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    De grammatica gallica à grammaire françoise: UNE NOUVELLE DÉNOMINATION POUR UNE NOUVELLE DISCIPLINE ?

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    Que se passe-t-il lorsqu'une discipline, hĂ©ritiĂšre d'une longue tradition, change d'objet et de nom? Ainsi, Ă  la Renaissance quand Vars grammatica, hĂ©ritĂ©e de l'AntiquitĂ© grĂ©co-latine, prend pour objet les vernaculaires, et spĂ©ÂŹcifiquement le français, et que la grammatica gallica devient grammaire fran-çoisel Par le changement affichĂ© d'objet (la langue cible) et de mĂ©talangue, le passage de la grammatica latina Ă  la grammaire françoise dĂ©limite et autono-mise, Ă  partir d'un champ disciplinaire ancien et constituĂ©, une discipline nouÂŹvelle : la grammaire française (= la grammaire du français en français), qui tout Ă  la fois s'inscrit dans la tradition latine, antique et humaniste, et affirme son autonomie dans un nouveau champ disciplinaire, celui de la grammatisation des vernaculaires.Dans cette communication, nous examinerons donc, Ă  partir d'un ensemble d'ouvrages allant principalement de Palsgrave (1530) et Sylvius (1531) Ă  Maupas (1607), comment le passage de grammatica Ă  grammaire marque une redĂ©finition de la discipline 'Grammaire', et donc dans quelle mesure la «novation des mots» (Du Bellay) va de pair avec la rĂ©novation des savoirs. AprĂšs un bref inventaire des titres et des types d'ouvrage, nous examinerons successivement ce qui a trait Ă  la mĂ©talangue, Ă  la langue-cible et Ă  la discipline elle-mĂȘme

    Manuel Álvares

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    Trata-se da "notice" sobre Manuel Álvares, gramĂĄtico da escola eborense, e a sua gramĂĄtica latina, produzida para o Projecto "Corpus reprĂ©senatif des grammaires et des traditions linguistiques", sediado em Paris VII e inicialmente publicado na revista H.E.L. - Histoire ÉpistĂ©mologie Langage

    Alessandra Mosca, Terminologie grammaticale comparative et historique du français et de l’italien : autour de l’adjectif.

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    ThĂšse rĂ©alisĂ©e en co-tutelle entre l’École doctorale de linguistique française de Brescia et l’École doctorale de linguistique thĂ©orique, descriptive et automatique, universitĂ© Paris Diderot, et soutenue le 1er avril 2011 Ă  Brescia, 423 p. dont bibliographie (17 p.), annexes (67 p.), deux index (rerum et nominum). Le jury Ă©tait composĂ© de : Nadia Minerva, professeure Ă  l’universitĂ© de Catane, prĂ©-rapportrice et rapportrice ; Bernard Colombat, professeur Ă  l’universitĂ© Paris Diderot, co-direct..

    L’hĂ©ritage du modĂšle latin dans les grammaires françaises Ă  la Renaissance

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    La grammaire française a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par un transfert Ă  partir de la grammaire latine, ce qu’on peut appeler un « transfert de technologie ». Les deux sources principales d’inspiration ont Ă©tĂ© deux artes antiques : l’Ars Donati (IVe s.) et l’Ars Prisciani (VIe s.), auxquelles s’est ajoutĂ© un apport mĂ©diĂ©val. L’objet de cet article est d’évaluer l’importance du latin et des sources latines dans la constitution des premiĂšres grammaires françaises, notamment les grammaires de FLE. Dans un premier temps, la question du latin est examinĂ©e en rapport avec une typologie des ouvrages. Le latin est important en ce qu’il reste la mĂ©talangue de beaucoup d’ouvrages de FLE, mais aussi en ce que la description de la langue française est le plus souvent rapportĂ©e, de façon diffĂ©rentielle, Ă  la description traditionnelle du latin en latin. Dans un second temps, sont examinĂ©s deux cas de transfert : (1) la subdivision, dans la classe nominale, en substantif et adjectif, une subdivision qui est apportĂ©e par la grammaire mĂ©diĂ©vale et qui vient interfĂ©rer avec la division initiale entre noms propres et noms communs ; (2) le traitement du pronom pour lequel il existait dĂ©jĂ  dans la grammaire antique, chez Donat et chez Priscien, une diffĂ©rence dans les dĂ©finitions, et donc dans la rĂ©partition des items.French grammar was created by a transfer from Latin grammar, what one might call a “technology transfer”. The two main sources of inspiration were two ancient artes: Ars Donati (4th Century) and Ars Prisciani (6th Century), supplemented by a medieval contribution. The purpose of this paper is to evaluate the importance of the Latin language and Latin sources in the creation of the first French grammars, notably grammars for FLE (Français Langue ÉtrangĂšre). In the first section, the question of Latin is examined in relation to a typology of grammars. Latin is important because it is the metalanguage used in many FLE books, but also because the description of the French language is most often contrasted with the traditional description of Latin in Latin. In the second section, two cases of transfer are considered: (1) the subdivision of the nominal class into substantives and adjectives, a contribution of medieval grammar which interfered with the initial division into proper names and common nouns; (2) the treatment of the pronoun, which Donatus and Priscian defined differently, resulting in a different distribution of items

    Paola Ruozzi, De l’ablatif absolu latin aux prĂ©positions impropres, sous le signe de la continuitĂ© fonctionnelle : quels aboutissements en français ?

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    ThĂšse rĂ©alisĂ©e en co-tutelle entre l’École doctorale de linguistique française de Brescia et l’École doctorale de linguistique thĂ©orique, descriptive et automatique, universitĂ© Paris Diderot, et soutenue le 1er avril 2011 Ă  Brescia, 646 p. Le jury Ă©tait composĂ© de : Maria Colombo Timelli, professeure Ă  l’universitĂ© de Milan, co-directrice ; Nadia Minerva, professeure Ă  l’universitĂ© de Catane, prĂ©-rapportrice, rapportrice et prĂ©sidente du jury ; Sophie PrĂ©vost, chargĂ©e de recherche HDR au CNRS..

    Les figures de construction et la crĂ©ation d’une syntaxe des accords complexes dans l’histoire de la grammaire latine

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    Cet article a pour objet d’étudier la crĂ©ation et le dĂ©veloppement de la notion de figure de construction dans l’histoire de la grammaire latine. Il Ă©tudie le rĂ©seau des figures de construction Ă  la Renaissance en montrant que leur origine remonte Ă  la grammaire antique (Donat et Priscien notamment). Prolepse, syllepse, zeugme et synthĂšse fonctionnent en complĂ©mentaritĂ© pour rendre compte de constructions complexes ou jugĂ©es dĂ©viantes, par rapport Ă  ce qui est reconnu comme un accord simple ou normal. La figure joue ainsi le rĂŽle d’un outil proprement mĂ©talinguistique qui permet de dĂ©river des structures complexes Ă  partir d’énoncĂ©s simples, avant de se diluer dans les rĂšgles de la syntaxe d’accord.The purpose of this article is to study the origin and development of the notion of figura constructionis in the history of Latin grammar. The paper examines the network of figures of syntax in the Renaissance and shows that their origin dates back to ancient grammars (Donatus and Priscian in particular). Prolepsis, syllepsis, zeugma and synthesis were used to account for complex or so-called deviant constructions in contrast with what is considered to be simple or normal agreement. Figures of syntax thus served as metalinguistic tools for the derivation of complex structures from simple sentences and clauses, before eventually being absorbed into the rules governing syntactic agreement

    Faut-il réutiliser les concepts linguistiques du passé ? Un regard rétrospectif sur le prédicat

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    Cet article a pour objet d’étudier l’histoire de la notion de prĂ©dicat, et surtout son absence pendant de longs siĂšcles dans la tradition grammaticale occidentale. En effet, alors qu’Aristote fournissait les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  une opposition entre « ce qu’on pose dessous », sujet ou substrat (hupokeimenon), et « ce qu’on en dit » (kategorĂȘma), les grammairiens, Ă  la diffĂ©rence des logiciens, ont longtemps privilĂ©giĂ© une analyse des relations qu’entretiennent les classes de mots distinguĂ©es par leurs « accidents » ou propriĂ©tĂ©s spĂ©cifiques. Les grammairiens mĂ©diĂ©vaux ont nĂ©anmoins Ă©prouvĂ© le besoin de rĂ©introduire l’opposition ancienne sous la forme suppositum (suppĂŽt) vs appositum (appĂŽt), mais la dĂ©finition de ce dernier ne s’est pas stabilisĂ©e, puisque l’appĂŽt a pu dĂ©signer soit le verbe soit le nom qui suit le verbe. Port-Royal a proposĂ© une analyse de la proposition en sujet vs attribut joints par une « liaison » constituĂ© par le « verbe substantif » (le verbe ĂȘtre) considĂ©rĂ© comme la matrice de tous les verbes. Au XXe siĂšcle, ce sont des linguistes comme C. Bally ou C.-A. Sechehaye qui ont revendiquĂ© que la phrase de base devait ĂȘtre analysĂ©e en sujet et prĂ©dicat.The purpose of this article is to study the history of the notion of predicate, and especially its absence for many centuries from the Western grammatical tradition. While Aristotle provided the elements necessary for an opposition between "what one puts underneath", subject or substrate (hupokeimenon), and "what one says about it" (kategorema), grammarians, unlike the logicians, for a long time privileged an analysis of the relations between the word classes distinguished by their "accidents" or specific properties. Medieval grammarians nevertheless felt the need to reintroduce the old opposition between suppositum and appositum, but the definition of the latter did not become fixed, since the appositum could designate either the verb or the noun following the verb. Port-Royal proposed an analysis of the proposition into subject vs. attribute joined by a "liaison" (link) constituted by the verb to be ("substantive verb"), considered as the matrix of all verbs. In the 20th century, it was linguists such as C. Bally or C.-A. Sechehaye who claimed that the basic sentence should be analyzed into subject and predicate

    Alessandra Mosca, Terminologie grammaticale comparative et historique du français et de l’italien : autour de l’adjectif.

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    ThĂšse rĂ©alisĂ©e en co-tutelle entre l’École doctorale de linguistique française de Brescia et l’École doctorale de linguistique thĂ©orique, descriptive et automatique, universitĂ© Paris Diderot, et soutenue le 1er avril 2011 Ă  Brescia, 423 p. dont bibliographie (17 p.), annexes (67 p.), deux index (rerum et nominum). Le jury Ă©tait composĂ© de : Nadia Minerva, professeure Ă  l’universitĂ© de Catane, prĂ©-rapportrice et rapportrice ; Bernard Colombat, professeur Ă  l’universitĂ© Paris Diderot, co-direct..

    Ueber das Stottern und andere Sprachgebrechen

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