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    Claude Vigée

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    Comment traduire les Quatre Quatuors de T. S. Eliot ?

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    En 1944, Claude Vigée traduisit les Quatre Quatuors de T. S. Eliot peu après son arrivée aux États-Unis, terre d’exil, loin de l’Europe en guerre. Ce travail eut une influence décisive sur sa vie même et son œuvre propre. Rappelant la difficulté de traduction posée par la polysémie du mot time, Claude Vigée souligne à quel point ce travail de traduction fut pour lui l’occasion de réfléchir, dans le contexte critique de menace et de désespoir de l’époque, sur cette notion. De cette réflexion, est née sa propre philosophie et pensée poétique – contre le désespoir, absolument. Puis, Anthony Rudolf évoque les circonstances de la publication du livre accompagné du commentaire de Gabriel Josipovici. Il se souvient, non sans humour, des difficultés rencontrées avec les éditions du Seuil, l’éditeur de l’œuvre de T. S. Eliot traduite par Pierre Leyris. Cette conversation s’achève par une lecture mutuelle de deux poèmes de Claude Vigée traduits en anglais par Anthony Rudolf.In 1944, Claude Vigée translated T. S. Eliot’s Four Quartets soon after his arrival in the United States as an exile from Europe at war. This translation had a decisive influence on his own life and future work. Recalling the difficulty raised by the translation of the different meanings of the word time, Claude Vigée explains how the process of translating the Four Quartets created the circumstances that enabled him to ponder over this notion of time in the critical context of threat and despair of the period. His own philosophy and poetic thought—against despair, definitely—was formed then. Anthony Rudolf remembers the circumstances of the publication of the book itself with the commentary by Gabriel Josipovici. He humorously mentions his negotiation with the Éditions du Seuil, the French publisher of Eliot’s works translated by Pierre Leyris. Then both poet and translator read two poems by Claude Vigée and their translations into English by Anthony Rudolf

    De la traduction comme commentaire au commentaire de traduction

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    Ce numéro de Palimpsestes rassemble dix articles traitant de la relation du commentaire et de la traduction. Ces deux activités, nécessaires à la vie et survie d’un texte, manifestent des affinités qui permettent de les comparer l’une à l’autre jusqu’à, pour ainsi dire, voir dans le texte traduit une forme de commentaire. Les contributions de ce volume, qu’elles traitent des traductions du texte biblique ou de celles d’œuvres contemporaines mettent en lumière le parcours qui les relie, de l’exégèse à l’interprétation à la traduction. Certaines s’attachent à montrer comment la traduction devient le commentaire insu de sa source et analysent comment le choix et la récurrence de mots particuliers trahissent l’influence du contexte historique, social et culturel sur le traducteur aussi bien que les idéologies sous-jacentes non avouées qui président à la traduction de certains textes. Des aspects relevant du paratexte sont aussi interrogés comme la note de bas de page, parfois contestée mais néanmoins nécessaire en ce qu’elle ouvre un espace pour la théorisation du traduire. Elle entre, en tout cas, comme une composante essentielle dans l’appareil critique qui accompagne les éditions bilingues offrant en un même lieu le commentaire sous ses différentes formes, la traduction et ses variantes. L’édition bilingue met en avant la place de l’exégète, du chercheur et du traducteur, ce que réalisent aussi, d’une autre façon préfaces et postfaces. L’engagement du traducteur présentant et commentant lui-même son travail de traduction pour en éclairer les limites, apparaît comme une revendication auctoriale de visibilité et de contrôle modifiant les conditions de lecture du texte traduit. Enfin, la traduction est, de toute évidence, un commentaire indirect sur l’œuvre du poète quand ce dernier est lui-même traducteur et puise, par le biais de la traduction, aux sources d’autres œuvres. Ce sont donc diverses modalités du commentaire dans sa relation directe ou indirecte à la traduction que cet ouvrage explore

    Zamore “the African” and the Haunting of France's Collective Consciousness

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