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    Mycoses à champignons noirs : chromoblastomycoses et phæohyphomycoses

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    Les mycoses à champignons noirs, appelées aussi mycoses à dématiés recouvrent, en dehors des mycétomes à grains noirs, deux entités cliniques : les phæohyphomycoses et la chromoblastomycose, caractérisées par la présence dans les tissus de filaments isolés pigmentés associés à des éléments fongiques aussi foncés, vésiculeux avec ou sans cellules fumagoïdes. Les espèces incriminées sont toutes issues du sol et des végétaux en décomposition. La chromoblastomycose est une dermatose verruqueuse, d\u27évolution chronique, habituellement sans tendance à la dissémination, sévissant essentiellement dans les régions tropicales et subtropicales. Madagascar est le foyer francophone le plus touché. On n\u27observe en France que des cas importés. La maladie fait suite à une blessure avec souillure tellurique ou par l\u27introduction accidentelle d\u27un végétal (écharde). Fonsecaea pedrosoi et Cladophialophora carrionii sont les espèces les plus rencontrées. Le diagnostic immédiat repose sur la mise en évidence des cellules fumagoïdes (formes parasitaires du champignon inoculé) objectivées dans les prélèvements cutanés superficiels ou à partir d\u27un examen anatomopathologique. Le traitement est long et difficile, souvent peu accessible pour les populations touchées et les rechutes sont fréquentes. La prise en charge associe le traitement physique (excise) au traitement médicamenteux essentiellement par des azolés (itraconazole, posaconazole) seuls ou associés à la terbinafine. Les phæohyphomycoses, selon une terminologie « parapluie », coiffent un ensemble disparate de mycoses cosmopolites, cutanées et profondes dues aussi à des champignons telluriques, à parois mélanisées, appelés aussi dématiés. Mais contrairement à la chromoblastomycose, les phæohyphomycoses ne produisent pas dans les tissus de cellules fumagoïdes et surviennent habituellement, (mais pas exclusivement), dans un contexte d\u27immunosuppression. Les espèces incriminées, dont certaines sont également responsables de chromomycose, sont très nombreuses, et répandues aussi bien en zone tropicale que tempérée. Le spectre clinique des phæohyphomycoses est bien plus varié que celui observé dans la chromomycose. On décrit aussi bien des atteintes superficielles,cutanées, unguéales, oculaires que profondes - sinusiennes, respiratoires, péritonéales, cérébrales, cardiaques - et disséminées au pronostic très sombre. Leur aspect dans les tissus à l\u27état parasitaire est différent de celui de la chromoblastomycose, des filaments septés sur un seul plan, plus ou moins dilatés ou avec des éléments globuleux, à paroi épaisse et foncée, observés avec certaines colorations et sans les cellules fumagoïdes pathognomoniques de la chromomycose. Les espèces appartenant aux genres Alternaria et Exophiala sont les plus isolées en France métropolitaine. Le diagnostic moléculaire est actuellement plus contributif au diagnostic car plus rapide et plus précis (permettant le diagnostic d\u27espèce) suppléant aux difficultés d\u27identification des cultures. Le traitement est chirurgical - exérèse des lésions extirpables, retrait des cathéters ou des corps étrangers souillés -, et aussi médical avec essentiellement les azolés (itraconazole, voriconazole, posaconazole) associés ou non avec la terbinafine. La guérison dépend aussi largement de la maîtrise de l\u27affection sous-jacente et du renforcement des défenses immunitaires du patient

    Nouvelles espèces émergentes en Mycologie

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    Date du colloque&nbsp;: 11/2008</p

    Autres mycoses profondes

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    Mucormycoses tropicalesTroisième partie: Maladies fongiques</p

    Les onychomycoses, quoi de neuf en 2014 ?

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    International audienc

    Les onychomycoses à moisissures

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    Onychomycoses represent about 30% of superficial mycosis that are encountered in Dermatology consults. Fungi such as dermatophytes, which are mainly found on the feet nails, cause nearly 50% of these onychopathies. Yeasts are predominantly present on hands, whereas non-dermatophytic moulds are very seldom involved in both foot and hand nails infections. According to literature, these moulds are responsible for 2 to 17% of onychomycoses. Nevertheless, we have to differentiate between onychomycoses due to pseudodermatophytes such as Neoscytalidium (ex-Scytalidium) and Onychocola canadensis, which present a high affinity for keratin, and onychomycoses due to filamentous fungi such as Aspergillus, Fusarium, Scopulariopsis, Acremonium… These saprophytic moulds are indeed most of the time considered as colonizers rather than real pathogens agents. Mycology and histopathology laboratories play an important role. They allow to identify the species that is involved in nail infection, but also to confirm parasitism by the fungus in the infected nails. Indeed, before attributing any pathogenic role to non-dermatophytic moulds, it is essential to precisely evaluate their pathogenicity through samples and accurate mycological and/or histological analysis. The treatment of onychomycoses due to non-dermatophytic moulds is difficult, as there is today no consensus. The choice of an antifungal agent will first depend on the species that is involved in the infection, but also on the severity of nail lesions and on the patient himself. In most cases, the onychomycosis will be cured with chemical or mechanical removing of the infected tissues, followed by a local antifungal treatment. In some cases, a systemic therapy will be discussed

    Mycoses superficielles

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    Troisième partie : Maladies fongiques</p

    Méthodes de diagnostic d’une onychomycose

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    Onychomycosis represents about 50% of ungueal pathology. Dermatophytes (especially Trichophyton rubrum and Trichophyton interdigitale) are the main species involved in tinea pedis. Yeasts of the Candida (Candida albicans, Candida parapsilosis,…) genus are predominant on hands and very often associated with ungueal disease and perionyxis. Fungi other than the classic dermatophytes and yeasts can be rarely isolated from nail diseases. Among them, species belonging to Scopulariopsis, Aspergillus and Fusarium genus are mainly found, but their involvement in the disease must be proved. Other fungi, presenting a special affinity to keratin (pseudodermatophytes), such as Neoscytalidium dimidiatum (ex Scytalidium dimidiatum) from tropical and subtropical areas and Onychocola canadensis from Northern America and Europe, are considered as real pathogens in nail diseases. A multidisciplinary approach, including clinicians and biologists, is required to confirm the mycosis. This comparative review emphasizes the importance of histological examination, as well as molecular approaches, which are very contributive to the diagnosis of onychomycosis. The role of the laboratory is to identify at the species level the fungus isolated from nail scrapings and to show its involvement in the ungueal lesions

    Démarche diagnostique en mycologie

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    Troisième partie : Maladies fongiques</p

    Introduction à la mycologie en zones tropicales

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    Troisième partie : Maladies fongiques</p
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