14 research outputs found

    ProblĂ©matique de l’utilisation des Moustiquaires ImprĂ©gnĂ©es d’insecticide Ă  Longue DurĂ©e (MILD) chez les enfants de moins de 5 ans en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo

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    Introduction: Le paludisme est une maladie parasitaire Ă  transmission vectorielle qui constitue un problĂšme majeur de santĂ© publique dans les pays tropicaux, particuliĂšrement les pays de l'Afrique Subsaharienne. La prĂ©sente Ă©tude avait pour objectif d'identifier le niveau d'utilisation de la MILD chez les enfants de moins de 5 ans dans la zone de santĂ© de Mumbunda. MĂ©thodes: L'Ă©tude, de type transversal, a Ă©tĂ© menĂ© du 25 au 27 octobre 2013 et a portĂ© sur un Ă©chantillon de 410 mĂ©nages tirĂ©s au hasard et ayant au moins un enfant de moins de 5 ans. RĂ©sultats: Parmi les mĂ©nages qui avaient dĂ©clarĂ© possĂ©daient la MILD 13,1% (n=54) des rĂ©pondant avaient dĂ©clarĂ© les utilisĂ© chez les enfants de moins de 5ans et 80,2% pour tout le monde. Dans 22,0% des cas, les rĂ©pondants ont Ă©voquĂ© le manque d'argent comme motif de la non possession de la MILD. Les rĂ©pondants savaient dĂ©clarer Ă  79,8% avoir utilisĂ© la MILD pour se protĂ©ger contre la malaria et Ă  66,3% pour se protĂ©ger contre les piqures des moustiques. La MILD a Ă©tĂ© Ă©talĂ©e Ă  l'ombre pendant 24h avant d'ĂȘtre utilisĂ©e pour la premiĂšre fois par 77,9% des mĂ©nages. Les rĂ©pondants avaient dĂ©clarĂ© Ă  15,3% (n=63) avoir reçu les conseils par les mĂ©dias pour l'usage de la moustiquaire. Et le personnel mĂ©dical Ă©tait la source la plus importante pour expliquer le mode d'emploi de la MILD pour 51,2% des mĂ©nages. Conclusion: La rĂ©ussite pour faire reculer le paludisme doit nĂ©cessairement passer par la prĂ©vention, le suivi et l'Ă©valuation de l'utilisation des moustiquaires imprĂ©gnĂ©es au niveau de la zone de santĂ© de Mumbunda.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Connaissances, attitudes et pratiques de la population de l’aire de santĂ© SAMBWA en rapport avec le traitement de l’onchocercose Ă  l’ivermectine sous directives communautaires

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    Introduction: l'onchocercose constitue un problĂšme majeur de santĂ© publique et l'on a notĂ© environ 13 millions de personnes affectĂ©es et 26 millions exposĂ©es au cours de l'annĂ©e 2012 en RDC. L'objectif de notre Ă©tude est fournir les donnĂ©es sur le niveau de connaissance, d'attitudes et des pratiques de la communautĂ© huit ans aprĂšs le lancement de la distribution de l'ivermectine sous directives communautaires. MĂ©thodes: il s'agit d'une Ă©tude descriptive transversale dans la communautĂ© de l'aire de santĂ© SAMBWA de la zone de santĂ© de KAFUBU. La population cible de l'Ă©tude est toute personne de la communautĂ© ĂągĂ©e de 15 Ă  65 ans. Les paramĂštres Ă©tudiĂ©s sont: Ăąge, niveau d'instruction, connaissance de la maladie en langue locale et des signes, attitudes devant les personnes atteintes, perception de la maladie, utilisation des pratiques traditionnelles, association entre le niveau d'instruction et la connaissance de savoir si l'on peut suivre un traitement. RĂ©sultats: la moyenne d'Ăąge des rĂ©pondants Ă©tait de 38±14 ans et 67,54% des enquĂȘtĂ©s Ă©taient de niveau primaire. L'Ă©tude a montrĂ© que 99,53 % des rĂ©pondants connaissaient le terme onchocercose en langue locale (UBUMFUKU) et un niveau moyen de connaissance en ce qui concerne les lĂ©sions de la peau (66,9%) Ă©tait notĂ©. 1,9% des rĂ©pondants craignaient les personnes atteintes et 42,2% des rĂ©pondants percevaient l'onchocercose comme une maladie. Une proportion de 55% qui prenaient les plantes comme mĂ©dicament. Il y avait association significative entre le niveau d'instruction et la connaissance de suivre un traitement contre l'onchocercose (p: 0,008). Conclusion: ces rĂ©sultats interpellent en ce qui concerne la sensibilisation de la communautĂ© sur l'onchocercose. Les stratĂ©gies de lutte contre l'onchocercose devraient prendre en compte ces diffĂ©rentes insuffisances de la communautĂ© pour amĂ©liorer le traitement des masses par l'ivermectine tant au niveau du mĂ©nage que des coordinations de programme de lutte

    Visual inspection with acetic acid and Lugol’s iodine in cervical cancer screening at the general referral hospital Kayembe in Mbuji-Mayi, Democratic Republic of Congo

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    Introduction: Cervical cancer is the leading cause of morbidity and mortality of women from cancer in the developing World. It is the primary cause of reduced life expectancy in Sub-Saharan countries such as Democratic Republic of Congo. The aim of this work was to determinate the socio-demographic profile of women with precancerous and cancerous lesions of the cervix, to determinate the frequency of VIA and VILI positive cases and to show the challenges that can be faced in managing patients with abnormalities in the city of Mbuji-Mayi in the Democratic Republic of Congo. Methods: As part of its activities, the “Association de Lutte contre le Cancer du Col utĂ©rin” (ALCC) organized a community outreach followed by free voluntary testing for cervical cancer for two weeks (26thMarch to 10th April 2011) at the General Referral Hospital Kayembe in Mbuji-Mayi (Democratic Republic of Congo). Results: A total of 229 women were examined. 38% of tests (VIA + VILI) were positive with 6 clinically suspected cases of invasive cancer at stage 1 (7% of cases). Nearly 70% of patients were still of childbearing age and had started their first sexual intercourse before 18 years of age and 86% of cases were multiparous. Given the material, financial and technical constraints, 75% of patients were placed in a monitoring program of 9 months to 1 year (= expectation and another test) while 11% of them were selected for a biopsy to be locally practiced and sent to the pathologist. Nearly 8% of the cases were candidates for hysterectomy. Conclusion: Given the difficulties encountered and the frequency of positive tests, we recommend another study with a larger sample, improved working conditions (mainly equipment) and the association of another test such as the Human Papilloma Virus (HPV) test.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Toxoplasmose oculaire atypique chez une femme congolaise de 72 ans: à propos d’une observation

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    Les auteurs rapportent un cas de toxoplasmose oculaire binoculaire, rarement dĂ©crit dans la littĂ©rature, chez une personne ĂągĂ©e de 72 ans, de sexe fĂ©minin, Ă  laquelle s'associe une rĂ©tinite pigmentaire unilatĂ©rale. Cette observation permet d'attirer l'attention de la communautĂ© scientifique sur les autres formes ou variĂ©tĂ©s de prĂ©sentation moins courantes, « atypiques », pouvant ĂȘtre rencontrĂ©es ou associĂ©es Ă  la toxoplasmose oculaire.Pan African Medical Journal 2015; 2

    Etude du strabisme chez des enfants de 0 à 15 ans suivis a Lubumbashi, République Démocratique du Congo: analyse des aspects épidémiologiques et cliniques

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    Introduction: Le strabisme est défini comme un syndrome à double composante : motrice et  sensorielle. Le but de ce travail est de décrire les aspects épidémiologiques et cliniques du strabisme chez l'enfant congolais de 0 à 15 ans dans la ville de Lubumbashi.Méthodes: Il s'agit d'une étude descriptive longitudinale sur les aspects épidémiologiques et cliniques du strabisme chez l'enfant congolais de 0 à 15 ans dans la ville de Lubumbashi entre Décembre 2012 à  Décembre 2013. Nous avons recueilli l'ùge des patients, leur sexe, leur provenance, le type de strabisme, la réfraction, le fond d'oeil, les antécédents (hérédité) ainsi que le type de la déviation strabique observé sur 70 patients.Résultats: Nous avons observé 70 cas de strabisme manifeste dont 31 cas (44,28%) étaient dans la  tranche d'ùge comprise entre 0 et 5 ans. L'ùge moyen de nos patients était de 6,7 ans avec une  prédominance du sexe féminin, soit 51,42%. Le strabisme était convergent dans 65,71%, divergent dans 30%, et vertical dans 4,28%. Les ésotropies représentaient 65 cas (92,85%), quatre cas (5,71%)  avaient un antécédent familial de strabisme au premier degré de parenté, 21 cas (30%) au second degré de parenté, 45 cas (64,28%) n'avaient pas cet antécédent. L'oeil gauche était le plus dominé dans 30% des cas. Les facteurs favorisant le strabisme étaient inconnus dans 54 cas (77,14%). Le strabisme était secondaire à l'hypermétropie chez 32 patients (42,71%).Conclusion: La fréquence du strabisme dans la ville de Lubumbashi chez les enfants ùgés de 0 à 15 ans  est de 0,50%. Comme dans la plupart des études sur le strabisme de l'enfant, c'est l'ésotropie qui est la  déviation la plus commune.Key words: Enfant congolais, strabisme, hypermétropie, ésotropi

    Contribution des services des soins de santé primaires au contrÎle de la Trypanosomiase Humaine Africaine dans le contexte de son élimination en République Démocratique du Congo

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    La Trypanosomiase Humaine Africaine (THA) ou maladie du sommeil est une pathologie parasitaire provoquĂ©e par un protozoaire du genre Trypanosoma. Ce parasite est transmis Ă  l’homme par la piqĂ»re de la glossine, la mouche tsĂ©tsĂ©. Deux sous-espĂšces de trypanosome sont pathogĂšnes pour l’homme: le T. brucei gambiense et le T. brucei rhodesiense. L’Organisation Mondiale de la SantĂ© (OMS) considĂšre la THA comme une des Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es, ciblĂ©e pour Ă©limination comme problĂšme de SantĂ© Publique en 2020. Le but Ă  atteindre au niveau mondial a Ă©tĂ© dĂ©fini Ă  l’époque comme moins de 1 cas dĂ©tectĂ© par 10,000 habitants par an dans > 90% des foyers endĂ©miques et moins de 2.000 cas dĂ©clarĂ©s globalement, avec l’ambition d’arrĂȘter la transmission de l’infection vers l’humain d’ici 2030. Ces objectifs ont Ă©tĂ© adoptĂ©s dans la London Declaration sur les NTDs de 2012, sous les auspices de l’OMS, et reconfirmĂ©s en 2017. Tous les pays endĂ©miques de la THA ont adoptĂ© ces objectifs et ont inscrit l’élimination dans leur politique nationale de lutte contre la THA.La principale stratĂ©gie de lutte contre la THA est la dĂ©tection prĂ©coce suivie du traitement. Cette dĂ©tection peut se faire de maniĂšre active ou passive. La lutte antivectorielle constitue une stratĂ©gie complĂ©mentaire. Le dĂ©pistage passif (DP) de la THA dans les services des soins de santĂ© primaires (SSP) reprĂ©sente toujours un dĂ©fi majeur. En RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo (RDC), le processus d’intĂ©gration du DP dans les services des SSP a commencĂ© vers la fin des annĂ©es 90, sans aboutir complĂštement. Les multiples obstacles Ă  l’intĂ©gration du DP de la THA empĂȘchent que cette stratĂ©gie puisse contribuer de maniĂšre optimale Ă  l’élimination de la THA. Entretemps, la situation Ă©pidĂ©miologique de la THA et l’état des structures sanitaires du pays ont complĂštement changĂ©. Notre question de recherche principale tournait autour du bilan de cette intĂ©gration du DP en service des SSP Ă  l’heure actuelle. Notre hypothĂšse de recherche Ă©tait que la dĂ©tection passive de la THA pourrait ĂȘtre amĂ©liorĂ©e par l’utilisation et l’intĂ©gration des TDR-THA dans les services des SSP et contribuer ainsi au contrĂŽle de la THA dans la perspective de son Ă©limination en RDC, mais sous des conditions Ă  dĂ©terminer. La connaissance de ces conditions – favorisantes ou dĂ©favorisantes – permettra de mieux opĂ©rationnaliser la dĂ©tection passive de la THA.Cette thĂšse a comme objectif gĂ©nĂ©ral de contribuer Ă  nos connaissances sur le processus et le bilan actuel de l’intĂ©gration de certaines activitĂ©s de la dĂ©tection passive de la THA dans les services des SSP dans la perspective de son Ă©limination en RDC. Au total, quatre Ă©tudes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es afin de mieux comprendre et cerner les facteurs influençant le processus d’intĂ©gration du DP de la THA. Nous avons d’abord fait un ‘scoping literature review’ pour dresser le bilan des connaissances actuelles (jusqu’en 2017) sur l’intĂ©gration de certaines activitĂ©s de lutte contre la THA. Cela a permis de cerner les Ă©lĂ©ments contributifs Ă  l’amĂ©lioration de cette prise en charge en RDC. Trois autres Ă©tudes originales ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es pour documenter les facteurs pouvant influencer le processus d’intĂ©gration du DP de la THA dans les services des SSP. Une premiĂšre Ă©tude observationnelle a permis de dĂ©crire six zones de santĂ© (ZS) endĂ©miques Ă  la THA du point vue organisation des services des SSP et d’analyser l’évolution de l’endĂ©micitĂ© de la THA dans ces ZS sur la pĂ©riode de 2013 Ă  2017. DeuxiĂšmement, nous avons rĂ©alisĂ© une Ă©tude qualitative pour explorer les perceptions de la communautĂ©, des prestataires des soins, des dĂ©cideurs sanitaires et des partenaires de la santĂ© sur l’intĂ©gration du DP de la THA. La troisiĂšme Ă©tude Ă©tait une recherche opĂ©rationnelle sur l’intĂ©gration du DP de la THA aux moyens de nouveaux outils de dĂ©pistage dans trois ZS endĂ©miques de la THA.Nous avons analysĂ© les donnĂ©es des diffĂ©rentes Ă©tudes de ce travail Ă  l’aide d’un modĂšle conceptuel d’analyse des interventions ciblĂ©es dans le systĂšme de santĂ© et nous avons dĂ©veloppĂ© des recommandations stratĂ©giques et opĂ©rationnelles pour amĂ©liorer ce processus.Les principales raisons en faveur de l’intĂ©gration de certaines activitĂ©s de lutte contre la THA sont liĂ©es Ă  la couverture, au coĂ»t, Ă  la qualitĂ© du service, et Ă  la durabilitĂ©. Trois facteurs ont influencĂ© le processus d'intĂ©gration de certaines activitĂ©s de lutte contre la THA, Ă  savoir l'Ă©volution clinique de la THA, l'organisation des services des soins de santĂ© primaires et l’innovation technologique dans les outils de dĂ©pistage et de diagnostic ainsi que dans les outils thĂ©rapeutiques. L’évolution Ă©pidĂ©miologique de la THA n’a pas changĂ© depuis les annĂ©es 90, mais les cas se font beaucoup plus rares, ce qui rend le maintien de l’expertise difficile. DĂ» au sous-financement, le fonctionnement des services SSP a beaucoup souffert. Il y a eu cependant des bonnes nouvelles sur le plan technologique. Depuis peu, le systĂšme de santĂ© dispose d’un test rapide, le TDR-THA, facilement utilisable dans les structures pĂ©riphĂ©riques de santĂ©. DĂ©but de cette annĂ©e 2020, le fexinidazole, un mĂ©dicament oral utilisable pour les deux stades de la maladie, est enregistrĂ© en RDC et fera partie de la politique nationale. Cependant, il nĂ©cessite 10 jours d’administration, et chaque prise doit ĂȘtre accompagnĂ©e d’un repas hypercalorique. Il n’est pas non plus totalement efficace s'il y a > 100 globules blancs/ ÎŒl dans le liquide cĂ©phalo-rachidien. Beaucoup d’espoir est investi maintenant dans l’acoziborole, un mĂ©dicament toujours sous-dĂ©veloppement clinique, qui serait Ă  prise unique orale. L’étude descriptive des six zones de santĂ© endĂ©miques de la THA a Ă©tĂ© menĂ©e en 2015 et portait sur l’état de prĂ©paration logistique et opĂ©rationnelle de ces zones pour prendre en charge le DP. En plus, l’analyse de l’endĂ©micitĂ© et de l’évolution de la THA dans toutes les Zones de SantĂ© endĂ©miques (ZSE) Ă©tait rĂ©alisĂ©e sur les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques rĂ©coltĂ©es Ă  partir de l’annĂ©e 2013 jusqu’en 2017. Les rĂ©sultats ont montrĂ© que l’organe de gestion, c’est-Ă -dire l’équipe-cadre de ZS, Ă©tait fonctionnelle, c’est-Ă -dire prĂ©sente et active, dans les six zones. En revanche, les services des SSP prĂ©sentent de multiples insuffisances en ressources humaines qualifiĂ©es et en ressources matĂ©rielles ou financiĂšres. L’analyse de l’endĂ©micitĂ© avait rĂ©vĂ©lĂ© une Ă©volution dĂ©croissante du nombre de nouveaux cas rapportĂ©s de la THA en RDC chaque annĂ©e entre 2013 et 2017. A noter que le niveau d’intensitĂ© du dĂ©pistage n’a pas Ă©tĂ© le mĂȘme partout, et dĂ©pendait du niveau d’endĂ©micitĂ©. Les ZS considĂ©rĂ©es encore endĂ©miques par le Programme National de Lutte contre la THA (PNLTHA) selon les critĂšres de l’OMS en 2013 dans les provinces de Bandundu et du KasaĂŻ oriental ont Ă©tĂ© rĂ©duit en 2017 respectivement au nombre de 13, soit une rĂ©duction de 70% [(43/43) - (13/43) ZSE] et de 16, soit une rĂ©duction de 59% [(39/39) - (16/39) ZSE]. L’OMS a remplacĂ© dans l’indicateur actuel pour les pays le concept « foyer » par « zone de santĂ© ». Ainsi l’objectif 2020 a Ă©tĂ© dĂ©fini comme la rĂ©duction de 90% des ZS dĂ©clarĂ©es endĂ©miques de THA par rapport au chiffre de 2004.Dans l’étude qualitative de la perception de l’intĂ©gration du DP de la THA, les rĂ©sultats ont montrĂ© que la communautĂ© Ă©tait gĂ©nĂ©ralement favorable aux soins intĂ©grĂ©s pour le diagnostic et le traitement de la THA, tout en craignant d'Ă©ventuels obstacles financiers qui pourraient entraver l’accĂšs aux soins THA. Les professionnels de santĂ© pensent que l'intĂ©gration de certaines activitĂ©s de lutte contre la THA contribue Ă  l'objectif d'Ă©limination, mais ils ont identifiĂ© plusieurs problĂšmes de mise en Ɠuvre, tels que le manque de compĂ©tences du personnel, d'Ă©quipement, de la prime et de ressources financiĂšres dans ces services des SSP. La recherche opĂ©rationnelle nous a permis de documenter les facteurs favorisants et les obstacles Ă  l’intĂ©gration du DP dans les services des SSP aux moyens du Test de DĂ©pistage Rapide (TDR). Cette Ă©tude a aussi Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans trois ZS endĂ©miques de la RDC. L’étude a montrĂ© un taux des TDR THA positifs de 2,2% Ă  Yasa Bonga, 2,9% Ă  Kongolo et 3% Ă  Bibanga, tandis que la proportion des personnes dĂ©clarĂ©es sĂ©ropositives ayant subi un examen de confirmation parasitologique Ă©tait respectivement de 76%, 46% et 68%. Les perdus de vue sont majoritairement des cas sĂ©ropositifs qui n’ont pas adhĂ©rĂ© Ă  la rĂ©fĂ©rence au centre de confirmation parasitologique. Les principales raisons de ce refus, Ă©voquĂ©es lors des interviews des patients et des professionnels, sont la distance, la rupture de stock en TDR, le manque d'Ă©quipement de dĂ©pistage de base, les obstacles financiers (frais d'hospitalisation supplĂ©mentaires non inclus dans le traitement gratuit), la crainte d'une ponction lombaire et la perception de la THA comme une maladie d'origine surnaturelle. Les Ă©tudes prĂ©sentĂ©es dans cette thĂšse ont gĂ©nĂ©rĂ© de nouvelles connaissances sur les facteurs favorisants et les obstacles dans le processus d’intĂ©gration du DP de la THA dans les services des SSP en RDC, afin d’amĂ©liorer le processus d’intĂ©gration du DP existant. Les conditions reprises dans cette thĂšse devraient ĂȘtre rĂ©unies chaque fois que cette intĂ©gration est envisagĂ©e. L’avenir de la THA va dĂ©pendre fortement des ressources qui seront investies aprĂšs l’atteinte des cibles OMS, vu que la tendance Ă  la recrudescence est trĂšs forte. Les autoritĂ©s sanitaires du pays ainsi que les partenaires, sont fortement encouragĂ©es Ă  revoir et adapter les stratĂ©gies de contrĂŽle et de surveillance de la THA au contexte nouveau et Ă  mobiliser les ressources nĂ©cessaires pour mieux organiser la lutte contre la THA afin d’espĂ©rer atteindre les objectifs d’élimination et de s’assurer durant la pĂ©riode post-Ă©limination que la THA ne va pas resurgir.Doctorat en Sciences de la santĂ© Publiqueinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Information non précise sur la taille du pénis en République Démocratique du Congo: à propos de 21 sources

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    Introduction: la taille du pĂ©nis constitue une prĂ©occupation de beaucoup des gens actuellement et certains ne sont pas satisfaits de la dimension de leur pĂ©nis comme le montre l’étude de Tiggemann en 2008. Il existe relativement peu d'Ă©tudes sur le pĂ©nis en Ă©rection. Cela peut reflĂ©ter les tabous culturels des chercheurs ou des mĂ©decins en interaction avec les hommes qui sont dans un Ă©tat d’excitation sexuelle. Toutes fois, il est important pour les personnes qui annoncent des dĂ©tails sur la taille du pĂ©nis d’annoncer d’abord les repĂšres de la mesure du pĂ©nis puis ensuite donner les chiffres que proposent les chercheurs. MĂ©thodes: notre enquĂȘte de type descriptif transversale s’est effectuĂ©e dans les deux grandes villes de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo Ă  savoir la ville de Kinshasa et la ville de Lubumbashi, pendant une pĂ©riode de deux ans soit de Mai 2014 Ă  Mai 2016. Au total, 21 sources d’information ont constituĂ© notre Ă©chantillon dont 8 Ă  Kinshasa et 13 Ă  Lubumbashi et nous avons trouvĂ© cela suffisant car les sujets Ă  caractĂšre sexuel sont souvent rares chez nous. Les paramĂštres Ă©tudiĂ©s Ă©taient: la nature de la source, la prĂ©cision de la technique de la mesure, la prĂ©sence de rĂ©fĂ©rence bibliographique, la longueur annoncĂ©e du pĂ©nis. RĂ©sultats: la majoritĂ© des sources d’information sont faites des Ă©missions de radio et de tĂ©lĂ©vision (23,8%), ceci pourra s’expliquer par le fait que dans notre milieu il y a de plus en plus des chaines de radio et tĂ©lĂ©vision et surtout dans les grandes villes. Concernant la prĂ©cision de la technique de la mesure du pĂ©nis lors du partage du message sur la taille du pĂ©nis, l’étude nous montre que la majoritĂ© des sources d’information ne signale pas cela lorsqu’elles annoncent la taille du pĂ©nis au public soit 85,7%. Plusieurs sources ne dĂ©clarent pas les rĂ©fĂ©rences bibliographiques (57,1%). Lorsqu’on regarde mĂȘme les chiffres de la taille du pĂ©nis annoncĂ©e, l’on voit les proportions majoritaires suivantes: 14 cm comme taille normale soit 28,6%, suivi de ceux lĂ  qui disent 15 cm soit 23,8% et de 15 Ă  20 cm soit 19%. Conclusion: ces rĂ©sultats sont une interpellation des tous les acteurs responsables de la diffusion de l’information sur la santĂ© sexuelle (taille du pĂ©nis): la rigueur scientifique consiste Ă  chercher l’information dans des sources fiables.The Pan African Medical Journal. 2016;2

    Indirect Effects of Ebola Virus Disease Epidemics on Health Systems in the Democratic Republic of the Congo, Guinea, Sierra Leone and Liberia: A Scoping Review Supplemented with Expert Interviews

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    Ebola Virus Disease (EVD) epidemics have been extensively documented and have received large scientific and public attention since 1976. Until July 2022, 16 countries worldwide had reported at least one case of EVD, resulting in 43 epidemics. Most of the epidemics occurred in the Democratic Republic of Congo (DRC) but the largest epidemic occurred from 2014–2016 in Guinea, Sierra Leone and Liberia in West Africa. The indirect effects of EVD epidemics on these countries’ health systems, i.e., the consequences beyond infected patients and deaths immediately related to EVD, can be significant. The objective of this review was to map and measure the indirect effects of the EVD epidemics on the health systems of DRC, Guinea, Sierra Leone and Liberia and, from thereon, draw lessons for strengthening their resilience vis-à-vis future EVD outbreaks and other similar health emergencies. A scoping review of published articles from the PubMed database and gray literature was conducted. It was supplemented by interviews with experts. Eighty-six articles were included in this review. The results were structured based on WHO’s six building blocks of a health system. During the EVD outbreaks, several healthcare services and activities were disrupted. A significant decline in indicators of curative care utilization, immunization levels and disease control activities was noticeable. Shortages of health personnel, poor health data management, insufficient funding and shortages of essential drugs characterized the epidemics that occurred in the above-mentioned countries. The public health authorities had virtually lost their leadership in the management of an EVD response. Governance was characterized by the development of a range of new initiatives to ensure adequate response. The results of this review highlight the need for countries to invest in and strengthen their health systems, through the continuous reinforcement of the building blocks, even if there is no imminent risk of an epidemic

    Passive Screening and Diagnosis of Sleeping Sickness with New Tools in Primary Health Services: An Operational Research

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    Introduction: The integration of human African trypanosomiasis (HAT) activities into primary health services is gaining importance as a result of the decreasing incidence of HAT and the ongoing developments of new screening and diagnostic tools. In the Democratic Republic of Congo, this integration process faces multiple challenges. We initiated an operational research project to document drivers and bottlenecks of the process. Methods: Three health districts piloted the integration of HAT screening and diagnosis into primary health services. We analysed the outcome indicators of this intervention and conducted in-depth interviews with health care providers, seropositives, community health workers and HD management team members. Our thematic interview guide focused on factors facilitating and impeding the integration of HAT screening. Results: The study showed a HAT-RDT-positive rate of 2.2% in Yasa Bonga, 2.9% in Kongolo and 3% in Bibanga, while the proportion of reported seropositives that received confirmatory examinations was 76%, 45.6% and 68%, respectively. Qualitative analyses indicated that some seropositives were unable to access the confirmation facility. The main reasons that were given included distance, RDT rupture, lack of basic screening equipment and financial barriers (additional hospital fees not included in free treatment course), fear of lumbar puncture and the perception of HAT as a disease of supernatural origin. Conclusion: Passive screening using HAT RDTs in primary health services inevitably has some limitations. However, regarding the epidemiological context and some obstacles to integrated implementation, this cannot on its own be a relevant alternative to the elimination of HAT by 2020. Funding: We acknowledge the agency that provided financial support for this study, the Belgian Development Cooperation. The funder had no role in the study design, data collection and analysis, decision to publish or preparation of the manuscript. Philippe Mulenga received financial support thanks to a doctoral grant from the Belgian Development Cooperation under the FA4 agreement. Funding for the study and Rapid Service Fees was provided by the Epidemiology and Tropical Diseases Unit of the Institute of Tropical Medicine, Antwerp.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Integration of human African trypanosomiasis control activities into primary healthcare services: A scoping review

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    Human African trypanosomiasis (HAT) also known as sleeping sickness is targeted for elimination as a public health problem by 2020 and elimination of infection by 2030. Although the number of reported cases is decreasing globally, integration of HAT control activities into primary healthcare services is endorsed to expand surveillance and control. However, this integration process faces several challenges in the field. This literature review analyzes what is known about integrated HAT control to guide the integration process in an era of HAT elimination. We carried out a scoping review by searching PubMed and Google Scholar data bases as well as gray literature documents resulting in 25 documents included for analysis. The main reasons in favor to integrate HAT control were related to coverage, cost, quality of service, or sustainability. There were three categories of factors influencing the integration process: 1) the clinical evolution of HAT, 2) the organization of health services, and 3) the diagnostic and therapeutic tools. There is a consensus that both active and passive approaches to HAT case detection and surveillance need to be combined, in a context-sensitive way. However, apart from some documentation about the constraints faced by local health services, there is little evidence on how this synergy is best achieved.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe
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