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    Chapitre 2. Le poids de la tradition : l’enlumineur, un homme du livre

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    Sous le règne de françois ier, la plupart des enlumineurs étaient encore très étroitement liés au monde du livre. Pour cette période, les sources d’archives livrent le nom d’une soixantaine d’entre eux ainsi que de treize apprentis, parmi lesquels sept arrivèrent au terme de leur formation avant la mort du roi. Mais toute tentative d’évaluation des effectifs réels est vaine. L’exercice de ce métier étant libre, on ne conserve en effet aucune liste, comme il en existe, par exemple, pour les pe..

    Chapitre 1. Étienne Colaud, enlumineur et libraire

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    HISTORIOGRAPHIE Attributions anciennes C’est à Paul Durrieu que l’on doit en 1889 l’association du nom de Colaud à la production de manuscrits historiés des Statuts de l’ordre de Saint-Michel réalisés sous le règne de François Ier. L’hypothèse était d’autant plus tentante qu’on disposait jusque-là d’un nom d’artiste sans œuvres et d’œuvres sans nom d’artiste. Dès 1850, Léon de Laborde avait en effet signalé dans son ouvrage La Renaissance des arts à la cour de France le nom d’« Etienne Collau..

    Planches des manuscrits des Statuts de l’Ordre

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    Pl. I Collaborateur d’Étienne Colaud, Kew, National Archives, E 36/276, Statuts de l’ordre de Saint-Michel, f° 11r°, Assemblée des chevaliers de l’Ordre. Pl. II Artiste parisien, BnF, ms. fr. 25137, Création du collège des notaires et secrétaires du roi, f° 2r°, Assemblée des notaires et secrétaires. Pl. III Collaborateur d’Étienne Colaud, Moscou, RSB, fonds 183 no 1034, Statuts de l’ordre de Saint-Michel, f° 9r°, Assemblée des chevaliers de l’Ordre. Pl. IV Groupe Bellemare, Mancheste..

    Chapitre 3. L’exécutant principal des Statuts de l’ordre de Saint-Michel, associé privilégié d’Étienne Colaud

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    Les singularités plastiques de l’Adoration des mages du livre d’heures de Londres et de l’Assaut de Beauvais du manuscrit des Mémoires de Philippe de Commynes de Nantes procèdent manifestement, comme on l’a démontré, de l’échange de modèles entre Étienne Colaud et l’exécutant principal des Statuts de l’ordre de Saint-Michel produits en série (fig. 51 et 65). Mais, en dehors de ce cas, les œuvres respectives de ces deux historieurs se distinguent nettement l’une de l’autre sous le rapport de l..

    Chapitre 2. L’ordre de Saint-Michel

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    Les recherches menées par Philippe Contamine ont permis de préciser un certain nombre de points relatifs au fonctionnement de l’Ordre depuis sa fondation jusqu’au début du règne de Louis XII. Les résultats de cette étude ne sont pas strictement transposables au règne suivant, mais ils permettent néanmoins d’apporter un meilleur éclairage sur celui-ci. Il convient donc d’en rappeler l’essentiel. L’ORDRE, DE SA CRÉATION AU DÉBUT DU RÈGNE DE LOUIS XII Le 1er août 1469, par lettres données à Ambo..

    Chapitre 4. Quelques aspects de la production subsistante

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    Il est difficile d’utiliser la plupart des textes étudiés dans les chapitres précédents pour identifier la production parisienne subsistante. Ainsi, bien que trois fragments des antiphonaires de la cathédrale de Chartres commandés à Macé de Merey aient pu être retrouvés, ils ne permettent guère de définir le style de l’artiste, à supposer que ce soit lui qui en ait assumé la réalisation. Aucun de ces feuillets ne se rapporte en effet aux antiphonaires de l’Avent, presque achevés en 1551. En o..

    Entre Rennes et Paris, la commande enluminée rennaise des années 1530-1550

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    Sans avoir encore fait l’objet d’un ouvrage de synthèse, la production enluminée de deux villes françaises – Paris et Rouen – à compter du second quart du XVIe siècle, a bénéficié d’un certain nombre de publications, et ce encore récemment. Les autres centres artistiques potentiels n’ont guère, en revanche, retenu l’attention des historiens d’art. Une exécution à Rennes avait bien été suggérée par Eberhard König pour l’un des trois manuscrits abordés dans le cadre de ce colloque, le pontifica..

    Chapitre 1. Qui était Étienne Colaud ? Anciennes attributions et nouvelle proposition

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    La connaissance de l’enluminure en France au XVIe siècle a, sur certains points, évolué depuis les travaux de Durrieu. Il convient donc de distinguer tout d’abord les manuscrits de la collection de Sir Thomas Phillips à Cheltenham que cet auteur donnait, en 1889, à Étienne Colaud, des attributions plus récentes. LA FORTUNE CRITIQUE DES ATTRIBUTIONS FAITES PAR DURRIEU Trois manuscrits étaient recensés dans la collection de Sir Thomas Phillips en 1889. L’un d’entre eux, le Procès et réhabilitat..

    Chapitre 1. Le métier d’enlumineur, un métier libre

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    Sous le règne de françois ier, l’exercice des métiers jurés et l’existence des confréries professionnelles relevaient, en principe, du prévôt de Paris, qui siégeait au Châtelet. Son autorité s’étendait, dans ce domaine, à la ville intra-muros et à la plupart des faubourgs. Cependant, il existait encore plusieurs enclaves échappant à son contrôle et possédant leur justice particulière. Il en était ainsi, par exemple, du bailliage du Palais mais aussi de seigneuries ecclésiastiques comme celles..

    Étienne Colaud : Et l’enluminure parisienne sous le règne de François Ier

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    La production parisienne de manuscrits illustrés demeure à ce jour mal connue pour le règne de François Ier. L'étude de Marie-Blanche Cousseau vient combler cette lacune. En s'appuyant sur de nombreux documents d'archives inédits ainsi que sur l'étude minutieuse des œuvres qui nous sont parvenues, l'auteur parvient à dresser un panorama très complet du monde de l'enluminure dans la capitale, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Elle recense près d'une trentaine d'artistes, ce qui érige Paris au rang de centre majeur durant cette période, et restitue avec précision les pratiques professionnelles et commerciales et les processus de création. Étienne Colaud occupe une place centrale dans ce travail. Son nom est depuis longtemps associé aux manuscrits des Statuts de l'ordre de Saint-Michel produits en série à Paris pour le roi, mais la découverte d'un livre d'heures portant sa souscription permet de mieux cerner sa personnalité artistique et de comprendre le rôle qu'il joua au sein de cette production. La confrontation des actes documentant sa carrière entre 1512 et 1541 avec dix-huit manuscrits de grande qualité, dans lesquels on peut désormais reconnaître sa main, éclaire aussi d'un jour nouveau l'autre activité à laquelle il se livra, celle de libraire, qui lui permit de recevoir des commandes prestigieuses et de collaborer avec plusieurs autres artistes importants
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