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    Le vécu du diagnostic et de la phase thérapeutique initiale par les personnes atteintes de pathologies cancéreuses : quels rÎles pour la médecine générale au prisme des inégalités sociales de santé ?

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    The general practitioner is the main actor in the organisation of primary care, as defined by the laws in force, both nationally and internationally. However, its role in the care of cancer patients remains both fluctuating, depending mainly on the social position of the patients, and difficult to identify, both in terms of time and context. A series of studies have been carried out to try to better understand the role of the general practitioner in the initial management of cancer, i.e. from the diagnostic period to the therapeutic phase itself. An initial qualitative study of 83 people with cancer (PWC) identified the main ways in which the health care system was used and what roles the general practitioner could play in these situations. A second qualitative component with health professionals, including general practitioners, clarified these roles, while a quantitative component was conducted to describe from cancer patient records the modalities of using a general practitioner. The trajectories of PWC were all the more marked by endurance logics as they were socially disadvantaged or from working class backgrounds. We also observed how the difficulties related to the patient's work were burdened by intersectionality logics. From a complete absence in the trajectories of some PWCs to a major role for others, the discovery of cancer and follow-up during the initial therapeutic phase, defining the role that the general practitioner can play requires an analysis of the entire spectrum of possible interventions, of which heterogeneity remains the rule. Nevertheless, during the two main phases, the peri-diagnostic phase and the initial therapeutic phase, the general practitioner is defined by the practice of interface medicine. This interface is temporal, making it possible to support the PWC in the biographical rupture particularly heavy with consequences in cancer pathology. But it is also spatial, being able to support the PWC in referring to the oncology care team, then when anti-cancer treatments are used, to the professionals in charge of this specificity. Like any interface, it is only visible to PWCs when it is crossed and remains in the shadows before and after, at home and in hospital. The issue then becomes that of communication, or how the general practitioner is able, through his knowledge, skills, posture and words, to forge sufficiently strong links to help the patient in his quest for recovery and in his work of physical, psychological and social reconstruction.Le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste est le principal acteur de l’organisation des soins primaires, tel que dĂ©fini par les textes en vigueur, aussi bien sur le plan national qu’international. Son rĂŽle dans la prise en charge des patients atteints de cancer reste pour autant Ă  la fois fluctuant, en fonction principalement de la position sociale des patients, et difficile Ă  cerner, tant sur le plan temporel que contextuel. Un emboitement d’études a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© pour tenter de mieux comprendre le rĂŽle du mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste dans la prise en charge initiale du cancer, c’est Ă  dire de la pĂ©riode diagnostique Ă  la phase thĂ©rapeutique Ă  proprement parler. Une premiĂšre Ă©tude qualitative menĂ©e auprĂšs de 83 personnes atteintes de pathologies cancĂ©reuses (PAPC) a permis de cerner les principales modalitĂ©s d’utilisation du systĂšme de soins et de dĂ©finir quels rĂŽles le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste pouvait prendre au cours de ces situations. Un deuxiĂšme volet qualitatif menĂ© auprĂšs de professionnels de santĂ©, dont des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, a permis de clarifier ces rĂŽles, tandis qu’un volet quantitatif a Ă©tĂ© menĂ© pour dĂ©crire Ă  partir de dossiers de patients atteints de cancer les modalitĂ©s du recours au mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. Les trajectoires de PAPC Ă©taient d’autant plus marquĂ©es par les logiques d’endurance qu’ils Ă©taient socialement dĂ©favorisĂ©s ou issus de milieux populaires. Nous avons Ă©galement observĂ© comment les difficultĂ©s liĂ©es au travail du patient Ă©taient grevĂ©es par des logiques d’intersectionnalitĂ©. D’une absence complĂšte dans les trajectoires de certaines PAPC Ă  un rĂŽle majeur pour d’autres, la dĂ©couverte du cancer et dans le suivi durant la phase thĂ©rapeutique initiale, dĂ©finir le rĂŽle que peut prendre le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste demande Ă  analyser l’ensemble du spectre d’intervention possible, dont l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© reste la rĂšgle. Il n’en reste pas moins qu’au cours des deux principaux temps que sont la phase pĂ©ri-diagnostique et la phase thĂ©rapeutique initiale, le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste se dĂ©finit par la pratique d’une mĂ©decine d’interface. Cette interface est temporelle, permettant d’accompagner la PAPC dans la rupture biographique particuliĂšrement lourde de consĂ©quence dans la pathologie cancĂ©reuse. Mais elle est aussi spatiale, pouvant accompagner la PAPC dans l’adressage vers l’équipe de soins oncologiques, puis lorsque les traitements anti-cancĂ©reux sont utilisĂ©s, vers les professionnels en charge de cette spĂ©cificitĂ©. Comme toute interface, elle n’est visible pour les PAPC qu’au moment oĂč elle est traversĂ©e et demeure dans l’ombre avant et aprĂšs, Ă  domicile et Ă  l’hĂŽpital. L’enjeu devient alors celui de la communication, oĂč comment le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste est en capacitĂ©, par ses connaissances, ses compĂ©tences, sa posture et ses mots de tisser des liens suffisamment forts pour aider le patient dans sa quĂȘte de guĂ©rison et dans son travail de reconstruction Ă  la fois physique, psychologique et social

    L'information des patients sur les effets indésirables des médicaments

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    Prévalence du syndrome des ovaires polykystiques dans trois cabinets de médecine en ßle de France

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    Les futurs mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes sont-ils prĂȘts Ă  participer Ă  la filiĂšre universitaire de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale ?

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