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    Diversité végétale des prairies : Définition

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    Un dictionnaire accessible Ă  tous. Son Ă©dition en ligne permet une consultation libre et gratuite. Sa structuration et son organisation offrent diffĂ©rents niveaux de lecture et en font un outil dynamique grĂące aux images, aux vidĂ©os, aux interviews d’auteur et aux infographies. Il s’agit Ă©galement d’un outil Ă©volutif qui doit permettre Ă  d’autres acteurs et territoires de s’en emparer et de participer Ă  son enrichissement en commentant les dĂ©finitions ou en proposant d’autres termes Ă  dĂ©finir

    Heterogeneity of landscapes and farming practices - Effects on wild bee diversity and pollination

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    L’importance Ă©cologique et agronomique des abeilles sauvages dans les paysages agricoles rend cruciale la gestion de ces insectes pollinisateurs. Les abeilles sauvages utilisent plusieurs habitats dans les paysages agricoles, comme les milieux semi-naturels (bois, haies, prairies permanentes), mais aussi les parcelles agricoles. L’objectif de ce travail est de caractĂ©riser la structure des communautĂ©s de pollinisateurs et le succĂšs de pollinisation le long de gradients de composition et de configuration des milieux semi-naturels ainsi que d’intensitĂ© des pratiques agricoles Ă  l’échelle paysagĂšre. Par une approche basĂ©e sur les trais Ă©cologiques, traduisant des diffĂ©rences d’utilisation des ressources par les abeilles sauvages, nous avons mis en Ă©vidence que i) les abeilles sauvages peu mobiles, les espĂšces solitaires mais aussi les espĂšces terricoles (nids souterrains) sont plus abondantes dans des parcelles agricoles entourĂ©es d’une forte proportion de prairies permanentes faiblement fragmentĂ©es, ii) les parcelles entourĂ©es d’une forte quantitĂ© de lisiĂšres forestiĂšres prĂ©sentent une abondance plus importante d’espĂšces peu mobiles, d’espĂšces tardives, sociales et polylectiques, iii) les espĂšces oligolectiques sont filtrĂ©es (exclues) dans les paysages fortement boisĂ©s car ce sont des espĂšces profitant de ressources fournies par la mosaĂŻque cultivĂ©e. Nous avons aussi mis en Ă©vidence que l’effet positif de la proportion en milieux semi-naturels sur la diversitĂ© des abeilles sauvages Ă©tait plus important dans des paysages Ă  la mosaĂŻque agricole gĂ©rĂ©e de façon intensive. Nous montrons par ailleurs que l’intensitĂ© locale des pratiques agricoles peut autant influencer la diversitĂ© des abeilles sauvages que la proportion de milieux semi-naturels environnants. Enfin, nous montrons que, suivant les situations, l’abondance des espĂšces d’abeilles sauvages dominantes ou la prĂ©sence d’un assemblage d’espĂšces peu communes peut expliquer le succĂšs de pollinisation. Il semblerait que, dans le cas oĂč le succĂšs de pollinisation rĂ©pond Ă  l’occurrence d’espĂšces peu communes, la proportion de milieux semi-naturels aurait une influence positive sur le succĂšs de pollinisation par les abeilles sauvages. Ce travail de thĂšse dĂ©montre l’importance d’espĂšces peu communes, dĂ©pendantes des milieux semi-naturels, pour le succĂšs de pollinisation mais aussi la relation positive entre l’abondance de certains groupes d’espĂšces et la proportion de milieux semi-naturels. Ce travail permet donc de soutenir l’hypothĂšse selon laquelle les milieux semi-naturels sont garants du maintien de la diversitĂ© des abeilles sauvages et des services rendus par ces derniĂšres. Cependant, l’effet positif des milieux semi-naturels sur la diversitĂ© des abeilles sauvages est variable, puisque il dĂ©pend des pratiques agricoles Ă  l’échelle locale et paysagĂšre. Les prĂ©conisations d’amĂ©nagement paysager et de modifications des pratiques ne peuvent donc ĂȘtre faites indĂ©pendamment les unes des autres.The ecological and agricultural importance of wild bees in farmlands stresses the needs for management strategies for these insect pollinators. Wild bees use multiple habitats in agricultural landscapes, such as semi-natural habitats (woodlands, hedgerows, permanent grasslands) and crop fields. This study aims to characterize the community structure of wild bees and assess pollination delivery along gradients of landscape heterogeneity – based on the composition and configuration of semi-natural habitats – and landscape-wide intensity of farming practices. Using a trait-based approach, based on traits determining resource-use by wild bee species, we showed that i) the least mobile species, solitary bees and ground-nesting species were more abundant in crop fields surrounded by large amounts of little-fragmented permanent grasslands, ii) crop fields surrounded by high amount of woodland edges supported a greater abundance of little-mobile bee species, late-emerging bees, social bees and polylectic bees, iii) oligolectic bee species were filtered out in highly forested landscapes, because these species could thrive on resources provided by the crop mosaic. We also found that the positive effect of the proportion of semi-natural habitats on bee diversity was greater in landscapes with intensively managed crop mosaic. Moreover, we showed that the local intensity of farming practices had as much influence on bee diversity as the proportion of semi-natural habitats. Finally, we showed that, depending on situations, the abundance fluctuations of dominant bee species or the occurrence of an assemblage of uncommon bee species can explain variations in pollination success. In the cases where pollination success responded to the occurrence of uncommon species, the proportion of semi-natural habitats had a positive influence on pollination delivery provided by wild bees. This study shows the importance of some uncommon species, dependent on semi-natural habitats, for pollination delivery but also the positive relationship between the abundance of some species groups and the proportion of semi-natural habitats. This work therefore confirms the hypothesis that semi-natural habitats sustain the diversity of wild bee communities and pollination delivery. However, the positive effect of semi-natural habitats on bee diversity depends on farming practices at the local and landscape scale. Therefore, recommendations on the management of landscape heterogeneity and changes in farming practices cannot be given independently from each other
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