108 research outputs found

    Anaïk PIAN, Aux nouvelles frontières de l’Europe. L’aventure incertaine des Sénégalais au Maroc

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    Selon un rapport de Médecins sans frontières (2005) – cité par l’auteur – entre six et quinze mille migrants sub-sahariens en situation irrégulière seraient au Maroc dont les principales nationalités seraient représentées par les Nigérians, Maliens suivis des Sénégalais et Congolais. L’ouvrage nous enseigne des expériences migratoires de Sénégalais transitant par le Maroc avec comme enjeu principal le passage clandestin en Europe. C’est précisément dans cette optique que les migrants originai..

    La Méditerranée : dernière frontière avant l’Europe

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    « La frontière réservée aux élus, nous la toucherons du doigt » « Nous ferons cela parce que nous n’avons pas les moyens de faire autrement » « On nous refuse l’existence et dans le même temps, on nous interdit de nous en aller» « Ailleurs est un marteau qui frappe sur chacun de nous » Salim Jay De Gibraltar à Beyrouth, la Méditerranée qui s’étend approximativement d’est en ouest sur 3 800 km, est une mer de « jonction entre les trois masses continentales de l’Europe, de l’Asie et de l’Afriqu..

    Franchir les dispositifs établis par Frontex. Coopérations policières transfrontalières et refoulements en mer Égée

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    Depuis le milieu des années 2000, les gouvernements européens ont mis en place une agence – Frontex – visant à coordonner et mutualiser les opérations de surveillance aux frontières extérieures de l’Union européenne. Un de ses principaux objectifs est de lutter contre l’immigration dite irrégulière. En s’intéressant au durcissement des contrôles migratoires et notamment à ceux qui sont développés dans la région de la mer Égée, à la frontière entre la Grèce et la Turquie, il s’agit de montrer la façon dont des collaborations policières et leurs dispositifs se sont développés pour comprendre l’effort que les migrants « irréguliers » doivent fournir pour les contourner et accéder au territoire de l’Union ; depuis 2006, une des pratiques des policiers aux frontières est de refouler bien souvent les migrants vers la Turquie sans que ces derniers puissent faire valoir leurs droits.In the mid-2000s, European governments established a European agency – Frontex – to coordinate and pool surveillance operations conducted at the external borders of the European Union. One of the main objectives of this agency is to fight so-called illegal immigration. By looking at the tightening of migration controls, especially those implemented in the Aegean region on the border between Greece and Turkey, the authors want to show the way in which police cooperation and mechanisms have developed in order to understand the efforts involved on the part of “irregular” migrants to circumvent them and gain access to EU territory. Because since 2006, border police officers have very often pushed back migrants to Turkey without the possibility of exercising their rights.Desde mediados de la década de 2000, los gobiernos europeos han creado una agencia – Frontex – con el fin de coordinar y mutualizar las operaciones de vigilancia de las fronteras exteriores de la Unión Europea. Uno de sus principales objetivos es luchar contra la llamada inmigración ilegal. Al observar el endurecimiento de los controles de migración, particularmente los que se desarrollan en la región del mar Egeo, en la frontera entre Grecia y Turquía, se quiere poner de relieve de qué manera se desarrollan las colaboración policiales y sus dispositivos para comprender el esfuerzo de los inmigrantes «irregulares» para lograr eludirlos y poder acceder al territorio de la UE; desde 2006, una de las prácticas de los agentes de policía de fronteras es la de empujar a los migrantes hacia Turquía, sin que puedan hacer valer sus derechos

    Les camps d’étrangers depuis 1938 : continuité et adaptations

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    La longue histoire des camps d’internement d’étrangers en France évoque une expression spatiale du rejet de l’Autre (réfugiés, immigrés, juifs, harkis…) ; elle atteste dans le même temps d’une continuité : le lieu reste, les populations exclues passent en fonction des conjonctures politiques et économiques. Les diverses formes de gestion contemporaine (parfois brutale et peu humaine) cultivent des parentés avec le passé ; bien sûr, il ne s’agit pas d’établir une simple filiation avec les premiers camps d’internement des exilés espagnols ou ceux dans lesquels le régime de Vichy enferma les juifs. Mais les dispositifs répressifs élaborés dans les années trente contre les étrangers ont influencé et dans une certaine mesure conditionné l’opinion française habituée à confondre, réfugiés, juifs et travailleurs immigrés. Après la Libération, certaines infrastructures ont continué d’être utilisées pour des politiques et des stratégies d’exclusion différentes. Aujourd’hui, bien que les enjeux et les formes soient totalement différents, les phénomènes d’exclusion se sont poursuivis et ont été largement développés dans le cadre de la construction européenne. Ces diverses formes de cloisonnement spatial peuvent être considérées comme de nouveaux espaces frontaliers où l’exercice des droits de l’homme est limité et dont la terminologie est riche d’euphémisme. Cartographier l’existence de ces lieux, trace du même coup les contours d’une autre Europe : celle du rejet aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Union européenne. La détention des candidats à l’exil n’est plus une exception et devient la règle pour gérer des flux massifs, une règle qu’il importe d’introduire dans la juridiction de l’Union européenne, notamment celle concernant les réfugiés.Internment Camps for Foreigners since 1938 : Continuity and Adaptations. From the French ‘Model’ to the Construction of a Schengen Space The long history of internment camps for foreigners in France evokes a spatial expression of the rejection of the ‘other’ (refugees, immigrants, Jews, Harkis…). At the same time, it attests to certain continuity ; the space remains, the excluded populations change along with the political and economic climate. The present diverse ways of managing these spaces and migrants (sometimes brutal and little humane) cultivate links of the past. This does not, of course, mean establishing a simple relationship with the first interment camps for Spanish exiles or those used by the Vichy regime to intern Jews. But the repressive measures taken against foreigners during the 1930’s have influenced and to a certain extent conditioned the French public opinion to confuse refugees, Jews and immigrant workers. Since the Liberation, certain infrastructures have continued to be used for different policies and strategies of exclusion.Today, even though their stakes and forms are entirely different, exclusionary measures have persisted and have been widely developed in the context of European construction. These diverse forms of spatial partitioning can be considered as new border spaces where the exercise of human rights is limited and the terminology of which is rich with euphemism. To map out the existence of these places traces the contours of another Europe; one of rejection inside as well as outside the European Union. The detention of candidates for exile is no longer an exception but has become the rule in regulating massive flows, a rule that should be included into the jurisdiction of the European Union, especially that which concerns refugees.Los campos de extranjeros desde 1938 : continuidad y adaptaciones. Del « modelo » francés a la construcción del Espacio Schengen La larga historia de los campos franceses de internamiento de extranjeros evoca una expresión espacial del rechazo al Otro (refugiados, inmigrantes, judíos, harkis,…) y atestigua la continuidad en el tiempo de dicho rechazo : mientras el lugar « permanece », las poblaciones excluidas se suceden en función de la coyuntura política o económica. En los modelos contemporáneos de gestión de la presencia de extranjeros, en ocasiones brutales y poco humanos, se pueden encontrar lazos de parentesco con el pasado. Por supuesto, no se trata de establecer una simple filiación entre los primeros campos de internamiento de exiliados españoles y aquellos en los que el régimen de Vichy encerró a los judíos. Sin embargo, los dispositivos de represión de extranjeros elaborados durante los años treinta han influenciado, y en cierto modo condicionado, a la opinión francesa la cual confunde a menudo a refugiados, con judíos o inmigrantes. Tras la Liberación, ciertas infraestructuras han seguido siendo utilizadas en el marco de diversas políticas y estrategias de exclusión.Hoy en día, a pesar de que los intereses y las formas son totalmente diferentes, los fenómenos de exclusión continúan existiendo y se desarrollan, en particular, en el marco de la construcción europea. Estas formas de separación espacial pueden ser consideradas como nuevos espacios fronterizos en los cuales el ejercicio de los derechos del hombre se halla limitado y en los cuales un gran eufemismo reina en la terminología. Cartografiar la existencia de estos lugares equivale a trazar los contornos de otra Europa : la Europa del rechazo tanto en el interior como en el exterior de la Unión Europea. El arresto de candidatos al exilio ya no constituye una excepción sino la regla que permite gestionar y controlar los flujos masivos. Es necesario que esta regla sea introducida en la jurisdicción de la Unión Europea, en particular en lo que concierne a los refugiados

    Editorial: The Condition of Refugee: Subjective Experiences and Collective Mobilisations

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    On Wednesday 8 January 2014, a tent surrounded by banners with various slogans was set up in front of the main entrance of the Cypriot Ministry of the Interior in Nicosia (see Photograph 1). Three people who had been recognised as refugees in Cyprus for almost ten years had been on hunger strike for several weeks; they were asking the authorities to grant them rights similar to those of Cypriots, to take action against the discrimination they face and in favour of the right to naturalisation...

    Éditorial

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    En 1935, le radical édouard Herriot disait que le droit d’asile constituait « un des éléments essentiels de la doctrine républicaine » (Journal Officiel, Débats de la Chambre, 29 juin 1935 : 256). Les grandes démocraties tiennent généralement un discours voisin. De même, le pape Jean-Paul II, après avoir proclamé qu’« il n’y a pas d’étrangers dans l’église », souligne que les réfugiés politiques méritent des ménagements particuliers : ils ne doivent pas être concernés par les éventuelles rest..

    Zones d’attente et demande d’asile à la frontière : le renforcement des contrôles migratoires ?

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    À la fin des années 1980, des étrangers pouvaient être maintenus dans des espaces frontaliers portuaires ou aéroportuaires, sans qu’aucun texte légal n’autorise cette forme de détention provisoire. Au sein des aéroports parisiens, notamment l’aéroport Charles De Gaulle à Roissy, ces situations ont tout d’abord attiré l’attention de voyageurs ou salariés de compagnies aériennes. Des organisations syndicales vont contacter des associations de défense des droits de l’homme dans la perspective d’..

    Mapping the Migratory Movements

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    Based on several conventional geography works and/or artistic works – some of them made by the authors of this paper –, this article focuses on how the mapping of international migrations has evolved since the beginning of the 1990s. The representation of migratory movements, which oscillates between arrows, measurements of stocks and different forms of design, implies both scientific and political stakes for the cartography and geography of migrations. After making a brief recalling of the changes that the mapping of migratory flows has experienced from its origins in the 19th century until today, the authors refer to the main technical and epistemological challenges that cartography of migratory movements and the presentations of itineraries raise nowadays. Finally the article analyses the new cartographic forms that have emerged since the beginning of the 2000s within the interconnected domains of sciences, arts, and militancy.À partir de diverses réalisations conventionnelles en géographie et/ou artistiques, parmi lesquels des travaux réalisés par les auteurs, cet article s’intéresse à la manière dont la cartographie des migrations internationales a évolué depuis le début des années 1990. La représentation des mouvements migratoires, qui oscille entre des flèches, des mesures de stocks et diverses formes de dessin, soulève autant d’enjeux scientifiques et politiques posés à la cartographie et géographie des migrations. Après un bref rappel des changements qu’a connus la cartographie des flux migratoires, depuis ses origines, au XIXe siècle, jusqu’à aujourd’hui, les auteurs évoquent les principaux défis techniques et épistémologiques que les cartes de flux ou représentant des itinéraires ne cessent de poser. Puis pour terminer, sont présentées de nouvelles formes cartographiques, ayant émergé depuis le début des années 2000, dans les domaines croisés de la science, de l’art et du militantisme.Partiendo de diversos trabajos convencionales de geografía y/o artísticos – algunos de ellos realizados por los propios autores –, este artículo pretende mostrar cómo la cartografía de las migraciones internacionales ha ido evolucionando desde principios de los años 1990. La representación de los movimientos migratorios, que abarca desde flechas, hasta medidas de reserva y diferentes formas de diseño, supone para la cartografía y la geografía de las migraciones toda una serie de retos, tanto científicos como políticos. Tras hacer un repaso de los cambios que ha ido experimentando la cartografía de los flujos migratorios desde sus orígenes en el siglo XIX hasta la actualidad, los autores presentan los principales retos técnicos y epistemológicos que los mapas de flujos y las representaciones de itinerarios continúan planteando en el momento actual. Por último, se presentan nuevas formas cartográficas surgidas a partir del 2000 que se inscriben en ámbitos interconectados como la ciencia, el arte y el activismo

    Le jeu des frontières dans l'accès au statut de réfugié - Une géographie des politiques européennes d'asile et d'immigration

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    The question of refugee status growing in a European country is increasingly related with migratory controls. Asylum and immigration policies of European States - on their territory, at their borders and in third countries - led to a change in protection and guarantees granted to asylum seekers. The location of controls (visas, liaison officers, sanctions to the conveyors, closed and/or opened camps for foreigners... etc) reinforces European migratory borders, and reduces the number of asylum seekers. Theses places occupy a singular position in the geography of policies wich aim a better control of migratory flows; these are among the elements which underline the increasing difficulty that asylum seekers encounter. The study of this migratory ‘geodynamics' is a way to analyse and understand geopolitical reconfigurations of the EU borders, and the evolution of the European migratory system. Geographically, France display the various types of borders which characterize the organization of the European Union: inland borders with other member States of the Union, a maritime frontier which with those of Spain, Italy, Greece, Cyprus and Malta, delimits clearly northern countries of Mediterranean sea from southern countries; a (maritime) edge which separates the Schengen area from the United Kingdom; maritime and terrestrial borders of the overseas departments (DOM) and delimitations of airports (which we will describe as air borders). Since the nineties, France developed a range of devices designes to control migratory flows (coming from third countries); these devices are indentifiable in terrestrial or maritime borders as well as in various places inland (airports, stations, prefectures...etc) where the administrative procedures before the recording of asylum claim are similar to those established at the borders.La question de l'accès au statut de réfugié dans un pays européen est de plus en plus liée à celle des contrôles migratoires. Les politiques d'asile et d'immigration mises en place par les États européens - sur leur territoire, à leurs frontières et dans les pays voisins - ont conduit à un infléchissement de la protection et des garanties accordées aux demandeurs d'asile. La répartition spatiale des dispositifs de contrôles (visas, agents de liaison, sanctions vis-à-vis des transporteurs, camps fermés et/ou ouverts pour étrangers...etc.) engendrent l'apparition d'une véritable frontière migratoire européenne, et une diminution importante du nombre de demandes d'asile. Les lieux de mise à l'écart occupent une place singulière dans cette géographie des politiques visant à mieux maîtriser les flux migratoires ; ils sont un des éléments qui soulignent la difficulté croissante des parcours des demandeurs d'asile. L'étude de cette géodynamique migratoire est un outil d'analyse pertinent qui permet de comprendre les reconfigurations géopolitiques des frontières de l'Union européenne, et l'évolution du système migratoire européen actuel. Par sa géographie, la France présente les divers types de frontières qui caractérisent l'organisation de l'Union européenne : des frontières terrestres (internes) avec d'autres États membres de l'Union, une bordure maritime qui avec celles de l'Espagne, l'Italie, la Grèce, Chypre et Malte délimite clairement les pays du Nord de la Méditerranée de ceux du Sud ; une frontière (maritime) qui sépare l'espace Schengen de la Grande Bretagne ; les confins maritimes et terrestres des départements d'outre-mer (DOM) et les délimitations des grands aéroports (que nous qualifierons de frontières aériennes). Depuis les années 90, la France a développé un ensemble de dispositifs destinés à mieux contrôler les flux migratoires (en provenance des pays tiers) ; ces dispositifs sont lisibles tant à ses frontières terrestres ou maritimes qu'en différents lieux situés à l'intérieur de son territoire (aéroports, gares ferroviaires, préfectures...etc.) où les démarches administratives avant l'enregistrement de la demande d'asile s'apparentent à des dispositions voisines de celles établies aux frontières

    Le jeu des frontières dans l'accès au statut de réfugié - Une géographie des politiques européennes d'asile et d'immigration

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    La question de l'accès au statut de réfugié dans un pays européen est de plus en plus liée à celle des contrôles migratoires. Les politiques d'asile et d'immigration mises en place par les États européens - sur leur territoire, à leurs frontières et dans les pays voisins - ont conduit à un infléchissement de la protection et des garanties accordées aux demandeurs d'asile. La répartition spatiale des dispositifs de contrôles (visas, agents de liaison, sanctions vis-à-vis des transporteurs, camps fermés et/ou ouverts pour étrangers...etc.) engendrent l'apparition d'une véritable frontière migratoire européenne, et une diminution importante du nombre de demandes d'asile. Les lieux de mise à l'écart occupent une place singulière dans cette géographie des politiques visant à mieux maîtriser les flux migratoires ; ils sont un des éléments qui soulignent la difficulté croissante des parcours des demandeurs d'asile. L'étude de cette géodynamique migratoire est un outil d'analyse pertinent qui permet de comprendre les reconfigurations géopolitiques des frontières de l'Union européenne, et l'évolution du système migratoire européen actuel. Par sa géographie, la France présente les divers types de frontières qui caractérisent l'organisation de l'Union européenne : des frontières terrestres (internes) avec d'autres États membres de l'Union, une bordure maritime qui avec celles de l'Espagne, l'Italie, la Grèce, Chypre et Malte délimite clairement les pays du Nord de la Méditerranée de ceux du Sud ; une frontière (maritime) qui sépare l'espace Schengen de la Grande Bretagne ; les confins maritimes et terrestres des départements d'outre-mer (DOM) et les délimitations des grands aéroports (que nous qualifierons de frontières aériennes). Depuis les années 90, la France a développé un ensemble de dispositifs destinés à mieux contrôler les flux migratoires (en provenance des pays tiers) ; ces dispositifs sont lisibles tant à ses frontières terrestres ou maritimes qu'en différents lieux situés à l'intérieur de son territoire (aéroports, gares ferroviaires, préfectures...etc.) où les démarches administratives avant l'enregistrement de la demande d'asile s'apparentent à des dispositions voisines de celles établies aux frontières.The question of refugee status growing in a European country is increasingly related with migratory controls. Asylum and immigration policies of European States - on their territory, at their borders and in third countries - led to a change in protection and guarantees granted to asylum seekers. The location of controls (visas, liaison officers, sanctions to the conveyors, closed and/or opened camps for foreigners... etc) reinforces European migratory borders, and reduces the number of asylum seekers. Theses places occupy a singular position in the geography of policies wich aim a better control of migratory flows; these are among the elements which underline the increasing difficulty that asylum seekers encounter. The study of this migratory ‘geodynamics' is a way to analyse and understand geopolitical reconfigurations of the EU borders, and the evolution of the European migratory system. Geographically, France display the various types of borders which characterize the organization of the European Union: inland borders with other member States of the Union, a maritime frontier which with those of Spain, Italy, Greece, Cyprus and Malta, delimits clearly northern countries of Mediterranean sea from southern countries; a (maritime) edge which separates the Schengen area from the United Kingdom; maritime and terrestrial borders of the overseas departments (DOM) and delimitations of airports (which we will describe as air borders). Since the nineties, France developed a range of devices designes to control migratory flows (coming from third countries); these devices are indentifiable in terrestrial or maritime borders as well as in various places inland (airports, stations, prefectures...etc) where the administrative procedures before the recording of asylum claim are similar to those established at the borders
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