20 research outputs found

    Art, artiste, artisan. Introduction.

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    International audienceCe texte introduit un volume collectif. Sans pour autant proposer une lecture linéaire ou évolutionniste du phénomène artistique, le présent ouvrage interroge ces trois catégories, art, artiste, artisan, à travers le prisme de l’histoire de l’art et de l’archéologie. L’ambition affichée consiste plutôt à déconstruire l’idée d’une appréhension universelle de l’art qui ne serait forgée que par la tradition occidentale ou par ses catégories habituelles.Redonner une place aux acteurs de la production artistique, en s’interrogeant sur leur statut social, sur leurs pratiques techniques, leurs savoir-faire ainsi que sur la perception que nous en avons comme sur la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes, en sont les lignes directrices. On y explore la frontière entre technique et esthétique, entre création et production, avec le souhait de se rapprocher d’une anthropologie de l’art, encore très timide dans le champ de l’histoire de l’art. Cette publication aborde différents volets, théoriques, offrant un cadre de réflexion, ou au contraire appliqués aux aires chrono-culturelles habituelles, proposant des éclairages précis. Plusieurs types de sources sont sollicités en fonction des périodes : sources directes (objets, écrits, enquête orale, etc.) ou indirectes (parallèles ethnographiques, modèles, etc.).Portée par la section d’antique du département d’histoire de l’art et d’archéologie de l’université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand 2), cette publication s’inscrit dans une dynamique de réflexion collective et transdisciplinaire qui caractérise les travaux menés dans le cadre de l’axe “Dynamiques culturelles et artistiques” du CHEC (Centre d’Histoire “Espaces et Cultures” de l’université Blaise Pascal). À cet égard, elle rassemble les travaux de ses enseignants-chercheurs, toutes périodes confondues et accueille ceux de collègues d’institutions proches

    An Anatolian Perspective for Lycian Art? Remarks on the Historiography of Lycian Art Studies (19th–21st Centuries AD)

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    International audienceAncient Lycia was located in Southern part of Anatolia. Lycian art is mainly composed of sculpture, with an important corpus dating to between the 6th and the 4th centuries BC. Lycia was included in the Persian Empire from the middle of the 6th century BC to the conquest of Alexander the Great, and throughout this period maintained relations with the Ancient Greek world. Recent studies on Lycian art have enlightened the fact that an Anatolian background was ingeniously mixed with borrowings from Greek and Oriental visual cultures. Based on this Lycian example, the paper proposes to reflect on the contemporary perception of historiography. With a focus on carving style and iconography, it aims at developing three main themes: the impact of the 19th-century European cultural history on the reception of Lycian stone monuments and sculpture; the impact of traditional academic fields on the way of studying Lycian art; an emerging, new and broader perspective that restores importance to the Anatolian background. The two monuments that served us as a basis for our reflection are: the so-called “Harpy tomb” and “Nereid Monument” from Xanthos

    Des Néréides aux Eliyãna entre réception et élaboration des statues d’entrecolonnement du tombeau d’Arbinas de Xanthos (Lycie)

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    International audienceThis article leads a discussion about the interpretation of the intercolumnar statues of the tomb of Arbinas at Xanthos (ca. 390-380 BC). After a detailled description of the stylistic and iconographic specificities of these statues, the author recalls the history of their reception since the 19th century and the emergence of the name “Nereid Monument”. Stylistic parallels with Greek sculpture are significant; however, the iconographic gap with Greek representations of Nereids, and some inscriptions lead the author to sustain the idea of a representation of the Lycian deities named Eliyãna that enlightens an Anatolian background. This perspective is supported by a proximity to Hittite and Neo-Hittite iconography.Cet article discute l’interprétation des statues d’entrecolonnement du tombeau d’Arbinas de Xanthos (vers 390-380 avant J.-C.). Après avoir détaillé les caractéristiques stylistiques et iconographiques des statues, l’auteur rappelle l’histoire de leur réception depuis le XIXe siècle et la naissance du nom « monument des Néréides ». Si des parallèles stylistiques avec la sculpture grecque sont évidents, les écarts iconographiques avec les images grecques de Néréides et une série d’inscriptions conduisent l’auteur à défendre l’idée de la représentation des divinités lyciennes nommées Eliyãna, qui révèle la permanence d’un substrat anatolien. Cette lecture est étayée par une proximité avec les iconographies hittite et néo-hittite

    Images et société en Lycie au VIe siècle avant J.-C. : le pilier d’Isinda et son programme iconographique

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    International audienceThe reliefs of the pillar tomb from Isinda belong to the earliest group of Lycian images known at the present time. The iconographic and stylistic choices reveal the values, the social and political views of the tomb owner. This Anatolian « nobleman » or « dynast » is deliberately open to Greek culture. The pillar tomb from Isinda, in the same way as the other pillar tombs with an iconographic programme known from central Lycia, is the result of the emulation among the members of the upper strata of Lycian society. Concurrently, it comes from their project of assertion in a new political background, the Persian empire, during the last quarter of the VIth century B.C.Le décor sculpté du pilier funéraire d’Isinda compte parmi les premières images produites en Lycie connues à ce jour. Les choix iconographiques et stylistiques sont l’expression des valeurs, des ambitions sociales et politiques du commanditaire. Ce dernier, potentat ou « dynaste » de culture anatolienne, s’ouvre à dessein à la culture grecque. Le pilier d’Isinda, à l’instar des autres piliers de Lycie méridionale centrale dotés d’un véritable programme iconographique, naît d’une émulation au sein des élites lyciennes, et d’une volonté d’affirmation dans un nouveau cadre politique, celui de l’empire perse, dans le dernier quart du VIe siècle av. J.-C

    Entre répertoires anatolien, grec et perse: la transmission des motifs iconographiques en Lycie (VIe s. - IVe s. avant J.-C.)

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    International audienceBased on significant examples belonging to Lycian sculpture and wall painting, this paper aims at studying modes and contexts of iconographic patterns’ transmission to Lycia. It points out different phenomena, such as : borrowings (sometimes for the same design) from foreign arts, Greek or Persian ; the translation of iconographic patterns originally present on other media into stone ; the geographical and chronological gap between Lycian images and probable models ; the adaptations and reinterpretations of iconographic patterns ; the Greek style impact.En s’appuyant sur des exemples significatifs puisés dans la sculpture et la peinture murale lyciennes, cet article propose d’interroger les modes et les contextes de la transmission des motifs iconographiques en Lycie. Elle met en évidence plusieurs phénomènes : les emprunts, concomitants ou non au sein d’un même décor, à des répertoires culturels étrangers, grec ou perse ; la traduction dans la pierre de motifs originellement portés par des supports de nature variée ; l’écart géographique et chronologique entre des images lyciennes et de possibles modèles ou sources d’inspiration ; les adaptations et les réinterprétations des motifs iconographiques ; l’impact du style grec

    Circulation et production d’images : autour de la question de l’identité lycienne

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    International audienceA partir de l’examen détaillé de plusieurs exemples, l’auteur démontre le caractère original des images lyciennes et comment les questions d’échanges et d’identité s’y rencontrent. Le décor des monuments sculptés lyciens trahit des emprunts aux répertoires iconographiques grec et perse, mais ces emprunts peuvent être partiels, les motifs sont parfois adaptés et juxtaposés d’une manière inédite ; ils trouvent leur sens dans le contexte local. Ceci peut s’accompagner d’un changement de support. Ce processus est à interpréter dans le contexte culturel, religieux et social lycien et dans le cadre du fonctionnement identitaire lycien. Si l’examen des images lyciennes et les comparaisons avec celles d’autres corpus antiques font clairement ressortir cet état de fait, l’archéologie lycienne a peu offert jusqu’à aujourd’hui d’éléments matériels qui éclairent pleinement la transmission de tous les motifs (son mode et ses acteurs). L’exemple lycien nourrit ainsi de nombreuses questions sur les processus d’échanges et de création d’artefacts, autour de la mobilité des artisans et de la circulation de « cartons » ou modèles, dans les mondes méditerranéens anciens

    Art History within Anatolian Studies. An Approach to Lycian Images

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    International audienceLycia is an area of Southern Anatolia famous for its stone monuments and sculpture, dating to between the 6th and the 4th centuries BC, under Achaemenid rule of Anatolia. The geographical and historical context of Lycia, and a cultural history with signs of an outward-looking attitude to Greek culture, has meant that many academic treatises have focused either on the Greek elements in Lycian art or on the Persian ones (see for example: Jacobs 1987). Lycian art is thus often seen as a “peripheral” phenomenon to Greek and/or Persian art. The history of Lycian studies, more specifically the field of Lycian sculpture, is heavily dominated by traditional academic fields. Accordingly, Lycian studies have long been promoted by Hellenists, and sometimes Orientalists, but much less by Anatolia specialists. This paper will focus on historiography and methodology. It will develop a methodological and conceptual approach that can be used to study images in specific Lycian and Anatolian contexts, allowing us to reassess the concepts of “Hellenization” and “Iranization”. “Images” are understood as figurative representations. From an art historical vantage point, this paper aims to illustrate how iconography and iconology can improve our knowledge of Lycian culture and history during the 1st millennium BC, and highlight the fact that Lycian culture is an original Anatolian culture

    Lydian and Lycian arts in the context of Achaemenid Anatolia: a comparative approach

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    Actes du colloque "Archaeology and history of Lydia from the Early Lydian period to Late Antiquity (eighth century BC – sixth century AD)", 17-18 mai 2017, Dokuz Eylül University (Izmir, Turquie), édités par Ergün Laflı et Guy LabarreInternational audienceThe paper proposes a comparative examination of Lydian and Lycian sculpture and wall painting, based on style and iconography. Lydian and Lycian cultures shared a number of common features, however each one had its own identity. Both Lydian and Lycian figurative representations came about through an eclectic creative process, mixing local, Anatolian, Greek and Persian or Near Eastern elements. In both cases, it was a constantly-evolving process. Thanks to a selection of guenine examples dated from the sixth to the fourth century B.C., the author demonstrates that these elements could be mixed in different ways in Lydia and in Lycia. A diversity did exist and the Achaemenid rule didn’t prevent this creative process

    Stone Reliefs and the Evidence of Dance in Ancient Lycia. Methodological Issues and Framework for a Reflection.

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    International audienceStone reliefs dated at the 5th and 4th c. BCE are the main sources for the study of dance in ancient Lycia (a region in southwestern Anatolia). This paper aims to provide an analysis of the specificity of this Lycian corpus in order to delineate a methodological framework. Our reflection is based on a selection of significant examples: an archaeological approach adapted to the Lycian context, including iconography and iconology, is presented. The study of dance practices in ancient Lycia raises special issues concerning cultural transfers and funerary context. The paper attempts to provide key elements for the understanding of their close connection with research on dance in ancient Lycia
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