A novel clade of sporocarp-forming species of glomeromycotan fungi in the Diversisporales lineage

In the early times of taxonomy of arbuscular mycorrhizal fungi (Glomeromycota), exclusively sporocarpic species were described. Since then the focus has mainly shifted to species forming spores singly. For many of the sporocarpic species, no molecular data have been made available, and their phylogenetic position has remained unclear. We obtained small subunit ribosomal rDNA and internal transcribed spacer data from specimens of glomeromycotan sporocarps from tropical areas that were assigned to three morphospecies. The complete sequence of the 18S small rDNA subunit sequence, internal transcribed spacers (ITS) 1 and 2 and 5.8S rDNA subunit, was determined from a sporocarp of Glomus fulvum. Partial sequences of the small subunit and the other regions were obtained from Glomus pulvinatum and the newly described species Glomus megalocarpum. Molecular phylogenetic analyses placed all species analyzed as a monophyletic sister group to the Diversispora spurca/Glomus versiforme clade group ("Glomus group C”) within the Diversisporales. The phylogenetic divergence from other known species suggests that this clade may constitute a new genus. These findings will have important consequences for taxon definition in the Diversisporales. They will facilitate identification of these fungi using rDNA sequences within colonized roots or the environmen

Taxonomy of Some Fungi Used by the Songola People (Zaire)

The author describes and illustrates some fungi used as food as medicine by the Songola people of Zaire. The taxa are: Auricularia fuscosuccinea, Pycnoporus sanguineus, Schizophyllum commune, Lentinus sajor-caju, Armillaria camerunensis (P. Henn.) R. Courtec. comb. nov., Cyptotrama songolarum R. Courtec. sp. nov. and Gymnopilus sp., the former four are common in tropical Africa, but the latter three are much rare

Les peuplements fongiques arenicoles des zones littorales occidentales francaises : chorologie et mycocoenologie

SIGLECNRS T Bordereau / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc

Current research findings on the effects of selected mushrooms on cardiovascular diseases

International audienceFor about 50 years, scientists have studied the biological activities of Macromycetes on different pathologies. In this article different fungal activities that reduce the effects of risk factors for cardiovascular diseases are reviewed. Among the 17 species tested on animals, 16 demonstrated at least one of the following activities: ability to reduce hypercholesterolemia or to cure dyslipoproteinemia, possibility to decrease arterial hypertension or hyperglycemia, and ability to cure disturbances in platelet aggregation

Activités biologiques des champignons : recherches actuelles sur les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires

International audienc

Investigation of polyols, amino acids and phenolic acids in a taxonomic study of Cortinarius, Subgenus Leprocybe, Section Orellani

International audienceSeven Cortinarius species in sect. Orellani were divided into 6 groups using microscopic features of their basidiospores. Two of these groups contained all specimens of C. speciosissimus and C. orellanoides, with each group having specimens of both species. Chemical methods employing thin-layer chromatography were used to detect polyols, amino acids and phenolic acids among specimens in these groups. The importance of these compounds as well as microscopic characteristics of the basidiospores are discussed in relation to the classification of species. Preliminary data does not confirm synonymy of C. speciosissimus and C. orellanoides, but identical chromatographic fingerprints were detected for C. orellanoides and C. orellanus

Influence of tree species on richness and diversity of epigeous fungal communities in a French temperate forest stand

International audienceConservation Host specificity Nitrogen mineralisation Saprotrophic and ectomycorrhizal (ECM) fungi Species richness Temperate forest a b s t r a c t Epigeous saprotrophic and ectomycorrhizal (ECM) fungal sporocarps were assessed during 7 yr in a French temperate experimental forest site with six 30-year-old mono-specific plantations (four coniferous and two hardwood plantations) and one 150-year-old native mixed deciduous forest. A total of 331 fungal species were identified. Half of the fungal species were ECM, but this proportion varied slightly by forest composition. The replacement of the native forest by mono-specific plantations, including native species such as beech and oak, considerably altered the diversity of epigeous ECM and saprotrophic fungi. Among the six mono-specific stands, fungal diversity was the highest in Nordmann fir and Norway spruce plantations and the lowest in Corsican pine and Douglas fir plantations. Several factors, connected to the mono-specificity of host trees, could be involved in regulating fungal diversity. Interestingly, this study showed a significant negative correlation between fungal species richness and nitrogen mineralisation, indicating that increases in mineral N availability are associated with decline in saprotrophic and ECM community richness. The frequency of occurrence of fruit bodies of 11 edible fungal species that naturally occur in the native forest was modified by the treatments.

Niveau de recolonisation des forêts récentes par les champignons du sol et la flore herbacée des forêts anciennes du Nord de la France : Projet ReForRe. Rapport final

Le projet ReForRe, « Niveau de recolonisation des forêts récentes par les champignons du sol et la flore herbacée des forêts anciennes du Nord de la France », visait à étudier les différences de biodiversité entre forêts anciennes et forêts récentes du Nord de la France. Le territoire de la France a été fortement déboisé depuis l’installation des premiers agriculteurs néolithiques, il y a plus de 7 000 ans. Mais, dans la première moitié du XIXe siècle, cette tendance s’est inversée. Contrairement à une opinion répandue, les forêts progressent maintenant en surface. Leur superficie a doublé depuis 2 siècles et elles continuent de s’étendre à un rythme rapide. D’immenses surfaces agricoles (anciennes terres labourables, vignes, vergers, prairies de fauches ou pâtures) ont été recolonisées par les forêts. Nous pouvons donc distinguer deux types de forêts dans les paysages actuels : les « forêts anciennes », qui préexistaient à ce minimum forestier du XIXe siècle, et les « forêts récentes », apparues depuis. Ces différences entre forêts récentes et anciennes doivent être bien séparées des différences entre forêts jeunes et matures (âgées). Une forêt ancienne peut être composée de très jeunes peuplements et, à l’inverse, on peut trouver des gros et vieux bois dans une forêt récente (jusqu’à 200 ans environ). Le concept de forêts anciennes et récentes concerne la continuité de l’état boisé d’un territoire, pas l’âge des arbres qu’il porte. De nombreux travaux de recherche, menés en Europe et aux USA, ont montré que les forêts récentes diffèrent fortement des forêts anciennes. En particulier, les sols des forêts récentes ont souvent été enrichis par l’agriculture passée. En conséquence, la biodiversité des forêts anciennes et récente n’est pas la même. De plus, les espèces de forêt ancienne ont souvent un pouvoir de dispersion très faible. Elles n’arrivent pas à recoloniser les forêts récentes depuis les forêts anciennes, où elles sont réfugiées, même plusieurs centaines d’années après l’abandon d’une zone agricole. Ces observations ont été faites presque exclusivement sur une unique composante de la biodiversité, les plantes du sous-bois. Devant l’importance de ce phénomène et l’intérêt de ces forêts comme réservoirs de biodiversité forestière, plusieurs régions de France et d’Europe se sont engagées dans des programmes de vectorisation et géoréférencement de cartes anciennes afin de pouvoir localiser précisément et évaluer la part que représentent les forêts anciennes dans les paysages. L’ex-région Nord-Pas-de-Calais présente la particularité d’être aujourd’hui l’une des zones les moins boisées de France. Les forêts anciennes y sont donc très probablement plus rares encore qu’ailleurs. Or, aucune digitalisation des forêts anciennes n’y avait été encore réalisée. Et les espèces végétales liées à l’ancienneté de l’état boisé n’y avaient donc pas encore été identifiées. Nous avons, dans le présent projet : - établi une carte précise du boisement pour les deux départements du Nord et du Pas-de-Calais dans la première moitié du XIXe siècle ; - analysé, par croisement avec les cartes forestières actuelles, l’ancienneté de l’état boisé dans la région et les modalités de l’évolution forestière depuis deux siècles ; - recherché les espèces végétales liées aux forêts anciennes ou récentes (bioindicatrices) ; - testé si une autre composante de la biodiversité, les champignons du sol, était aussi impactée par l’ancienneté de l’état boisé. Cette dernière partie du programme ReFoRe représente une originalité forte par rapport aux travaux effectués jusqu’à maintenant dans toutes les autres régions de France