4 research outputs found

    Chapitre 2 - Enjeux autour des terres agricoles et des données pédologiques : point de vue opérationnel d’un service de l’État en région

    Get PDF
    Foncier et développement En France, la planification de l’espace urbain relève du niveau local (communes et intercommunalités) dans le respect du cadre réglementaire qui impose la prise en considération d’enjeux nationaux tels que la préservation des populations (risques naturels en particulier) ou la protection de l’environnement. Il n’existe pas aujourd’hui de prescriptions nationales imposant la préservation d..

    Les terres agricoles face à l’urbanisation

    Get PDF
    La perte de terres agricoles liées à l’urbanisation constitue l’une des facettes de la consommation des terres. Commencé dans les années 1970, ce phénomène — essentiellement dû à l’étalement urbain — prend des proportions jusque-là inégalées. Les conséquences de ces processus d’artificialisation sont multiples et portent à la fois sur la production et sur la sécurité alimentaire ainsi que sur la perte de biodiversité. Ces processus interrogent aussi les formes de solidarité territoriale entre les villes et les espaces péri-urbains et ruraux. Issu d’une collaboration scientifique lancée au début des années 2010 entre l’Université de technologie de Sydney (University of Technology Sydney, UTS) et l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), cet ouvrage aborde des points clés de la problématique de la consommation des terres en se focalisant sur les terres agricoles en France et en Australie. Plutôt que d’offrir une analyse comparative approfondie de la planification des terres agricoles périurbaines entre les deux pays, il propose une exploration des « boîtes à outils » de l’ingénierie territoriale développées et mobilisées pour faire face à l’enjeu de la perte de terres agricoles liée à l’urbanisation. Il offre également un « arrêt sur image » dans un panorama de champs de recherche en pleine évolution, autant du point de vue théorique que méthodologique

    Gestion de l'eau en France

    No full text
    Alors que la qualité des eaux était mauvaise depuis de longues années déjà, une ordonnance de 1959 a soudain fait de la pollution un délit. Le fiancement de la dépollution est devenu une priorité. L'article analyse la situation, vis à vis de cette ordonnace, la stratégie mise en oeuvre par les organisations gestionnaires de la pêche en eau douce. Cette nouvelle lecture permet de mieux comprendre l'enjeu des débats sur les objectifs de qualité des rivières. La gestion de l'eau semble se structurer autour des territoires naturels que sont les bassins versants. Le territoire départemental, complément intéressant au modèle du bassin versant, et son institution politique sont particulièrements dynamiques dans la nouvelle gouvernance de la politique de l'eau. Sur quels arguments repose l'idée selon laquelle le département, acteur-clef de la politique de l'eau, peut revendiquer son rôle de "chef de file" ? Selon la directive cadre européenne sur l'eau, les Etats membres ont engagé une réforme de leur politique nationale de l'eau. Une analyse comparée de l'évolution des législations française et espagnole apporte un éclairage sur les modes de gouvernance de l'eau induits par cette réforme et permet d'évaluer les difficultés rencontrées dans l'application de la directive européenne. L'amélioration de la gestion des eaux souterraines est une obligation pour les pouvoirs publics, tant la dégradation de la qualité des aquifères presque partout constatée est préocupante. Le caractère domanial des eaux souterraines semble être un axe prioritaire pour le concept de gestion intégrée des ressources en eau se matérialise dans la politique française de l'eau. En France, les différentd modes de protection des captages d'eau potable révèlent la diversité des négociations entre pouvoirs piblics et agriculteurs. Comment harmoniser au mieux incitations contractuelles et garde-fous législatifs ou réglementaires ? Comment garantir à tous la qualité de l'eau ? Deux études de cas permettent de mener une réflexion juridique et politique sur l'outil de gestion de l'eau et des milieux aquifères

    Paysages en réseaux

    No full text
    Diverses lois au cours de ces dernières décennies ont impulsé un renouveau et densifié l’affluence du paysage sur la scène politique, sociétale et scientifique. Elles ont concouru à l’émergence de savoirs scientifiques et techniques tout comme de pratiques professionnelles renouvelés au regard des nouveaux impératifs d’amélioration des connaissances, de la transversalité des politiques publiques et de la formation et montée en compétences professionnelles que porte la politique du paysage à l’échelle nationale. Pour autant, les politiques du paysage impliquent une visée démocratique et nécessitent de nouveaux dispositifs pour partager une culture toujours inscrite à la croisée des regards, favorisant ainsi une prise de distance par rapport au monde confiné et traditionnel de l’art des jardins d’une part et du seul savoir expert de l’autre. Le paysage se serait-il démocratisé ? C’est une des questions posées par ce numéro spécial « Paysage en réseau(x) ». Cette évolution nécessaire a amené, parfois sans le dire explicitement, à organiser et promouvoir des formes de partage, de mise en débat des enjeux des paysages à des échelles locales qui s’appuient sur des modalités de médiation dont les réseaux font sans nul doute partie. Ces réseaux, interprofessionnels et interdisciplinaires, seraient dès lors un vecteur et l’un des passages nécessaires pour renforcer la territorialisation des politiques du paysage qui jusqu’alors restaient fortement centralisées. Ce numéro vise à nourrir cette réflexion, illustrée par de nombreux exemples pris pour l’essentiel dans le sud-ouest de l’Europe. Le numéro thématique est complété par trois articles. Le premier propose de saisir l’atmosphère de Lisbonne en mobilisant largement poésies et odes à cette ville. Le deuxième article étudie comment l’événement touristique permet de renforcer l’attractivité d’une destination et d’accroître sa notoriété tout en étant un levier du projet urbain. Il propose de s’interroger sur le sens des aménagements fluviaux mis en place à la faveur de ce type d’événements dans deux villes bien distinctes, Québec et Saragosse. Enfin, un dernier article analyse la dissonance et la conflictualité qui existe entre projet urbain et projets d’habitants dans le cadre de l’aménagement culturel de Bordeaux
    corecore