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La laïcité dans la justice
LâenquĂȘte sur la laĂŻcitĂ© dans la justice, dont les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits Ă prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et quâils se demandent alors comment respecter leur devoir dâimpartialitĂ©, et le droit applicable. Comme dans lâensemble de la sociĂ©tĂ© et des services publics, on retrouve dans la Justice les mĂȘmes questionnements, et parfois les mĂȘmes incertitudes ou controverses, quant Ă lâaffichage de signes et symboles dans les bĂątiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociĂ©tĂ©s pluralistes (comme le QuĂ©bec ou la Belgique qui sont aussi Ă©tudiĂ©s dans ce rapport), et sont dâautant plus vives quâune symbolique religieuse imprĂšgne encore la Justice : robes de juge ou dâavocat, agencement des salles dâaudience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc.Le point le plus surprenant rĂ©vĂ©lĂ© par cette enquĂȘte est le degrĂ© dâincertitude et le nombre dâerreurs sur la notion juridique de laĂŻcitĂ© quâelle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogĂ©es, il existe dâailleurs une tendance importante Ă faire passer des opinions personnelles pour une rĂšgle de droit positif. Si les mĂ©connaissances rĂ©vĂ©lĂ©es par lâenquĂȘte et analysĂ©es dans ce rapport sont â encore une fois â les mĂȘmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux lĂ âmĂȘmes qui sont en charge dâappliquer le droit.Le rapport est divisĂ© en trois parties : - LâenquĂȘte sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralitĂ©, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties rĂ©unit des analyses, des entretiens et des dĂ©bats sur les problĂ©matiques que lâenquĂȘte fait ressortir. Afin dâen faciliter la lecture, les diffĂ©rentes contributions sont toutes prĂ©cĂ©dĂ©es dâun rĂ©sumĂ©, ainsi que dâun encadrĂ© intitulĂ© « Lâessentiel Pratique » qui donne une rĂ©ponse prĂ©cise Ă lâune de ces grandes problĂ©matiques.Le rapport permettra Ă ses lecteurs de mieux cerner la posture professionnelle que doit adopter tout acteur de la Justice soumis au principe de laĂŻcitĂ©, et il sâachĂšve sur une proposition pour amĂ©liorer encore la formation continue de ces acteurs
La laïcité dans la justice
LâenquĂȘte sur la laĂŻcitĂ© dans la justice, dont les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits Ă prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et quâils se demandent alors comment respecter leur devoir dâimpartialitĂ©, et le droit applicable. Comme dans lâensemble de la sociĂ©tĂ© et des services publics, on retrouve dans la Justice les mĂȘmes questionnements, et parfois les mĂȘmes incertitudes ou controverses, quant Ă lâaffichage de signes et symboles dans les bĂątiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociĂ©tĂ©s pluralistes (comme le QuĂ©bec ou la Belgique qui sont aussi Ă©tudiĂ©s dans ce rapport), et sont dâautant plus vives quâune symbolique religieuse imprĂšgne encore la Justice : robes de juge ou dâavocat, agencement des salles dâaudience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc.Le point le plus surprenant rĂ©vĂ©lĂ© par cette enquĂȘte est le degrĂ© dâincertitude et le nombre dâerreurs sur la notion juridique de laĂŻcitĂ© quâelle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogĂ©es, il existe dâailleurs une tendance importante Ă faire passer des opinions personnelles pour une rĂšgle de droit positif. Si les mĂ©connaissances rĂ©vĂ©lĂ©es par lâenquĂȘte et analysĂ©es dans ce rapport sont â encore une fois â les mĂȘmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux lĂ âmĂȘmes qui sont en charge dâappliquer le droit.Le rapport est divisĂ© en trois parties : - LâenquĂȘte sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralitĂ©, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties rĂ©unit des analyses, des entretiens et des dĂ©bats sur les problĂ©matiques que lâenquĂȘte fait ressortir. Afin dâen faciliter la lecture, les diffĂ©rentes contributions sont toutes prĂ©cĂ©dĂ©es dâun rĂ©sumĂ©, ainsi que dâun encadrĂ© intitulĂ© « Lâessentiel Pratique » qui donne une rĂ©ponse prĂ©cise Ă lâune de ces grandes problĂ©matiques.Le rapport permettra Ă ses lecteurs de mieux cerner la posture professionnelle que doit adopter tout acteur de la Justice soumis au principe de laĂŻcitĂ©, et il sâachĂšve sur une proposition pour amĂ©liorer encore la formation continue de ces acteurs
La laïcité dans la justice
LâenquĂȘte sur la laĂŻcitĂ© dans la justice, dont les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits Ă prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et quâils se demandent alors comment respecter leur devoir dâimpartialitĂ©, et le droit applicable. Comme dans lâensemble de la sociĂ©tĂ© et des services publics, on retrouve dans la Justice les mĂȘmes questionnements, et parfois les mĂȘmes incertitudes ou controverses, quant Ă lâaffichage de signes et symboles dans les bĂątiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociĂ©tĂ©s pluralistes (comme le QuĂ©bec ou la Belgique qui sont aussi Ă©tudiĂ©s dans ce rapport), et sont dâautant plus vives quâune symbolique religieuse imprĂšgne encore la Justice : robes de juge ou dâavocat, agencement des salles dâaudience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc.Le point le plus surprenant rĂ©vĂ©lĂ© par cette enquĂȘte est le degrĂ© dâincertitude et le nombre dâerreurs sur la notion juridique de laĂŻcitĂ© quâelle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogĂ©es, il existe dâailleurs une tendance importante Ă faire passer des opinions personnelles pour une rĂšgle de droit positif. Si les mĂ©connaissances rĂ©vĂ©lĂ©es par lâenquĂȘte et analysĂ©es dans ce rapport sont â encore une fois â les mĂȘmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux lĂ âmĂȘmes qui sont en charge dâappliquer le droit.Le rapport est divisĂ© en trois parties : - LâenquĂȘte sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralitĂ©, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties rĂ©unit des analyses, des entretiens et des dĂ©bats sur les problĂ©matiques que lâenquĂȘte fait ressortir. Afin dâen faciliter la lecture, les diffĂ©rentes contributions sont toutes prĂ©cĂ©dĂ©es dâun rĂ©sumĂ©, ainsi que dâun encadrĂ© intitulĂ© « Lâessentiel Pratique » qui donne une rĂ©ponse prĂ©cise Ă lâune de ces grandes problĂ©matiques.Le rapport permettra Ă ses lecteurs de mieux cerner la posture professionnelle que doit adopter tout acteur de la Justice soumis au principe de laĂŻcitĂ©, et il sâachĂšve sur une proposition pour amĂ©liorer encore la formation continue de ces acteurs