751 research outputs found

    Who Run the World? South African Female Artists’ Relationship to History and Normativity

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    Tracey Rose, Lucie’s Fur Version 1:1:1 – The Messenger, 2003 © Courtesy of the artist and Goodman Gallery "Culture does not make people. People make culture. If it is true that the full humanity of women is not our culture, then we can and must make it our culture." Chimamanda Ngozi Adichie, We Should All Be Feminists (New York: Anchor, 2012) Even though artistic and critical territories tend to reach out more and more to all geographical and cultural areas, an undeniably predominant positio..

    Tough on Scholarship

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    This series of three articles (that\u27s why it\u27s a trilogy, duh-h-h) chronicles the legal-academic career of one S. Breckinridge Tushingham ( Breck for short). As the trilogy unfolds, Breck works his way up (or maybe it\u27s down) from his first academic position to an established professorship to dean of the South Soybean (Soso) State University law school. In the process of recording his professional history, and thus memorializing it for the ages, Breck provides (probably defamatory) insights into the American legal academy

    Arts textiles contemporains : quĂŞtes de pertinences culturelles

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    The study advises an overview of the textile creation in the widest sense because we approach the artistic practices using period costumes, embroidery, textile assembly, hair, traditional fabrics, tapestry or quilting art. That it is about works of Yinka Shonibare, Louise Bourgeois, Hassan Musa, Faith Ringgold, Kimsooja or Tracey Emin, each of the artists chosen for the study, is in search of a cultural relevance within his artistic practice where personal and collective experiences are interwoven. The cultural relevance being understood here as a critical and theoretical reconstruction of a (his)story by the mean of appropriation of specific textile materials and techniques. We opted for a thematic work to analyze at best what we call the global textile scene. A first part proposes the analysis of works from artists who think about Black culture and history. We will study works that shade light on two traumas: Slavery and colonialism, as well as their echoes on nowadays culture and society. So the works of Faith Ringgold, Yinka Shonibare, Hassan Musa and Maria Magdalena Campos-Pons will be revealed to speak about issues such as “cultural hybridity”, creolization and the situation of the African contemporary art or also the representation of the Black body in art. A second part is centred on the notions of exile, Diaspora, discomfort caused by nomadism and the “in-between” status. The practices of Mona Hatoum, Arab women artists such as Lalla Essaydi, Shadi Ghadirian or Ghazel, and the works of Kimsooja, Janine Antoni and Ana de la Cueva will allow us to enter the heart of an artistic scene the critical stakes of which carry us to think about the globalisation, within its positive (enrichment, exchanges, dialog) as negatives aspects (standardisation, losing of local specificities). Each of these artists dreads the world and the society in a poetic and political way. The third part is finally dedicated to the women artists who chose the use of traditional techniques as embroidery, weaving or tapestry. Since the explosion of the feminist scene during the 1970s until current works, embroidery is henceforth no more considered as a typically feminine leisure, but as a real political weapon. A weapon steered towards the male chauvinism, patriarchy or gendered disparities. In this frame, the practices of such artists as Elaine Reichek, Judy Chicago, Louise Bourgeois, Joana Vasconcelos, Tracey Emin, Ghada Amer, Cathy Burghi, will allow to approach the embroidery in contemporary art in a diversified and heterogeneous way. Through these various analyses, we observe the deconstruction of art hierarchy and that contemporary textile art appears as a committed and relevant art, proposing perspectives of rich reflections in connection with the actual issues of our world.L’étude propose une vue d’ensemble de la création textile à travers différents prismes puisque nous abordons les pratiques artistiques utilisant les costumes d’époque, la broderie, l’assemblage textile, les cheveux, les tissus traditionnels, la tapisserie ou encore l’art du quilting. Qu’il s’agisse des oeuvres de Yinka Shonibare, Louise Bourgeois, Hassan Musa, Faith Ringgold, Kimsooja ou Tracey Emin, chacun des artistes sélectionnés pour notre étude, propose une recherche visant une pertinence culturelle grâce à l’élaboration d’une pratique plastique où expériences personnelles et collectives s’entremêlent. La pertinence culturelle étant entendue ici comme une reconstruction critique et théorique d’une histoire par l’appropriation de matériaux et/ou de techniques textiles spécifiques. Nous avons opté pour un travail thématique afin d’analyser au mieux ce que nous appelons la scène textile globale. Une première partie propose l’analyse des travaux d’artistes réfléchissant sur l’histoire et la culture noire. Nous étudierons une sélection d’oeuvres mettant en lumière deux traumas : l’esclavage et le colonialisme, ainsi que leurs répercussions actuelles sur la culture et la société. Ainsi les travaux de Faith Ringgold, Yinka Shonibare, Hassan Musa et Maria Magdalena Campos-Pons seront analysés afin de parler de problématiques comme « l’hybridité culturelle », la créolisation, la situation de l’art contemporain africain ou encore la représentation du corps noir dans l’art. Une seconde partie est axée sur les notions d’exil, de diaspora et de l’inconfort induit par le nomadisme, le statut « entre-deux ». Les pratiques de Mona Hatoum, de femmes artistes arabes comme Lalla Essaydi, Shadi Ghadirian ou Ghazel, ainsi que les travaux de Kimsooja, Janine Antoni et Ana de la Cueva nous permettrons d’entrer au coeur d’une scène artistique dont les enjeux critiques nous portent à réfléchir sur la mondialité, dans ses aspects positifs (enrichissement, échange, dialogue) comme négatifs (uniformisation, standardisation, perte des spécificités locales). Grâce au vecteur textile, chacun de ces artistes appréhende le monde et la société d’une manière à la fois poétique, critique et politique. Une troisième partie est dédiée aux artistes (majoritairement des femmes) ayant choisi l’utilisation de techniques textiles traditionnelles comme la broderie, le tissage ou la tapisserie. Avec l’explosion de la scène féministe depuis les années 1970 jusqu’aux travaux actuels, la broderie n’est désormais plus considérée comme un loisir typiquement féminin, mais comme une véritable arme politique. Une arme dirigée vers le machisme, le patriarcat ou encore les inégalités liées au genre. Dans ce cadre, les pratiques d’artistes comme Elaine Reichek, Judy Chicago, Louise Bourgeois, Joana Vasconcelos, Tracey Emin, Ghada Amer, Cathy Burghi, permettront d’aborder la broderie dans l’art contemporain de manière diversifiée et hétérogène. À travers ces différentes analyses, nous observons la déconstruction de la hiérarchie des arts et le fait que l’art textile contemporain apparaît comme un art engagé et pertinent, proposant des perspectives de réflexions riches en lien avec les problématiques du monde actuel

    Normes alimentaires et minorisation « ethnique »

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    Dans cette contribution, je montrerai comment les critères qualitatifs produits dans les discours tenus par les femmes de ces familles installées en France, autour « d’une alimentation saine pour un corps mince », permettent de mettre à jour des argumentations féminines dont l’objet est de légitimer leur conformité, tout en se distanciant à l’égard des normes alimentaires parentales. J’exposerai ici principalement le matériau résultant d’entretiens effectués auprès de jeunes filles et de leur mère en 2004, sur le thème de l’alimentation et du rapport au corps. Les filles, parce qu’elles sont à la fois le support de l’honneur familial et l’objet d’une lutte symbolique entre « minoritaires » et « majoritaires », sont particulièrement sensibles aux questions alimentaires et aux normes produites autour du corps par les membres de la société (médias, champ médical, etc.). Influencées, comme nombre de femmes par les images du corps filiforme, comment ces jeunes filles nées, tantôt au Maroc tantôt en France, argumentent‑elles leurs choix alimentaires en faveur « d’un corps mince et en bonne santé » ?In this article, I show how the qualitative criteria produced when women from families located in France talk about « a healthy diet for a slim body » allow for an up-dating of feminine arguments the object of which is to legitimate their conformity while at the same time distancing themselves with respect to parental food norms. The material presented here is mainly taken from interviews conducted with young girls and their mother in 2004 on the theme of food and relations to the body. Due to the fact that they are both the basis of family honour and the object of a symbolic struggle between « minority » and « majority » groups, the girls are particularly sensitive to issues relating to food, and to the norms produced about the body by members of the society (the media, medical field, etc.). Influenced by images of a filiform body, as are numerous women, how do these young girls, some of whom were born in Morocco others in France, argue in support of their dietary choices in favour of « a slim and healthy body »

    « You can dance, you can jive… »

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    Comment le musée se propose-t-il aujourd’hui comme lieu d’écoute de la musique populaire ? Par la mise en regard de l’exposition « Abbaworld » et des expositions récemment proposées au Musée de la musique à Paris, nous proposons d’explorer les dimensions de l’expérience d’écoute de la musique populaire au musée. Nous indiquons comment le dispositif expositionnel construit le visiteur à la fois comme récepteur et public d’un propos culturel, d’un contenu musical, et d’une pratique. Nous détaillons la façon dont l’expérience de l’auditeur proposée par l’exposition « Abbaworld » dépasse les limites de l’écoute savante, écoute « séquestrée », caractérisée par la tension cérébrale et l’immobilisation des corps, de même que celle des muséographies habituellement produite par les musées, marquées par un discours hagiographique et requérant une compétence (literacy) essentiellement textuelle (visuelle et passant par le medium de l’écriture, plutôt qu’orale et musicale). Se créent probablement ainsi les conditions d’une écoute populaire des musiques populaires.How does the museum offer today a place of listening to popular music? By analyzing the "Abbaworld" exhibition at the Powerhouse Museum in Sydney (December 17, 2010 to June 26, 2011), we explore in this paper the scales of the listening experience as constructed by designers , registered in the exhibitionary device and appropriated by visitors. We attempt to identify, in particular, how "Abbaworld" refers to visitors as receivers and performers of some practices of listening. The immersive and participatory design, co-produced by Polar Studio -producer of the band- and the museum, favors an active and liberating listening practice, which is no longer confined and constrained by individual devices, and which liberates the body itself. Practices of listening associate love and practice of music, reviving the classic sense of amateurism, they join listening and performance (singing and dancing). There individual and collective practices of listening to music are exchanged and shared in an overall system which spreads it (in all spaces), and in which music manifests itself in many forms, formats and modes (videos, mixing, sing-along ...). Thus the exhibition invent what we might consider as popular ways of listening to popular music

    Des invisibles trop visibles ?

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    Les travailleurs agricoles venus du Maghreb sont présents depuis une quarantaine d’années dans les vignobles de la région bordelaise. Or la société majoritaire peine à les reconnaître comme membres à part entière de ce territoire qu’ils ont contribué à façonner et à enrichir. Logique productiviste, hiérarchies sociales, combinées aux visées racialisantes et discriminatoires de certains patrons et de la population locale, renforcent leur marginalisation. En réaction, les ouvriers agricoles et leurs familles ont à cœur de défendre les raisons de leur ancrage dans cette terre de vignes

    « Scribe, dé-scription, description : ce que la sociologie de la traduction fait au terrain. À propos d’un dispositif muséographique »

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    Cet article s’interroge sur les conditions de production d’un texte scientifique dans le cadre de la sociologie de la traduction. En recentrant l’analyse sur les opérations performatives des acteurs (humains et non humains) qui construisent leur monde, cette approche originale modifie le rapport du chercheur à son objet de recherche ainsi que le statut du texte scientifique produit : celui-ci est une description, organisée narrativement par le scribe-chercheur, des médiations (opérations d’attribution de cause aux objets) réalisées par les acteurs. Après avoir évoqué certaines « manières d’écrire », qui sont autant de manières de décrire, proposées par les auteurs de ce courant, l’auteure soumet au lecteur une relecture de sa propre production descriptive : la description d’un dispositif muséographique d’immersion simulée, visant à faire ressentir par et dans le texte l’effet du dispositif. Les principes et procédés d’écriture mobilisés sont analysés a posteriori, en vue de mieux cerner la genèse et l’opérativité du texte scientifique, mais également de comprendre le plaisir particulier pris à la lecture ce type de texte.‪This article addresses the production of a scientific text within the theoretical frame of the sociology of translation. Focusing on the performative actions both human and nonhuman actors use to build their world, this original approach modifies the link between researcher and object as well as the status of the scientific text, which becomes a description of the operations performed by the actors, which is organized as a narration by the writer-researcher. We first present some ways of writing that are also ways of describing, among several proposed by sociologists. We then propose an analysis of our own descriptive work, namely a description of a simulated immersion exhibit that aims at making people “feel” by and through the text the effects of the exhibit. The principles and ways of writing are analyzed <i>a posteriori</i> in order to apprehend the genesis and operational modes of the scientific text as well as to understand the peculiar pleasure found in reading this type of text.
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