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    « Et nous voilà comme le choeur antique » : les avatars du choeur dans le théâtre de Jean Anouilh

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    Le théâtre de Jean Anouilh accorde une place essentielle au choeur antique en même temps qu’il le transforme et le remet en question. Le choeur est parfois méconnaissable : s’il apparaît sous son nom d’origine dans les réécritures de tragédies grecques (Antigone, Tu étais si gentil quand tu étais petit et Oedipe ou le roi boiteux), il est remplacé par un personnage familier de l’univers d’Anouilh dans les pièces ancrées dans un cadre plus contemporain : Lucien (Roméo et Jeannette), Tonton (Ne réveillez pas Madame) et l’orchestre (Tu étais si gentil quand tu étais petit) sont ses lointains héritiers. Le dramaturge prend également ses distances par rapport à son modèle antique par le moyen de la parodie : certains de ses personnages singent grotesquement le choeur plus qu’ils ne le remplacent. Enfin, Anouilh fait évoluer la fonction du choeur : spectateur et commentateur privilégié de l’affrontement entre les héros et les dieux, celui-ci devient aussi le porte-parole de l’auteur et de ses idées sur la tragédie. Il occupe ainsi un rôle déterminant dans le fonctionnement de la pièce.While the antique chorus takes pride of place in Jean Anouilh’s plays, it also gets questioned and redefined. At times, its nature is unrecognisable. For example, while clearly so labelled in such new takes on Greek tragedies as Antigone, Tu étais si gentil quand tu étais petit and Oedipe ou le roi boiteux, the chorus becomes instead a familiar character from Anouilh’s world in more modern plays: to wit, Lucien in Roméo et Jeannette, Tonton in Ne réveillez pas Madame, and the orchestra in Tu étais si gentil quand tu étais petit. The playwright also uses parody to distance himself from his antique inspiration, having some of his characters poke fun at the chorus they are meant to stand in for. Lastly, Anouilh forces the chorus to evolve from its role as preferred witness and commentator of events pitting heroes against Gods, taking on the additional responsibility of putting forth the playwright’s approach to tragedy. Thusly, the chorus becomes a pivotal component in the unfolding of the play

    Auctorialités théâtrales : un chantier du GRIET XIX-XXI

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    Parce que le théâtre est un art nécessairement collectif à quelque degré, son auctorialité doit être pensée au pluriel. Le passage du texte à la scène, lorsqu’il existe, engage un partage d’auctorialité : metteur en scène, acteurs, décorateurs, costumiers, techniciens, éclairagistes, ingénieurs du son, spectateurs parfois… entrent dans la danse créatrice. En outre, chacun des « temps » du théâtre — celui de l(a ré)écriture, de soi ou des autres, sur la page ou sur le plateau ; de la création ; de la diffusion, scénique ou éditoriale — engage parfois, pour un seul et même signataire et pour une même création, plusieurs auteurs. Pour circonscrire cette auctorialité polymorphe, les intervenants du GRIET ont mis au jour des cadres et des tendances examinés ici au prisme de deux mouvements contraires : en plongée, comme une autorité écrasante, venue d’en haut, mais contrariée ; en contre-plongée : comme une coopération horizontale, d’où émerge souvent une figure dominante.Because theatre is necessarily a collective art to some degree, its editorialization must be considered in the plural. The passage from text to stage, when it exists, calls for a collaborative editorial workflow: producer, actors, decorators, costumers, technicians, lighting specialists, sound engineers and spectators, sometimes, enter into the creative dance. Furthermore, each of the theatre “times” ‒ that of one’s own or others’ (re)writing on the page or the stage; that of creation; that of theatrical or editorial distribution – sometimes involves several authors for one and the same signatory and for a same creation. To define this editorial diversity, the members of GRIET have introduced structures and trends examined here through the prism of two opposing movements: one resembling an overpowering authority coming from above, but upset; and the other in the form of a horizontal cooperation, from which a dominant figure often emerges

    L’art d’accommoder les pièces : les programmes de Jean Anouilh

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    Anouilh a rédigé de nombreux résumés ou textes de présentation pour ses programmes de théâtre. Au-delà de leur dimension informative, ces textes ont une fonction apéritive : ils mettent le spectateur en bouche avant le lever du rideau en lui présentant l’histoire, le cadre, les personnages tout en gardant une part de suspense. Variant des tons et des formules, Anouilh se sert de cette antichambre pour créer une connivence avec son public mais aussi pour lui présenter une certaine image – parfois incomplète, parfois trompeuse – de sa pièce, de son art, de lui-même. Le programme est ainsi déjà le lieu d’une mise en spectacle et d’une mise en scène

    « La Foire d’empoigne de Jean Anouilh : farce, politique, mélodrame »

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    Collection « Formes et savoirs »International audienc

    « La Foire d’empoigne de Jean Anouilh : farce, politique, mélodrame »

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    Collection « Formes et savoirs »International audienc

    François Mauriac : le prêtre et l’écrivain

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    Collection « Littérature de notre siècle »International audienc

    Félicien Marbœuf, artiste silencieux et écrivain rêvé

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    Esquiver ce destin supposerait qu’il fût artiste, qui est bien d’autre chose qu’écrire des livres. Et cela semble bien la vérité la plus difficile à faire entendre. Dans Artistes sans œuvre, Jean-Yves Jouannais, écrivain, critique d’art et commissaire d’exposition, prend le contre-pied d’une longue tradition critique en rendant hommage aux écrivains ayant peu ou pas écrit. Il évoque le destin d’hommes méconnus et auxquels la postérité n’a pas donné la place qu’ils méritaient, soit parce qu’il..

    François Mauriac : le prêtre et l’écrivain

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    Collection « Littérature de notre siècle »International audienc

    "Une certaine idée du prêtre" (la figure sacerdotale dans l'oeuvre de François Mauriac)

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    Cette thèse se donne pour objet d étudier la figure sacerdotale dans l ensemble de l œuvre de François Mauriac, c'est-à-dire les écrits fictionnels (romans, nouvelles, théâtre), aussi bien que les textes non fictionnels (articles de journaux, essais, œuvres autobiographiques, correspondance ). Le prêtre et ses nombreux avatars occupent en effet une place stratégique et jouent un rôle essentiel dans la vie et l imaginaire de l écrivain, qui a grandi au milieu des ecclésiastiques, a été formé par eux et les a transposés dans son univers romanesque et théâtral. L étude croisée de ces figures révèle que Mauriac a une certaine idée du prêtre , idée influencée en partie par la réalité historique et religieuse de son époque, mais aussi par sa vision tragique du catholicisme et du sacerdoce. En outre, ce travail permet également de comprendre quels rapports privilégiés, complexes et ambigus l écrivain entretient avec cette figure qui s impose à lui de façon si obsédanteThis dissertation examines the sacerdotal figure in the whole of François Mauriac s work, in both his fiction novels, short stories, drama and non-fiction press articles, essays, autobiographical texts and correspondence. Indeed, for Mauriac who was brought up among and by men of the clergy, the priest and his various avatars maintain a strategic position; they also play a central part in the life and imagination of the writer, who chose to translate them to his novels and plays. When we compare these figures, we come to realize how Mauriac s certain notion of the priest was influenced not only by the historical and religious realities of his time, but also by his own tragic vision of Catholicism and priesthood. Furthermore, this study allows a better understanding of the privileged, yet complex and ambiguous relations between Mauriac and the priestly figure that haunted him soPARIS-EST Marne-la-Vallee-BU (774682101) / SudocSudocFranceF

    Conclusion

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    Dans La Répétition, lors d’un dialogue tendu entre l’épouse et la maîtresse en titre de Tigre, une des passes d’armes concerne directement les robes-costumes de ces dames : La Comtesse Votre robe est absolument ravissante !HortensiaLa vôtre vous va merveilleusement bien !La Comtesse[…] Dieu, que l’interprétation des paniers est cocasse ! Jacquot a du génie ! On pourra s’enticher une saison d’un autre, on reviendra toujours à lui.HortensiaC’est toujours Léonor qui vous habille..
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