Aquifer conditions, not irradiance determine the potential of photovoltaic energy for groundwater pumping across Africa

Groundwater pumping using photovoltaic energy has the potential to transform water services in poorly served areas. Here we develop a numerical model that uses openly available data to simulate the abstraction capacities of photovoltaic water pumping systems across Africa. The first contribution of this article is the detailed design of the large-scale model to include realistic geological constraints on the depth of pumping and sub-hourly irradiance time series. The second one is the provision of results for the whole continent. We simulated results for three system sizes (100, 1000, 3000 Wp) and the daily pumped volumes were found to vary between 0.1 and 180 m3, depending on the size and location. We show that, for much of Africa, groundwater pumping using photovoltaic energy is constrained by aquifer conditions, rather than irradiance. Our results can help identify regions where photovoltaic pumping has the highest potential and help target large scale investments

Philosopher avec des enfants au quotidien : comment faire face à l'impromptu ?

Les questions des enfants apparaissent souvent déconcertantes aux adultes, même si en vérité, leur spontanéité témoigne d'un profond désir d'apprendre, de découvrir le monde. La philosophie n'est plus aujourd'hui réservée aux adultes. Les enfants ont désormais leur place et peuvent eux aussi s'adonner au plaisir de philosopher. La discussion à visée philosophique surgit alors comme un moyen pour l'enfant de se libérer de ses interrogations, de s'épanouir dans le monde dans lequel il vit et qu'il découvre un peu plus chaque jour. Mais comment les enseignants peuvent-il faire face à la spontanéité des élèves au quotidien ? Tel est l'enjeu de cette réflexion

Pharmacological and structural characterization of long-sarafotoxins, a new family of endothelin-like peptides: Role of the C-terminus extension

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La communication, dimension oubliée de l’intelligence économique

L’intelligence économique est une habileté à comprendre finement et globalement un environnement complexe et à prendre la bonne décision. Maîtrise de l’interaction, elle pose la question de l’action collective ou action organisée dans l’optique du couple information/action dont la clé se trouve dans la génération de connaissances actionnables. Transposition du terme anglo-saxon competitive intelligence, l’intelligence économique est officiellement née en France au début des années 90. Mais si l’ère des pionniers est bien terminée, tout indique que l’intelligence économique n’a pas encore atteint sa maturité. Maturité professionnelle mais aussi, et surtout, maturité intellectuelle ou académique. Car les errements théoriques expliquent en grande partie les défaillances pratiques. L’intelligence économique s’inscrit scientifiquement et pragmatiquement dans les sciences humaines et sociales. Née en dehors du cadre académique, elle s’y est néanmoins développée dans une logique de marginalité au carrefour de plusieurs disciplines : le couple sciences de gestion/sciences de l’information et de la communication pour le cœur mais aussi les sciences économiques, politiques, juridiques pour la périphérie et – bien que cela reste encore embryonnaire – la psychologie sociale ou la sociologie. Estimant que l’intelligence économique est encore à la recherche de ses fondamentaux et notamment de ses concepts opératoires (lien fort entre théorie et pratique), sa maturité implique le passage de l’information dite stratégique à la connaissance, du « savoir pour agir » au « connaître est agir ». Une évolution qui demande de mieux comprendre et d’intégrer pleinement l’aspect communicationnel d’une intelligence économique trop souvent limitée à la gestion de l’information, fût-elle qualifiée de stratégique, ou à une vision restreinte voire caricaturale du renseignement. Cette problématique est, selon nous, au cœur de l’intelligence économique qui n’est pas réductible à un ensemble d’outils ou de méthodes mais doit être également comprise comme une politique publique, un mode de pensée et même une culture. Evoquée bien sûr, effleurée sans doute mais rarement intégrée aux réflexions et pratiques de l’intelligence économique, la communication est le parent pauvre des pratiques d’intelligence économique et l’analyse communicationnelle apparaît comme la grande absente des recherches sur la question. Loin de la communication-commande, il s’agit pourtant bien de favoriser la communication-participation, la réponse se trouvant alors dans la notion fondamentale d’émergence : l’intelligence – c’est-à-dire la compréhension et la connaissance – qui émerge de l’organisation ne peut faire-émerger que si les individus font fonctionner les boucles récursives information, organisation et en particulier communication. D’autant que (ré)introduire l’analyse des processus communicationnels dans l’étude des démarches d’intelligence économique nous entraîne nécessairement à distinguer l’information et la connaissance. Une distinction aussi essentielle qu’insuffisamment développée