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    Perspective de pairs aidants sur leur expérience d’animation d’un programme d’autotraitement du trouble panique

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    Objectif : Les groupes de soutien permettent de rejoindre des personnes atteintes de troubles anxieux qui ne sont pas desservies ou ne le sont que partiellement par les services de la santé. La présente étude porte sur le recours à des pairs aidants pour l’animation d’un programme d’autotraitement (Zéro-ATAQ). Leur point de vue sur ce programme a été documenté de manière à déterminer les aspects qui pourraient en être améliorés.Méthode : Onze pairs aidants ont animé les 12 sessions du programme qui a été dispensé dans quatre régions du Québec auprès de 32 personnes atteintes du trouble panique avec agoraphobie. La perspective de dix pairs animateurs a été documentée à partir d’une entrevue semi-structurée au terme du programme, puis, après plus de six mois, par un focus group réunissant les pairs animateurs de l’ensemble des groupes. Les commentaires recueillis ont été transcrits et ont fait l’objet d’une analyse de contenu thématique.Résultats : L’ensemble des animateurs rapportent avoir apprécié leur participation. Avoir pu ainsi venir en aide à des personnes éprouvant un trouble anxieux et avoir pu améliorer leurs connaissances caractérisent les propos rapportés. La quasi-totalité des pairs animateurs ont fait valoir l’importance de pouvoir compter sur la supervision d’un professionnel au besoin.Conclusion : L’étude a mis en lumière (1) la faisabilité d’implanter un programme de ce type en partenariat avec des pairs, (2) les qualifications requises pour l’animation de ce programme, (3) les besoins sur le plan de la formation et du matériel requis, et (4) l’importance de la supervision.Objective: Support groups can help to reach individuals with anxiety disorders who are not or are only partly obtaining health services. The present study is based on a program that involves peer helpers as animators of a self-treatment group (Zéro-ATAQ). Their perspective has been documented in order to identify the aspects of the program which can be improved.Methods: Eleven peer helpers led the 12 sessions of the program, which was dispensed in four regions of Quebec for 32 persons having panic disorders with agoraphobia. The perspectives of ten peer animators were documented based on a semi-structured interview that took place at the end of the program, and a focus group that was held over six months later with peer animators from each of the groups. Their comments were transcribed and a thematic content analysis was conducted.Results: All of the peer helper animators reported that they enjoyed participating in the program, that they appreciated being able to help others having an anxiety disorder, and that the program helped them in their role as animators of these types of activities. Nearly all of the peer helpers emphasized the importance of being able to count on the supervision of a professional when needed.Conclusion: This study revealed (1) the feasibility of implementing a program of this kind in partnership with peers, (2) the qualifications necessary to lead this type of program, (3) the requirements in terms of training and available material, and (4) the importance of supervision
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