitiers par leur mère et sous nourrice, va être complétée par des enquêtes similaires et des expérimentations en fermes, au niveau européen, afin d’avoir une vision plus large de ces pratiques et de leurs impacts

    Review of the regulations concerning organic dairy calf rearing in seven European countries

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    This review constitutes a part of the Core Organic project ‘ProYoungStock’ – Promoting young stock and cow health and welfare by natural feeding systems. The overarching aim of the project is to improve young stock rearing systems concerning animal welfare-friendly husbandry, feeding and disease prevention by identifying approaches on different levels. More natural rearing systems are one approach to solve welfare problems in current calf rearing. Previous studies have shown considerable variations in herd characteristics and management strategies between organic dairy farms in Europe. The differences have been associated with regional and national conditions for organic farming. However, it is possible that differences in national legislation also play a part in these variations. Relevant EU and national rules on organic production and animal welfare were compiled in the following seven European countries: Sweden (SE), France (FR), Poland (PL), Germany (DE), Italy (IT), Austria (AT), and Switzerland (CH). The purpose was to provide information on drivers and barriers for cow-calf contact systems in organic dairy production and to identify possible areas for improvement and/or harmonization. Our results did not identify any major barriers in national rules for the use of rearing systems allowing cow-calf contact. Instead, cow-calf contact is promoted by the requirement to feed organic calves preferably maternal milk during the first three months of their life. Specifications regarding calf rearing derives from animal protection legislation rather than regulations of organic farming but milk hygiene regulations can also have an influence on practicability of cow-calf contact. Variations in national legislation can affect details of design and implementation of cow-calf systems, however, other factors (e.g. overall conditions for organic dairy farming, traditions, economics and disease prevention strategies) rather than regulations likely play more important roles

    Strategies for keeping dairy cows and calves together – a cross-sectional survey study

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    Although it is still most common to rear dairy calves separately from adult cattle, the interest in prolonged contact between dairy calves and lactating cows during early life is increasing. Previous research has documented positive effects of cow-calf contact (CCC) on for example early calf growth and udder health of suckled cows, but also negative effects such as increased separation distress and reduced weight gains after weaning. The aim of this study was to use information from European farms with prolonged cow-calf contact to identify innovative solutions to common challenges for CCC farms. Commercial dairy farms that kept calves with adult lactating cows for seven days or more after birth were invited to participate, and interviews were performed with 104 farmers from six countries. During interviews, information about farm management, calf rearing, farmers’ perception of animal health on their farm, and farmers’ drivers and barriers for implementing CCC were collected. We found that CCC was practised in a large variety of housing and management systems, and that calves could be reared together with their dam, with foster cows, or using a combination of the two. The contact period varied considerably (7–305 days) between farms and about 25% of the farms manually milk fed the calves during parts of the milk feeding period. Daily contact time varied between farms, from 30 minutes per day to permanent contact except at milking. Behaviours indicative of separation distress, most commonly vocalisation in cows and calves, were reported by 87% of the farmers. Strategies to alleviate separation distress, for example simultaneous gradual weaning and separation, were used on some farms. Building constraints were most often mentioned as a barrier for implementing CCC. Our findings suggest that CCC is practised in a variety of commonly used husbandry systems. Reported challenges were primarily related to weaning and separation, and to building constraints; these aspects should be areas of future research
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