18 research outputs found
Cristaux de Bavière
L’épisode est connu : finissant son séjour de 1809 en Autriche, sur le chemin du retour partant de Linz, Stendhal s’arrête aux mines de sel de Hallein près de Salzbourg avec six autres commissaires des guerres, signe « Henri de Beyle » sur le registrecertifiant ainsi sa visite des 5 et 6 janvier 1810. Ce n’est pas la première fois que Stendhal visite une mine de sel : il a déjà abondamment commenté à Pauline la visite de celle de Harz. Mais c’est cette visite-là qui demeurera mémorable car c..
Cristaux de Bavière
L’épisode est connu : finissant son séjour de 1809 en Autriche, sur le chemin du retour partant de Linz, Stendhal s’arrête aux mines de sel de Hallein près de Salzbourg avec six autres commissaires des guerres, signe « Henri de Beyle » sur le registrecertifiant ainsi sa visite des 5 et 6 janvier 1810. Ce n’est pas la première fois que Stendhal visite une mine de sel : il a déjà abondamment commenté à Pauline la visite de celle de Harz. Mais c’est cette visite-là qui demeurera mémorable car c’..
Présentation
 « J’ai éprouvé, les premiers jours de mon séjour à Vienne, ce contentement intérieur et bien-être parfait que Genève seule m’avait rappelé depuis l’Italie. » Le long séjour de Stendhal à Vienne en 1809 et, plus largement, sa relation à l’Autriche, n’ont fait l’objet à ce jour d’aucune étude générale en français qui essaie d’en valoriser les multiples aspects. Un colloque organisé par des stendhaliens allemands et autrichiens en 1989 à Salzbourg avait talentueusement exposé les points de vue..
Stendhal À Cosmopolis
Stendhal et les langues : le « moi libre » qui « vit Ă Cosmopolis », formule cĂ©lèbre de Paul Valery, manifeste un intĂ©rĂŞt constant pour les langues vivantes et mortes. IntĂ©rĂŞt de « linguiste Ă Milan », oĂą il participe au dĂ©bat sur l'Ă©volution de l'italien et sur le rĂ´le des dialectes, attirance prĂ©coce pour l'anglais, en avance sur l'anglomanie de son temps, refus ambivalent de l'allemand. Une approche plurielle, oĂą se manifeste la curiositĂ© d'un critique, la vĂ©hĂ©mence d'un pamphlĂ©taire qui prend appui sur des traits de censeur philologue. La traduction, dĂ©marche essentielle du romantisme, est une modalitĂ© constante pour Stendhal : Ă©crivant sur « les marges d'un Saint JĂ©rĂ´me », patron des traducteurs, il se confronte sans cesse Ă l'« Ă©preuve de l'Ă©tranger ». Non pas les langues, mais « ses » langues : des relations polymorÂphes d'appropriation et de reconfiguration. S'agit-il de « langages autres » ou de « langues self », du cĂ´tĂ© de la peinture, cette « langue non souillĂ©e par l'usage » ou de la musique, la « lanÂgue sacrĂ©e » dont le motif est obsĂ©dant ? Ă€ cĂ´tĂ© des « sabirs », du « babĂ©lisme » constant dans les textes Ă usage intime, de la « marqueterie d'idiomes », Stendhal aspirerait-il Ă Ă©crire en « stendhalien »
Présentation
Son Moi libre vit à Cosmopolis et pense en toutes les langues.Paul Valéry Stendhal et ses langues : cette réflexion s’inscrit naturellement dans le cadre élargi du romantisme, sa « versabilité » (Novalis) qui fait du « romantisme lui-même une traduction » (Brentano) en même temps que persiste la croyance en « un lieu d’une parole autre » (Kaufmann) et l’aspiration à une « langue naturelle » comme langue natale. Le point de départ sur l’arbitraire des signes dont Stendhal hérite avec Condilla..
Philippe Berthier : Stendhal et ses peintres italiens
Guinard-Corrédor M.-R. Philippe Berthier : Stendhal et ses peintres italiens. In: Romantisme, 1978, n°21-22. Les positivismes. pp. 248-249
Philippe Berthier : Stendhal et ses peintres italiens
Guinard-Corrédor M.-R. Philippe Berthier : Stendhal et ses peintres italiens. In: Romantisme, 1978, n°21-22. Les positivismes. pp. 248-249
Philippe Berthier, Espaces stendhaliens
Guinard-Corredor Marie-Rose. Philippe Berthier, Espaces stendhaliens. In: Romantisme, 1998, n°100. Le Grand Homme. p. 190
Philippe Berthier, Espaces stendhaliens
Guinard-Corredor Marie-Rose. Philippe Berthier, Espaces stendhaliens. In: Romantisme, 1998, n°100. Le Grand Homme. p. 190
L'«orientalisme» et le paysage méditerranéen
«Orientalist» approaches of the Mediterranean landscape are used to give importance to exoticism as well as to conceal the approach of «Otherness»L’«orientalisme», dans l’approche du paysage méditerranéen, sert aussi bien de mise en valeur d’un «exotisme» que de masque dans l’approche de l’Autre.El «orientalismo», en su enfoque del paisaje mediterráneo, sirve tanto para poner de relieve el «exotismo» como para ocultar la aproximación al Otro.Corredor Marie-Rose. L'«orientalisme» et le paysage méditerranéen. In: Mappemonde, 1992/1. Paysages méditerranéens. pp. 20-22