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    Divinité assise, pouvoir et plaisir à Tarse ou Mallos. Problèmes d’interprétation d’iconographie monétaire

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    L’antique panthéon de Tarse et Mallos, aux IIe et Ier millénaires av. J.-C. comme à l’époque romaine impériale, est problématique, complexe et diversifié si on confronte les dossiers épigraphique, littéraire, numismatique et archéologique, remis dans leurs contextes chronologiques. Nonobstant, une divinité sort du lot : les louvites Tarhunt et Sanda ; les sémitiques Ba‘al, Melqart et Nergal ; les grecs Héraklès et Bellérophon. Tous semblent correspondre à une seule et même divinité malgré les..

    Réflexions sur les relations entre la Cappadoce méridionale et la Cilicie : les deux Kastabala et Artémis Pérasia

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    Like the two Komana, Pontus and Cappadocia, there were two Kasbala, one in Cilicia and the other in southern Cappadocia. This duplication allows us to understand the geopolitical relations between the two regions and the importance of the Tyanitide/Tyanide in the transmission of cultural facts from the East to the West

    La Cappadoce méridionale de la Préhistoire à l'époque byzantine

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    Il y a environ 25 ans, Olivier Pelon organisait à l’Institut Français d’Études Anatoliennes d’Istanbul un colloque destiné à faire l’état des recherches sur la Cappadoce méridionale jusqu’à la fin de l’époque romaine. Un quart de siècle après ce premier colloque, il était intéressant de faire un nouveau point sur l’avancée des recherches dans cette Cappadoce méridionale, de la préhistoire à la période byzantine. Ce nouveau colloque, placé cette fois encore sous l’égide de l’Institut Français d’Études Anatoliennes et intégré à la série des Rencontres d’archéologie de l’IFEA réunit vingt-trois communications. Si les périodes néolithique et chalcolithique ont été particulièrement bien représentées, ce qui témoigne bien de l’importance de cette phase de la préhistoire cappadocienne, liée aux gisements d’obsidienne des Melendiz Dağları, on soulignera en revanche l’absence presque totale du Bronze Ancien. Cette phase est en effet peu représentée dans l’archéologie locale. La même remarque peut s’appliquer au Bronze Moyen. La fin du Bronze Moyen, fort heureusement, est représentée à Porsuk, de même que le Bronze Récent qui bénéficie, depuis peu, tout comme l’Âge du Fer, du démarrage fructueux des fouilles de Kınık Höyük. Enfin, l’Antiquité tardive et Byzance ont pu être représentées, principalement autour de Tyane, ce qui n’avait pas pu être le cas lors du premier colloque. En octobre 2012, quelques semaines avant la tenue de la Rencontre, on apprenait malheureusement le décès brutal et inattendu d’Olivier Pelon, ancien directeur de la mission de Porsuk (jusqu’en 2002) et organisateur de ce premier colloque cappadocien. C’est bien en hommage à sa mémoire que notre Rencontre cappadocienne de 2012 et sa publication ont été naturellement dédiées

    Présence et influence Perses en Cilicie à l'époque achéménide : iconographie et représentations

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    Casabonne Olivier. Présence et influence Perses en Cilicie à l'époque achéménide : iconographie et représentations. In: Anatolia Antiqua, Tome 4, 1996. pp. 121-145

    De Tarse à Mazaka et de Tarkumuwa à Datamès : d'une Cilicie à l'autre ?

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    In this study are re-examined the Datâmes' career and the important coinages of Tarkumuwa. The principal conclusions are : 1) Datames was only the satrap of Cappadocia. His government was probably installed at Mazaka, the capital of the Cappadocian strategy named "Cilicia" in ancient sources and distinct from the Classical Cilicia ; 2) Tarkumuwa, unknown in Classical sources, whose Cilician coins are the one and only source of documentation to delimit his political identity, could have played an important part in the organisation of Anatolia after the Antalkidas' Treaty, from the end of 380's B.C. His role could have been similar to the Hekatomnids' one in Caria : he was the Cilician satrap and a Tarsian dynast as well.Casabonne Olivier. De Tarse à Mazaka et de Tarkumuwa à Datamès : d'une Cilicie à l'autre ?. In: La Cilicie : espaces et pouvoirs locaux (IIe millénaire av. J.-C. – IVe siècle ap. J.-C.). Actes de la Table Ronde d’Istanbul, 2-5 novembre 1999. Istanbul : Institut Français d'Études Anatoliennes-Georges Dumézil, 2001. pp. 243-263. (Varia Anatolica, 13

    Notes Ciliciennes (suite)

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    Casabonne Olivier. Notes Ciliciennes (suite). In: Anatolia Antiqua, Tome 7, 1999. pp. 69-88

    Brèves remarques à propos du Taurus cilicien, des Hittites aux Romains

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    Pour Hadrien et Stéphane, merveilleux organisateurs, qui partagent avec moi une passion taurique. Dans les textes classiques, le Taurus est un repère physique et mental. Imposante barrière montagneuse, elle permet de distinguer les peuples d’en deçà de ceux d’au-delà, sans oublier ceux qui y vivent. Ainsi Strabon (II. 5.31-32) : « L’Asie est divisée en deux par la chaîne du Taurus, qui s’étend des promontoires de Pamphylie jusqu’à la mer orientale en Inde et à la plus lointaine Scythie ; les ..

    Conquête perse et phénomène monétaire : l'exemple cilicien

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    Casabonne Olivier. Conquête perse et phénomène monétaire : l'exemple cilicien. In: Mécanismes et innovations monétaires dans l’Anatolie achéménide. Numismatique et Histoire. Actes de la Table Ronde d’Istanbul, 22-23 mai 1997. Istanbul : Institut Français d'Études Anatoliennes-Georges Dumézil, 2000. pp. 21-91. (Varia Anatolica, 12

    Onomastique de Lycie et Carie : brèves remarques et hypothèses

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    Certains parlent de langues louviques, d’autres du louvite et de langues « filles du louvite » (e.g. René Lebrun). Les Louvites : ces cousins indo-européens des Hittites ! Emmanuel Laroche (1959 ; 1988) écrivait très bien sur la distinction qu’il y avait dans l’Asie Mineure du 2e millénaire avant J.-C. entre le nesili, la langue de Nesa/Kanes, première capitale hittite dès le 18e siècle (puis vint Hatussa), et le lu(w)ili, langue contemporaine usitée aux marges occidentales et méridionales de..

    Le syennésis cilicien et Cyrus : l'apport des sources numismatiques

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    From the literary documentation, relating to the passage of Cyrus the Younger in Cilicia (Xénophon, Diodorus, Ctesias), and the tarsian monetary types (Vth - beginning IVth cent. B.C.), this study re-examines différents arguments relating to : a) the datation of the rider/hoplite coinage often considered as a satrapan issue (Kraay's thesis) or a Cyrus1 one (Weiser's thesis) ; b) the identification of the well- known tarsian rider ; c) the tarsian monetary iconography ; d) the «satrapisation» of Cilicia in the IVth cent. B.C., and the disappearance of the local dynasty. The principal conclusions are : a) there is no true reason to think about the end of the local dynasty after 401 B.C. ; b) the numismatic evidence doesn't exist : the rider/hoplite coinage have nothing to do with the passage of Cyrus in Cilicia or a «satrapisation» of this region. The tarsian monetary iconography is an integral part of the «graeco-persian» repertory and, concerning the rider, the reflection of a vassal privileged relation to the Great King ; c) the existence of a dynastic coinage is not sure. It must be considered in the larger problem of the monetary phenomenon in Cilicia : a short analysis points out that we must distinguish military issues from local/civic coinages, both most probably coexisting (what means a re-examination of the Kraay's chronology).À partir de la documentation littéraire concernant le passage de Cyrus le Jeune en Cilicie et sa rencontre avec le pouvoir local (Xénophon, Diodore, Ctésias), et des types monétaires tarsiotes (Ve-début IVe siècle avant J.C.), cette étude réexamine les différentes théories relatives à : a) la datation du monnayage tarsiote dit «au cavalier et à l'hoplite», souvent considéré comme «satrapique» (thèse de C. M. Kraay) ou de Cyrus lui-même (thèse de W. Weiser) ; b) l'identification du cavalier tarsiote ; c) l'iconographie monétaire tarsiote ; d) la «satrapisation» de la Cilicie au IVe siècle avant J.C., et la disparition de la dynastie locale. Les principales conclusions sont : a) il n'y a pas de preuve formelle pour penser à la fin et au remplacement de la dynastie locale après 401 ; b) le monnayage «au cavalier et à l'hoplite» n'a rien à voir avec le passage de Cyrus en Cilicie ou avec une éventuelle «satrapisation» de la région : l'iconographie monétaire tarsiote fait partie intégrante du répertoire «gréco-perse» ; c) l'existence d'un monnayage dynastique n'est pas assurée. Elle doit être considérée au sein du problème, plus large, du phénomène monétaire en Cilicie : on doit ainsi distinguer, entre autres, les monnayages militaires et les monnayages «civiques», les deux pouvant parfaitement coexister (ce qui implique la réexamination de la chronologie établie par C. M. Kraay).Casabonne Olivier. Le syennésis cilicien et Cyrus : l'apport des sources numismatiques. In: Pallas, 43/1995. Dans les pas des dix-mille, sous la direction de Pierre Briant . pp. 147-172
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