8 research outputs found

    Glitches in the technonatural present

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    Ecological collapse and the proliferation of digitally mediated relations are two conjoined elements of the ‘technonatural present’, which pose varied challenges and openings for the future of geographical thought and praxis beyond the delineated sub-disciplinary concerns of more-than-human and digital geographies. In this commentary, we draw attention to the inseparability, now and into the future, of geographical thought and praxis from digital mediation. This mediation is also central to forms of encounter, exploitation, and governance shaping human-nonhuman relations. Within this complex nexus of humans, nonhumans, environments, and technologies, it is crucial to critically examine how nature is made (mediated) and remade (remediated), by whom, for whom, and with whom. We call for research that affirmatively centres the potentials for progressive digitally-mediated environmentalisms, drawing from Agnieszka Leszczynski and Sarah Elwood’s work on ‘glitch epistemologies’. To conclude, we point to a series of themes and questions that geographers might usefully engage with as they navigate digitally (re)mediated catastrophic times

    La production standardisée du territoire

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    Le service Google Street View constitue une base de donnĂ©es massive en ligne de documentation du paysage, notamment urbain. L’existence d’un tel projet interroge les reconfigurations d’acteurs derriĂšre ces protocoles de saisie et d’archivage. Une approche socio-sĂ©miotique et le regard portĂ© par certains artistes sur la matĂ©rialitĂ© de l’enregistrement photographique permettent de considĂ©rer les images standardisĂ©es et sĂ©rielles du dispositif dans leur singularitĂ© et dans ce qui les dĂ©borde. L’article questionne les possibilitĂ©s de contourner les opĂ©rations de lissage du service par une attention portĂ©e aux formes de rĂ©sistance et aux jeux plastiques.Google Street View service is a huge visual database online, documenting urban landscapes. This kind of project questions the reconfiguration of actors behind those massive process of recording and archiving. A socio-semiotic approach and artists point of view on the materiality of the recording process allows to see beyond what is first shown by the service, paying attention to the singularity, resistance, and plasticity

    The Digitized Landscapes of Google. From Images’ Environment to Perceptive Coexistences

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    Autour des annĂ©es 2010 s’est opĂ©rĂ© le dĂ©but d’une transformation du Web et des pratiques d’imagerie avec un certain engouement pour les systĂšmes de « navigation virtuelle » et les systĂšmes d’information gĂ©ographique (SIG). Infrastructure monopolistique dans le champ des technologies, l’imagerie produite par Google au moyen des services Maps, Earth et Street View occupe une place centrale dans la culture visuelle contemporaine. Apparaissant comme un nƓud symptomatique du capitalisme mĂ©diatique, Google et ses paysages numĂ©risĂ©s sont devenus le champ d’investigation principal de cette thĂšse motivĂ©e par le projet d’une Ă©cologie des images. Cette Ă©tude propose une ethnographie visuelle des « paysages sous contrĂŽle » de Google, Ă  la croisĂ©e des SIC, des Ă©tudes visuelles et des Ă©tudes logicielles. Une premiĂšre partie s’intĂ©resse Ă  l’environnement des images, de l’identification des observables aux milieux des matĂ©riaux de cette Ă©tude. Une deuxiĂšme partie analyse les conditions de production des paysages numĂ©risĂ©s, de la rationalisation de l’environnement Ă  l’optimisation des paysages en deep-learning. La troisiĂšme partie s’engage dans les coexistences perceptives des images de Google, des rencontres perturbantes aux mĂ©tamorphoses incertaines de l’infrastructure technique. En considĂ©rant la variĂ©tĂ© des mĂ©diations qui interviennent dans la production et la circulation des paysages numĂ©risĂ©s par l’entreprise, la thĂšse rend compte des entrelacements entre des filiations visuelles et des systĂšmes perceptifs pluriels, qui participent d’une culture du contrĂŽle et d’une Ă©conomie de la prĂ©diction. En regard, elle soutient l’idĂ©e d’une Ă©cologie technique et symbolique inclusive.In the 2010s a major shift occurred in web and imaging practices with the massive development of 'virtual navigation' systems and geographic information systems (GIS). Google is a monopolistic infrastructure in the field of technology. The imagery of its services Maps, Earth and Street View is now a central reference in contemporary visual culture. Google can be seen as a symptomatic node of media capitalism, its digitised landscapes have become the main field of investigation in this thesis which addresses the idea of an ecology of images. This study is based on a visual ethnography of Google's 'controlled landscapes', with cross-references to media studies, visual studies and software studies. The first chapter focuses on the environment of images, from the identification of observable phenomena to the visual materials of this study. The second chapter analyses the conditions for the production of Google’s digitised landscapes, from the rationalisation of the environment to the optimisation of landscapes in deep-learning. The third chapter explores the perceptive coexistences of Google images, from disruptive encounters to uncertain metamorphoses of the technical infrastructure. By considering the plurality of mediations involved in the production and circulation of the company's digitised landscapes, the thesis examines the interweaving of visual filiations and perceptual systems, which participate in a culture of control and an economy of prediction. It thus supports the idea of an inclusive technical and symbolic ecology

    La construction communicationnelle du temps sur les réseaux en ligne : écritures, morales et valorisations

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    International audienceLe temps est une notion incertaine convoquée comme catégorie et comme objet construit par un ensemble de médiations dans les réseaux sociaux. Dans la continuité des réflexions sur les écrits d'écran, l'analyse s'intéresse à la maniÚre dont ces dispositifs modifient la circulation des objets et la représentation des savoirs. L'étude met à jour la production des valeurs morales et économiques dans ces dispositifs, et permet de saisir la maniÚre dont le temps s'écrit et se réalise dans ces objets. Time is a vague concept, applied as a category and also as an object determined by multiple mediations in social networks. Following the works on screen writings, the analysis questions the modifications in the circulation of objects and the representation of knowledges in those media. Through a techno-semiotic approach, the study focusses on the production of moral and economical values, and observes the way time is written and occurs in social networks

    Partout et nulle part

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    Le prĂ©sent texte poursuit une rĂ©flexion graduellement dĂ©veloppĂ©e dans une sĂ©rie de recherches prĂ©sentĂ©es au fil des volumes prĂ©cĂ©dents de L’Homme-trace, afin de prĂ©ciser le statut sĂ©miotique et Ă©pistĂ©mologique de la catĂ©gorie de la trace (Jeanneret, 2011), puis pour analyser la maniĂšre dont certains objets acquiĂšrent aujourd’hui le statut de traces du social incarnĂ©es dans des dispositifs de traçabilitĂ© (Jeanneret, 2013 (a) ; 2013 (b)). Il doit l’essentiel de sa teneur aux Ă©changes suscitĂ©s p..

    La solitude du muscle, le poids du génome: Quand l'infrastructure cultive des bovins

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    editorial reviewedBovins Ă  la musculature hors norme, les Blanc Bleu Belge tĂ©moignent, entre autres, des excĂšs d'un modĂšle productiviste. Quelles sont les limites des infrastructures de sĂ©lection et de reproduction des animaux de rente, Ă  l'heure oĂč se multiplie les promesses biotechnologiques qui veulent faire de l'Ă©levage une "technologie obsolĂšte"? À quels modes d'Ă©levage tenons-nous

    L'Homme-trace

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    EngagĂ© dans un mouvement vertigineux, notre xxie siĂšcle brouille les repĂšres. En intĂ©grant du non-vivant au vivant et du vivant au non-vivant, les nouvelles techniques bouleversent les frontiĂšres de l’anthropologie. Les conceptions que l’« humain pensant » a de lui-mĂȘme, de son schĂ©ma corporel comme de son identitĂ©, en sont renversĂ©es. Ce quatriĂšme tome de la sĂ©rie L’Homme-trace prend donc le « corps », le corps-trace plus prĂ©cisĂ©ment, comme objet d’études. Il s’agit pour les chercheurs rĂ©unis ici d’examiner les processus traçuels Ă  l’Ɠuvre en reprenant et questionnant la thĂšse, dĂ©veloppĂ©e par BĂ©atrice Galinon- MĂ©lĂ©nec, d’une interaction Ă©troite et rĂ©troactive entre le corps et un systĂšme Ă©cologique multifactoriel marquĂ©e par l’histoire de l’Évolution. Le corps ainsi considĂ©rĂ© s’inscrit dans une dynamique systĂ©mique liant un corps-interprĂ©tĂ© et un corps-interprĂ©tant au sein d’un complexe oĂč des corps en co-prĂ©sence sont animĂ©s par des interactions permanentes : Ă  l’intĂ©rieur du corps, du dedans au dehors et du dehors au dedans. Avec cette nouvelle approche, toute la relation soignant-soignĂ©, par exemple, prend une nouvelle dimension. La sĂ©rie L’Homme-trace montre comment la trace peut servir de paradigme interprĂ©tatif au sein de diffĂ©rentes disciplines et combien cette approche impose une dĂ©construction des processus Ă  l’Ɠuvre dans l’interprĂ©tation humaine de la notion de trace

    Des données urbaines

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    Le Dossier s’intĂ©resse Ă  la fabrique de donnĂ©es urbaines et Ă  leurs usages pour analyser les conditions numĂ©riques de la transformation de la ville. Les Notes de recherche portent sur le pĂ©titionnement en ligne, l’identitĂ©, la dĂ©sinformation et la polarisation idĂ©ologique sur Facebook, l’économie des images dans un parc Ă  thĂšme hollywoodien et la place des blogs dans l’économie vitivinicole. La rubrique En VO questionne le rĂŽle de Facebook dans la communication des partis politiques. Deux Focus proposent une lecture approfondie d’une Ɠuvre rĂ©cente – L’Ère du clash de Christian Salmon – et d’une Ɠuvre plus ancienne – The Fall of the Public Man de Richard Sennett. Les Notes de lecture recensent 50 publications. The Issue explores the city in a digital context. He questions the production of data and their uses (representations, interpretations, circulations, ethics, knowledge statuses) by “doers” and researchers to analyze the digital conditions of the urban transformation. The five Research Notes cover online petitioning, identity through the case of the writer Max Jacob, disinformation and ideological polarization on Facebook, the economics of images in a Hollywood theme park and the place of the blogs in the economy of the wine sector. The section In Original Version examines Facebook’s role in the communication of political parties. Two Focus provide an in-depth reading of a recent work by Christian Salmon – L’Ère du clash – and of an older one by Richard Sennett – The Fall of the Public Man. The Book Reviews offer succinct overviews and analyses of 50 publications
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