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À la recherche du Levant perdu : des écrivains d’Israël racontent l’Égypte
Romanciers israéliens originaires d’Égypte. De nombreux romans écrits par des Israéliens d’origine égyptienne – Nisim Zohar, Itzhak Goren–Gormezano et Ronit Matalon – ont été publiés depuis la fin des années 70. Ils racontent tous des histoires autobiographiques similaires : la vie simple et confortable en Égypte dans les années 40-50, le départ, la complexe d’intégration dans le melting pot israélien et la dislocation des familles. Tous ces récits se concentrent sur la mémoire et l’identité. Pour Zohar, c’est une question de souvenirs, pour Goren–Gormezano, il s’agit de nostalgie. Pour Matalon, le problème est la formation d’une identité israélienne, qui n’éradiquerait pas le passé égyptien, mais l’intégrerait dans une nouvelle construction, allant dans le sens d’une entente moyen-orientale, basée sur la vision d’une durable culture de tolérance dans la région.Novels, written by Israeli of Egyptian origin – Nisim Zohar, Itzhak Goren–Gormezano and Ronit Matalon – have been published since the late 1970's. They all tell similar autobiographical stories: the easy and comfortable life in Egypt during the 1940-50's, the departure, the complex integration in the Israeli melting pot and the dislocation of the families. All these narratives are focused on memory and identity. For Zohar it is a question of remembrance, for Goren-Gormezano it is nostalgia and mourning for the past. For Matalon the issue is the formation of an Israeli identity, that does not eradicate the Egyptian past but integrates it in a new construction, going towards a Near-Eastern understanding, based on the vision of the long lasting tolerance culture in that area.מאז 1970 יצאו לאור בישראל רומנים שחוברו על ידי סופרים יוצאי מצרים: ניסים זוהר, יצחק גורן גורמנזו ורונית מטלון. שלושתם מספרים סיפור אוטוביוגראפי דומה: החיים הנוחים במצרים בשנות הארבעים והחמישים, העזיבה והפרידה, ההיקלטות המורכבת בישראל ומיקומן מחדש של המשפחות. עבור זוהר מדובר בסיפור זכרונות, גורן גורמנזו מתגעגע לעבר ומבכה אותו ואילו מבחינת מטלון, עיקרו של דבר הוא שאלת הזהות הישראלית ומיקומה בתובנה טולראנטית של המזרח התיכון
Israël 1967-1977 : Les grandes mutations au gré des guerres
International audienceLES GRANDES MUTATIONS AU GRÉ DES GUERRES « Mesdames, Messieurs, [c'est] un retournement. Une révolution se produit en Israël. L'arrivée du MaHaL 1 en première position. [C'est] La fin de l'hégémonie du mouvement ouvrier depuis de nombreuses années » 2
À la recherche du Levant perdu : des écrivains d’Israël racontent l’Égypte
Novels, written by Israeli of Egyptian origin – Nisim Zohar, Itzhak Goren–Gormezano and Ronit Matalon – have been published since the late 1970's. They all tell similar autobiographical stories: the easy and comfortable life in Egypt during the 1940-50's, the departure, the complex integration in the Israeli melting pot and the dislocation of the families. All these narratives are focused on memory and identity. For Zohar it is a question of remembrance, for Goren-Gormezano it is nostalgia and mourning for the past. For Matalon the issue is the formation of an Israeli identity, that does not eradicate the Egyptian past but integrates it in a new construction, going towards a Near-Eastern understanding, based on the vision of the long lasting tolerance culture in that area
De la Restauration au Second Empire : quatre consuls, une seule politique (1843-1868)
L’installation d’un consulat de France à Jérusalem le 20 juillet 1843 correspond, à deux ans près, à la fin de l’aventure égyptienne dans la région. La défaite d’Ibrahim Pacha en 1841 marque l’échec d’une ambition stratégique française dans le processus de démantèlement de l’Empire ottoman. La France, à partir de ce moment, aura pour objectif prioritaire de se réinsérer dans le concert des grandes puissances. Un besoin d’autant plus pressant que la conquête de l’Algérie est loin d’être achevé..
La presse hébraïque, un vecteur de l’entrée des Juifs dans la modernité
The Hebrew press and its development are the product and, at the same time, one of the vectors of the Haskala. The Jewish Enlightenment marks the entry of the Jews into modernity. These newspapers appear in a period when the Jewish world is in effervescence. We count approximately 250 titles until the end of the 19th century. The press quickly becomes a major mode of expression which extends to the whole European Judaism, essentially in Eastern Europe. At the same time, newspapers appear in Palestine, forming a press, which evolves also within the orbit of the Enlightenment, however with one important distinctive feature: it becomes an eretz-Israeli national press
JAFFA -LE PORT DE JERUSALEM AU XIX e SIECLE
International audiencePetite bourgade côtière au XVIII e siècle, Jaffa connaît un premier essor au cours de la première moitié du XIX e siècle pour devenir par la suite la deuxième ville de la Palestine. Cette localité alors entourée d'une muraille et d'un fossé est située au sommet d'une colline, avec une seule porte ouvrant sur la route de Jérusalem et que l'on ferme chaque soir. "Jaffa ne présente qu'un méchant amas de maisons rassemblées en rond, et disposées en amphithéâtre sur la pente d'une côte élevée. Les malheurs que cette ville a si souvent éprouvés y ont multiplié les ruines. Un mur qui par ses deux points vient aboutir à la mer, l'enveloppe du côté de terre, et la met à l'abri d'un coup de main. "Des caïques s'avancèrent bientôt de toutes parts pour chercher les pèlerins : le vêtement, les traits, le teint, l'air de visage, la langue des patrons de ces caïques m'annoncèrent sur-le-champ la race arabe et la frontière du désert 1 ." C'est en ces termes que Chateaubriand décrit son premier contact avec la terre sainte, en octobre 1806. On peut estimer qu'il s'agit là de l'archétype de la représentation de la terre sainte, qui sera largement répandue dans l'opinion publique occidentale tout au long du XIX e siècle. On observe que le premier paragraphe est simplement descriptif et sans doute conforme à la réalité. Mais immédiatement après, c'est l'exotisme qui devient le prisme à travers lequel cette terre est regardée. Un exotisme qui occulte la vie réelle de la Syrie Palestine et la transformation qu'elle connaîtra en quelques décennies, sous l'influence contradictoire et multiforme des rapports de forces s'établissant entre l'empire ottoman et les grandes puissances. Jaffa est l'un des éléments clé de cette mutation
L'historiographie israélienne, recherche historique et mémoire nationale
International audienceEn 1987, Benny Morris publie The Birth of the Palestinian refugee problem, une analyse des origines de l'exode palestinien lors de la guerre de 1948 (la guerre d'Indépendance pour les Israéliens), ébranlant l'une des certitudes israéliennes relative à la fondation de l'État, celle de la fuite de la population arabe de Palestine. L'auteur ouvre ainsi le débat sur ce qu'il désigne sous les termes de nouvelle historiographie israélienne. Cet ouvrage, avec d'autres, lance la réflexion sur l'écriture de l'histoire qui, pendant les premières quarante années d'existence de l'État, n'a été l'objet d'aucune étude critique, une époque où le récit historique national consistait en un corpus globalement homogène, celui de la construction de l'État hébreu, État-refuge pour les Juifs du monde entier. Le débat qui s'ensuit dépasse largement l'université et met en effervescence l'espace public tout en plaçant la vie sociopolitique dans la perspective d'une problématique à plusieurs variables, en rupture avec la narration traditionnelle. La société israélienne est, de la sorte, pressée à repenser son passé, à la lumière des réalités des années 1980, celles de la fin de l'hégémonie travailliste et de la première guerre du Liban. Jusque-là, l'histoire israélienne s'inscrivait dans la démarche traditionnelle de l'historiographie juive moderne telle qu'elle s'est constituée à partir de la Wissenschaft des Judentums (les sciences du judaïsme) dans la deuxième moitié du XIX e siècle. Il s'agissait alors pour la première fois d'inscrire les Juifs dans la temporalité, à l'aide d'outils scientifiques (confection de lexiques, de bibliographies, travail sur des sources premières, etc.) en se détachant d'une mémoire collective portée par la religion et ses pratiques. L'objectif était de se défaire du poids de la diaspora comme appréhension de la permanence juive pour s'insérer dans le processus évolutif européen contemporain, marqué par la rationalité, et dont l'invention de la notion d'État-nation est l'un des corollaires. Auparavant, le binôme exildiaspora rend l'historiographie inutile et seule la mémoire du passé précédant l'exil avait la fonction déterminante dans la constitution d'une conscience communautaire. La notion de diasporaconséquence la destruction du 2 e templeest en effet l'élément constitutif de l'appartenance des Juifs à une communauté. La bible devenait le récit intemporel, la base même de la mémoire collective. Le sens historique de la diaspora est qu'à partir de son avènement, les juifs n'avaient plus d'histoire commune. Ils avaient un sens commun de l'histoire mais pas une histoire commune. La naissance de l'historiographie juive, en symbiose avec les Lumières juives (Haskala), est suscitée par une perception nouvelle du temps présent, celui de l'émancipation accordée par les pouvoirs politiques ouvrant l'intégration des juifs dans l'histoire. (YERUSHALMI 1991, FRANKEL 2002/3, RAZ-KARKOTZKIN 200
Meetresultaten OSM-meting t.b.v. morfologisch onderzoek Voordelta Oosterschelde: Geul van de Banjaard, 26 juni t/m 23 juli 1989
Meetresultaten OSM-meting t.b.v. morfologisch onderzoek Voordelta Oosterschelde, Geul van de Banjaard 26 juni t/m 23 juli 1989Deltawerken, Oosterscheld