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    Federation Expulsions and Union Mergers in the United States

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    Au cours des dernières années, le mouvement des fusions syndicales s'est accéléré aux États-Unis. Cependant, le nombre de fusions effectuées demeure mince. La structure politique des syndicats, ce qui comprend les sentiments d'hostilité causés par les rivalités d'autrefois, la répugnance des chefs syndicaux à renoncer à leurs postes et des méthodes différentes de fonctionnement entre les syndicats comme, par exemple, la tenue des congrès et le mode d'élection des dirigeants, constitue des barrières formidables aux fusions. Ces barrières sont le plus souvent renversées quand les syndicats sont acculés à des difficultés financières, qu'ils subissentdes défaites à répétition dans leurs campagnes de recrutement et qu'ils perdent un nombre substantiel de membres.Cette étude tend à démontrer que les facteurs de nature à inciter aux fusions, tout en abaissant les barrières, peuvent résulter directement de l'expulsion des centrales et de maraudages qui l'ont suivie. De plus, on peut noter que la présence d'un nombre accru de syndicats expulsés ou indépendants dont le champ de compétence est très vaste fournit un excellent véhicule de fusion aux syndicats expulsés plus faibles peu désireux de faire « peau neuve » en vue d'obtenir leur réaffiliation.L'analyse du statut actuel des syndicats qui ont été expulsés des centrales depuis 1949 révèle la fréquence et la forme des fusions. Les motifs d'expulsion comprennent la domination communiste (onze syndicats du C.O.L), la corruption (un syndicat du C.O.I. et quatre syndicats de la F.A.T.-C.O.I.) et l'appartenance à deux centrales opposées (un syndicat de la F.A.T.-C.O.I. ).On s'est rendu compte que seuls deux syndicats expulsés se sont effrités, pendant qu'un seul a renoué ses attaches à sa centrale. Les autres syndicats expulsés ont subi toute une série compliquée de fusions avec des syndicats rivaux affiliés ou d'autres syndicats expulsés. Les pertes d'effectifs consécutives au maraudage pratiqué après l'expulsion ont eu, selon toute apparence, pour effet de pousser les syndicats expulsés à rechercher la sécurité au plan du recrutement et de la négociation collective dans la consolidation avec d'autres organisations plus fortes. En outre, des mouvements internes visant à bannir les dirigeants corrompus ou communistes ont atténué l'importance de la barrière principale à la fusion, c'est-à-dire la répugnance des chefs syndicaux à céder leurs postesOn peut présumer que ce désir réel de fusion se présente sous la forme d'une réaction récurrente des syndicats expulsés aux menaces d'isolement. Même si le vocabulaire des recherches voit dans les fusions un moyen commode d'éliminer des champs de compétence chevauchants et d'augmenter la stabilité des centrales, il semble plutôt que les fusions aient joué un rôle dominant et compréhensible dans l'activité des syndicats expulsés pendant les années d'après-guerre.While the frequency of mergers among unions in the United States has only recently increased, mergers have played a major role in the affairs of unions expelled from federations (AFL, CIO and AFL-CIO) since 1949. An examination of the seventeen expelled unions indicates that only two have entirely disbanded and only one has returned directly to its federation. The remaining expelled unions merged with or into either their rival affiliates or other expelled unions. It is suggested that this high incidence of mergers was the results of the manner in which isolation induced exiles to merge while also reducing previously formidable barriers

    A Note of the Critical Dimensions of the Union Merger Process

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    Piecework Bargaining, by William Brown, London, Heinemann Educational Books, 1973, 176 pp.

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    Union Mergers and International Unionism in Canada

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    À l'heure actuelle, il y a deux tendances principales dans le gouvernement et dans la structure du mouvement ouvrier au Canada: d'une part, on favorise les fusions syndicales comme solution aux problèmes découlant de la présence de plusieurs petits syndicats et, d'autre part, on constate un mouvement tendant à assurer une plus grande autonomie des sections canadiennes vis-à-vis les syndicats internationaux. Cependant, on ne considère rarement ces tendances l'une par rapport à l'autre.Il s'agit ici de faire ressortir les difficultés que l'on rencontre en recourant aux fusions pour réduire le nombre des syndicats dans un pays qui regroupe à la fois des syndicats nationaux et internationaux. On y voit que la présence des syndicats internationaux limite les possibilités de fusions et que les tentatives en ce sens peuvent durcir les rapports entre les sections canadiennes des syndicats internationaux et leur organisation centrale.En 1977, il y avait plus de trois millions de syndiqués au Canada dont 96 pour cent étaient membres de syndicats nationaux ou internationaux. On comptait cette année-là 89 syndicats internationaux et 103 syndicats nationaux. Sur le nombre, il n'y avait que 18 syndicats qui comptaient plus de 50,000 membres, tandis que 165 en avaient moins de 20,000. Conséquence: les syndicats sont trop petits et il s'ensuit une détérioration dans leurs secteurs d'activité.Depuis plusieurs années déjà, on a préconisé la fusion comme remède à cette situation, mais l'existence des syndicats internationaux entrave les fusions à la fois parce que les fusions entre les syndicats internationaux se négocient au sommet et aussi parce que les sections canadiennes y opposent une certaine résistance de crainte d'y perdre une partie de leur autonomie. Par ailleurs, les sections canadiennes des syndicats internationaux favorables à la fusion voient souvent leurs efforts frustrés par l'un ou l'autre des syndicats internationaux. Quant aux fusions entre syndicats nationaux et syndicats américains, il est normal que les premiers redoutent d'y devenir une minorité négligée par la nouvelle organisation.Les fusions revêtent deux formes: l'amalgamation et l'absorption. L'amalgamation se produit lorsque deux syndicats s'unissent pour former une nouvelle organisation; l'absorption résulte de l'annexion d'un syndicat faible par un plus fort. Or, entre 1956 et 1977, on a relevé aux États-Unis 52 fusions (14 amalgamations et 38 absorptions) et 22 d'entre elles eurent pour effet de faire baisser le nombre des syndicats au Canada. Par ailleurs, il y eut 11 fusions parmi les syndicats canadiens qui ont résulté dans la disparition de 15 syndicats. Pendant cette période, on ne révèle que 4 absorptions de 4 syndicats nationaux par des syndicats internationaux. Il n'y a aucun exemple de syndicat canadien qui se soit amalgamé avec un syndicat américain non plus qu'il y ait des syndicats canadiens qui aient absorbé des syndicats américains. Il en découle donc que la grande majorité des fusions proviennent de décisions prises aux États-Unis.La présence des syndicats américains et la recherche de l'autonomie dans le syndicalisme au Canada tendent à limiter l'utilisation des fusions comme moyen de résoudre le problème de la multiplicité des syndicats au Canada, d'où le résultat suivant. En 1956, il y avait 178 syndicats au Canada (113 syndicats internationaux et 65 syndicats nationaux). En 1977, on comptait 192 syndicats (89 syndicats internationaux et 103 syndicats nationaux), soit 14 de plus. Les changements résultant des fusions indiquent qu'il y a eu 41 fusions (soit 22 syndicats internationaux et 19 syndicats nationaux).Comme on le voit, les fusions ont ralenti l'augmentation du nombre des syndicats, mais ce déclin a été plus que compensé par la création de nouveaux syndicats. La conclusion s'impose d'elle-même: au Canada, les fusions, toujours difficiles, soulèvent des problèmes particuliers provenant des réactions des syndiqués face au syndicalisme américain.The purpose of this paper is to highlight the difficulties en-countered in using mergers to reduce the number of unions in a country with both national and international organizations. it is seen that the presence of internationals limits the scope of potential mergers and that merger attempts can strain the relations between the Canadian sections of international unions and their parent unions

    Characteristics of Female Union Officers in Canada

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    Le présent article traite des caractéristiques des femmes occupant des postes de commande dans les syndicats au Canada et analyse les idées reçues au sujet des obstacles qui s'opposent à leur participation à la direction de ces institutions. On a distribué un questionnaire à des femmes qui faisaient partie de comités exécutifs syndicaux en 1980 et on a obtenu quatre-vingt réponses qui furent analysées en vue de répondre aux questions suivantes.Les femmes qui font partie de ces comités sont-elles confinées au poste à temps partiel et non rémunéré de vice-président ou à des postes rémunérés et à temps plein de secrétaire, de trésorier ou de secrétaire-trésorier?Les femmes qui occupent des postes moins recherchés ont-elles tendance à être jeunes, mariées et mères de famille, donc celles qui se trouvent dans la situation la plus pénible pour obtenir de tels postes?Les femmes font-elles partie de syndicats où les hommes sont moins nombreux et ont-elles tendance à se présenter contre d'autres femmes lors des élections?Les résultats, tirés de l'étude des statistiques, révélés par les réponses aux questionnaires n'ont pas permis de déceler de caractéristiques générales à leur sujet. On y trouve en premier lieu des femmes dans beaucoup de fonctions syndicales, fonctions à la fois rémunérées ou non, à temps plein ou non. En second lieu, on n'a découvert que peu de rapports significatifs entre, d'une part, les caractéristiques de la dirigeante de syndicat, soit l'âge, l'état matrimonial et la charge d'enfants, et le poste occupé et la spécificité du syndicat, d'autre part.On a découvert que les membres les plus jeunes des bureaux de direction se rencontrent dans les syndicats de moindre importance, même si l'on a constaté que l'âge est une mesure imprécise qui ne peut expliquer l'importance de l'effet prévisible. Celles qui n'ont pas d'enfant se retrouvent dans les postes incontestés parce que ces femmes peuvent assumer des tâches plus ardues.Les résultats de l'enquête confirment l'opinion générale selon laquelle les femmes qui font partie des comités exécutifs se retrouvent surtout dans les syndicats où l'élément féminin forme la majorité des effectifs. Cependant, on a aussi constaté qu'une forte proportion des candidates devaient faire face à l'opposition des hommes, même lorsque les femmes l'emportaient par le nombre.On suggère également en conclusion de faire porter l'étude sur maints aspects différents. Ainsi, on pourrait présenter de bien d'autres manières le rôle de l'âge, du statut matrimonial et de la charge d'enfants dans l'accession des femmes aux postes de direction. On pourrait également procéder à une enquête de même nature auprès des hommes qui occupent des postes directoriaux. Enfin, des études ultérieures pourraient porter sur le cas de femmes qui ont perdu l'élection ou qui ont été défaites lors des mises en candidature.This study focuses on the characteristics of women who have reached national union office in Canada. Questionnaire responses are analyzed to determine if women are found primarily in un-paid, part-time and union secretary of treasurer positions and to find if less competitive officer positions are occupied by younger, married officers as well as those with children. It was also deter-mined whether female officers tend to run against other females in union elections and come from unions where female members are in the majority

    The Structure and Growth of the Canadian National Unions

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    Le présent article étudie le développement du syndicalisme national au Canada, entre 1920 et 1972. Il s'agit d'un survol de la croissance du syndicalisme et d'une discussion des caractéristiques des syndicats nationaux. On y a révisé les études portant sur le développement du syndicalisme au Canada en regard de la croissance du syndicalisme proprement canadien. L'article s'efforce de mettre au point un modèle de développement des syndicats qui puisse expliquer les changements dans les effectifs des syndicats nationaux canadiens.La croissance du syndicalisme au Canada, 1920-1972: l'augmentation moyenne annuelle des effectifs des syndicats nationaux a dépassé le taux de développement du syndicalisme international dans son ensemble tant pendant la période antérieure que postérieure à 1945 de même que durant les sous-périodes. Ce n'est que pendant la décennie 1940 que le syndicalisme international s'est développé à un taux plus rapide que les syndicats nationaux. Dans les décennies 1950 et 1960, le taux de croissance des syndicats nationaux a doublé celui des syndicats internationaux. Le principal facteur de cette augmentation fut l'explosion du syndicalisme dans le secteur public.Profil du syndicat national: les syndicats nationaux ont tendance à demeurer relativement petits malgré l'augmentation rapide de leurs effectifs depuis 1940. Bien qu'ils aient été surtout formés de groupements de métier au départ, depuis les dernières années, plus de la moitié des syndicats nationaux, ce qui représente presque les trois quarts de leurs membres, sont constitués de syndicats de cols blancs et de salariés qui exercent une profession. De plus, une forte proportion de syndicats nationaux représentent les travailleurs dans les limites d'une seule province et ces syndicats sont relativement nouveaux.Modèles de croissance des syndicats: il y a cinq ans Bain et Elsheikh ont mis au point un modèle d'explication des changements dans les effectifs pour l'ensemble des syndicats au Canada. Ce modèle comprenait le taux courant de la variation dans les effectifs des syndicats américains, le taux courant de la variation dans les prix et l'emploi. On a tenté d'appliquer ce modèle aux changements dans les effectifs des syndicats nationaux, mais les résultats ne furent pas significatifs d'un point de vue statistique. Un nouveau modèle fut construit qui utilisait comme premières variables les changements du taux des prix et du chômage, l'ampleur du taux de syndicalisation, d'autres variables tirées des caractéristiques structurales des syndicats nationaux (soit le pourcentage des effectifs des syndicats nationaux dûment affiliés et actifs à l'échelle du pays), le taux de changements dans les effectifs des syndicats américains et une dernière variable qui tenait compte de l'influence du milieu politique. Les variables dans le modèle ainsi proposé ne semblèrent pas mesurer de changements dans la croissance des syndicats canadiens. Plusieurs motifs peuvent expliquer ce défaut de rapports signifiants et il y a donc matière à débat sur la pertinence de modèles de croissance d'ensemble quant aux changements dans la composante en termes de syndicats nationaux à l'intérieur du mouvement syndical.The authors present an overview of union growth and high-light specific characteristics of national trade unions, review recent studies of union growth in Canada, examine their relevance to the rise of national unionism, develop an alternative model of union growth and test its applicability to national unions

    An Analysis of Annual Turnover Rates for Canadian Union Presidents

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    On a fait beaucoup de recherches sur la direction des syndicats et le concept fumeux de la démocratie syndicale. Les études en la matière portent sur le postulat explicite ou implicite de la stabilité de la direction des centrales syndicales au Canada. De ces travaux, on tire généralement des conclusions d'une certitude plus ou moins assurée.C'est ainsi qu'on soutiendra qu'il n'y a que peu de roulement parmi les présidents des centrales canadiennes, que ce roulement, lorsqu'il advient, résulte d'oppositions à l'intérieur du syndicat, qu'il est un bon indicateur du degré de démocratie syndicale et qu'il y a une relation entre le taux de fréquence du roulement et certains facteurs ambiants comme la structure du syndicat, l'action de grève et la situation économique.On retrouve de telles hypothèses tant dans des études de cas sur l'activité interne des syndicats que dans des travaux théoriques sur la démocratie syndicale.L'article précédent étudie de nouveau l'affirmation selon laquelle le renversement des présidents est plutôt rare, qu'il est souvent la résultante de forces politiques et qu'il est une mesure valable de la démocratie syndicale. En outre, il expose et vérifieles postulats qu'on a tirés de ces études pour déterminer dans quelle mesure les facteurs ambiants ont pu avoir d'influence sur le taux de changement de présidents dans les syndicats canadiens. L'étude porte sur une très longue période, c'est-à-dire de 1912 à 1971, et les résultats permettent de mieux comprendre les facteurs qui peuvent exercer une influence sur la stabilité de la direction des syndicats.De cette étude, sont tirées les conclusions suivantes. On note que la croissance du syndicat semble être une motivation de la capacité et du désir des présidents de demeurer en poste et que celle-ci n'a pas d'incidence marquée sur les changements de président. Le recours à la grève ne paraît pas non plus jouer un rôle majeur dans le renversement ou le départ des présidents. L'activité économique, par ailleurs, est plus déterminante, les mutations coïncidant avec les changements de cycles économiques et de variations dans les prix.Un certain nombre de changements ne sont pas attribuables à des facteurs politiques. Aussi, est-il extrêmement difficile de distinguer entre un changement qui est d'ordre politique et un autre qui ne l'est pas, sauf en certains très précis comme la mort pendant la durée du mandat, la prise de la retraite en raison de l'âge et une défaite électorale. Il se peut fort bien qu'une très forte proportion des cas de départ n'aient rien à voir avec les modifications des structures syndicales, l'activité de grève ou la situation économique.Dans l'ensemble, les résultats de l'étude tendent à indiquer un certain déclin dans le taux de roulement des présidents de syndicat. Reste à faire une analyse plus approfondie du rapport entre l'activité de grève et le taux de roulement et il est souhaitable que de nouveaux travaux contribuent à résoudre les questions que pose la présente analyse.This paper re-examines the common views that presidential turnover occurs infrequently, is often the result of political forces and provides an adequate measure of union democracy. Moreover, the authors try to determine to what extent environmental factors influence annual presidential turnover rates among Canadian national unions
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