4 research outputs found

    Isolation, identification and evaluation of the effects of native entomopathogenic fungi from Côte d’Ivoire on Galleria mellonella

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    The fall armyworm, Spodoptera frugiperda (Lepidoptera: Noctuidae), is a polyphagous pest highly damaging to maize and other food crops in Africa, particularly in Côte d’Ivoire. Chemical pesticides not only have often proved to be unsuccessful, but cause adverse effects on the environment and human health; therefore, entomopathogenic fungi could represent an alternative biocontrol solution. Against this background, fungi were isolated from soil samples collected in maize fields in three regions of Côte d’Ivoire, by the methods of soil dilution and baiting with Galleria mellonella. The resulting 86 fungal isolates were phenotypically and genetically identified. The pathogenicity of seven isolates of Metarhizium spp., three isolates of Beauveria bassiana and two isolates of Trichoderma sp. was evaluated on fifth instar larvae (L5) of G. mellonella. Larval mortality rates and the median lethal time (LT50) were determined seven days after inoculation for each of these selected isolates. The median lethal concentration (LC50) was determined for a selection of isolates. Beauveria bassiana isolate A214b was the most effective, causing 100% mortality, with an LT50 of 2.64 days and an LC50 of 1.12 × 104 conidia mL−1. Two other promising isolates, A211 and A214a, belonging to B. bassiana, caused 100% mortality with LT50 values of 3.44 and 4.04 days, respectively. Mortality caused by Metarhizium isolates varied from 65.38% to 100%, with Metarhizium anisopliae isolate T331 causing 100% mortality with an LT50 of 3.08 days at an LC50 of 3.33 × 104 conidia mL−1. Trichoderma sp. isolates were the least pathogenic ones. Beauveria bassiana and Metarhizium isolates showed to be virulent against the model Lepidopteran G. mellonella and will be tested on S. frugiperda

    Attraction of <i>Frankliniella occidentalis</i> Females towards the Aggregation Pheromone Neryl (<i>S</i>)-2-Methylbutanoate and Kairomones in a Y-Olfactometer

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    An understanding of insect olfaction allows for more specific alternative methods of pest control. We evaluated the responses of the western flower thrips (WFT, Frankliniella occidentalis) in a Y-olfactometer to estimate gas-phase concentrations of the aggregation pheromone neryl (S)-2-methylbutanoate and known kairomones such as methyl isonicotinate, (S)-(-)-verbenone, and p-anisaldehyde. The gas-phase concentrations of these compounds were obtained from the release rates measured in dynamic headspace cells. The compounds were collected from the headspace using dried solid-phase extraction (SPE) cartridges and analyzed with a triple quadrupole GC-MS/MS. We observed that the aggregation pheromone significantly attracted WFT females at doses of 10 and 100 µg, whereas methyl isonicotinate and p-anisaldehyde significantly attracted WFT females at the highest dose. Verbenone did not produce any significant results. A completely different picture was obtained when the gas-phase concentrations were considered. The minimal gas-phase concentrations of the pheromone required to attract WFT females was 0.027 ng/mL, at least 100 times lower than that of the other two compounds. The relevance and implications of our results are discussed in light of the insect’s biology and pest management methods

    Fictions de l'intériorité

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    « Il n’y a aucune psychologie à supposer sur cette terre. Devenir individuel, c’est désirer, devenir conflictuel, devenir divisible infiniment, sans répit. Devenir de plus en plus déchiré », écrit Pascal Quignard. Il semblerait en effet qu’avec l’avènement d’un roman du réel, ouvertement documentaire et polyphonique, soulignant l’étrangeté, l’opacité, la mobilité et la pluralité du moi, lorsque ce n’est pas sa monstruosité, interrogeant avec scepticisme la question de l’identité narrative, la question de l’intériorité se soit profondément transformée, au point qu’elle puisse se dire comme celle d’une intériorité sans intériorité. Mais si le roman moderne est indissociable de formes pour dire dans sa complexité la vie intérieure, c’est qu’elle n’a sans doute pas disparu dans le monde aplati des récits contemporains, de leurs voix diffractées et spéculatives, où l’on peine parfois à discerner les frontières de la réalité et de ses représentations, de l’intime et de l’extime, du moi et de l’autre. Ne la retrouve-t-on pas lorsque le roman devient un lieu de réflexion sur la morale ordinaire et extraordinaire, une source de savoir sur le monde, que l’on pense aux polyphonies intérieures de Maylis de Kérangal ou Mathias Énard ? N’est-elle pas l’enjeu de récits qui explorent, avec d’autres problématiques que celles de la phénoménologie, la question des émotions, des affects et du sensible ? Qu’en est-il aussi des tentatives d’explorer la psyché des sans paroles, des marginaux ? Quelles sont les formes proposées par des écrivains aussi variés qu’Olivier Cadiot, Régis Jauffret, François Bon, Chloé Delaume, Olivia Rosenthal, Marie NDiaye notamment pour pénétrer et restituer ces voix ? Qu’en est-il de l’héritage d’écrivains comme Sarraute et Simon dont les propositions de psycho-récit ont pu faire objet d’exclusion dans un certain Nouveau Roman jouant la surface contre la profondeur ? Existe-il des propositions propres à la francophonie nourries de formulations particulières de l’identité intérieure ? Et que vient répondre la littérature aux sciences cognitives, qui semblent s’imposer comme paradigme scientifique dominant pour interpréter nos âmes ? C’est donc à cette « vie psychique » que ce dossier veut se consacrer. On se tournera pas ici vers les écritures du Moi – objet du numéro 4 de la revue – quelles soient directement autobiographiques ou auto-fictionnelles : il s’agira plutôt de voir ce que le roman écrit en français a pu proposer comme solutions techniques à la représentation littéraire de la vie mentale. C’est du côté du renouvellement du monologue, dans les finalités de la polyphonie, dans l’analyse du jeu énonciatif des subjectivités, dans l’effort pour dire le secret d’une individualité que nous chercherons les pistes d’une réflexion sur cet aspect fondamental de l’art du roman. Le souci de la vie intérieure ne signifie pas forcément le retour aux bonnes vieilles méthodes du roman psychologique traditionnel et ce sont des usages nouveaux que nous voulons mettre en lumière, quand bien même ils s’inscriraient dans une filiation ou dans un intertexte littéraire révélateur. Une telle perspective permettra d’interroger des œuvres variées, et on peut ajouter aux noms déjà cités ceux d’Arno Bertina, Nicole Caligaris, Jean-Paul Goux, Michel Houellebecq, Marie-Hélène Lafon, Hélène Lenoir, Laurent Mauvignier, Patrick Modiano, Wajdi Mouawad, Antoine Volodine, Julie Wolkenstein, etc

    Bioprospecting of a Metschnikowia pulcherrima indigenous strain for Chasselas winemaking in 2022 vintage

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    Interest in Metschnikowia (M.) pulcherrima is growing in the world of winemaking. M. pulcherrima is used both to protect musts from microbial spoilage and to modulate the aromatic profile of wines. Here, we describe the isolation, characterization, and use of an autochthonous strain of M. pulcherrima in the vinification of Chasselas musts from the 2022 vintage. M. pulcherrima was used in co-fermentation with Saccharomyces cerevisiae at both laboratory and experimental cellar scales. Our results showed that M. pulcherrima does not ferment sugars but has high metabolic activity, as detected by flow cytometry. Furthermore, sensory analysis showed that M. pulcherrima contributed slightly to the aromatic profile when compared to the control vinifications. The overall results suggest that our bioprospecting strategy can guide the selection of microorganisms that can be effectively used in the winemaking process
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