13 research outputs found
Relations au travail, relations de travail, coordonné par François Aballéa et Michel Lallement, Toulouse : Octares Éditions, 2007, 305 p., ISBN : 978-2-9153-4646-6.
L'impact des nouvelles identités professionnelles des femmes sur les identités syndicales : le cas du Mouvement Desjardins au Québec
Cette recherche se penche sur le rapport identitaire des femmes syndiquées à l'égard du syndicalisme. Elle vise à saisir l'arrimage entre les nouvelles identités professionnelles des femmes et les identités syndicales, tant sur le plan du syndicalisme en général que de modèles syndicaux traditionnels et futurs. Elle aborde la crise du syndicalisme par la difficulté de représenter collectivement la main-d'oeuvre professionnelle dans les secteurs croissants de l'économie axée sur les services et le savoir. Le modèle conceptuel de la recherche soll icite quatre approches théoriques afin de dégager les principaux éléments du rapport d'emploi pouvant affecter l'identification syndicale. Tout en considérant les approches matérialiste et instrumentale, le principal apport théorique de cette thèse prescrit une jonction entre les nouvelles identités professionnelles des femmes, sources d'effritement des identités syndicales, et les actions syndicales, sources de renforcement des identités syndicales. Cette étude examine particulièrement le cas du Mouvement Desjardins dans le secteur financier au Québec. À partir d'une phase exploratoire qualitative, d'un sondage téléphonique auprès de 576 employées syndiquées du Mouvement Desjardins et d'une enquête postale regroupant 40 syndicats du secteur financier, les principaux résultats de cette recherche font valoir une différenciation du vécu en milieu de travail selon le degré de professionnalisation des femmes. Les employées les plus qualifiées sont davantage valorisées que les personnes les moins qualifiées par l'émergence d'un nouveau système productif mais elles déplorent leurs conditions de travail défavorables. Devant ces inégalités croissantes et ces intérêts diversifiés, ces femmes sont plus nombreuses à remettre en question leur adhésion au syndicalisme traditionnel lié à la grève, au principe d'ancienneté, à la défense des salaires et de la sécurité d'emploi plutôt que leur adhésion au syndicalisme en général. Une avenue du syndicalisme tend à une représentation sociale hybride de cette pluralité des identités professionnelles qui dépassent les seuls aspects immédiats du milieu de travail dans la mesure où ces femmes recherchent une qualité de vie au travail mais aussi hors du travail. Le lien collectif provient des actions syndicales proactives et démocratiques en mesure de générer une nouvelle forme de solidarité organique qui intègre cette diversité identitaire
Développement des identités, des compétences et des pratiques professionnelles, sous la direction de Anne-Marie Vonthron, Sabine Pohl et Pascale Desrumaux, Paris : L’Harmattan, 2011, 266 p., ISBN : 978-2-296-55574-7.
Travail et genre : regards croisés France, Europe, Amérique latine, Sous la direction de Helena Hirata, Maria Rosa Lombardi et Margaret Maruani, Paris : Éditions La Découverte, 2008, 278 p., ISBN 978-2-7071-5655-6.
Nouvelles identités professionnelles des femmes et syndicalisme : une possible compatibilité ?
Cette Ă©tude examine le cas du Mouvement Desjardins dans le secteur financier au QuĂ©bec. Ă€ partir d’un sondage tĂ©lĂ©phonique auprès de 576 employĂ©es syndiquĂ©es du Mouvement Desjardins, les principaux rĂ©sultats de cette recherche quantitative font valoir une plus grande remise en question du syndicalisme par les professionnelles, les personnes dĂ©veloppant de faibles sociabilitĂ©s au travail et celles qui sont insatisfaites de leur salaire. En contrepartie, les conditions de travail dĂ©favorables et les actions syndicales proactives et dĂ©mocratiques renforcent l’adhĂ©sion syndicale des femmes.Le cadre de la recherche sollicite quatre approches thĂ©oriques afin de dĂ©gager les principaux Ă©lĂ©ments du rapport d’emploi pouvant affecter l’adhĂ©sion syndicale. Tout en considĂ©rant les approches matĂ©rialiste et instrumentale, le principal apport thĂ©orique de cet article prescrit une jonction entre les nouvelles identitĂ©s professionnelles des femmes, sources d’effritement du syndicalisme, et les actions syndicales, sources de renforcement du syndicalisme.En s’insĂ©rant dans les dĂ©bats actuels sur l’avenir du syndicalisme, cet article se penche sur le rapport identitaire des femmes syndiquĂ©es Ă l’égard du syndicalisme. En abordant la crise du syndicalisme par la difficultĂ© de reprĂ©senter la main-d’oeuvre professionnelle dans le secteur des services, cette Ă©tude vise Ă saisir l’arrimage entre les nouvelles identitĂ©s professionnelles des femmes et l’adhĂ©sion syndicale.This study examines the case of the Desjardins Group in Quebec’s financial sector. From a telephone survey of 576 unionized employees of Desjardins Group, the main results of this quantitative research highlight the reconsideration of unionization by professionals, people with weak social ties at work, and those who are dissatisfied with their salary. Conversely, unfavourable working conditions and proactive and democratic union activities reinforce union loyalty amongst women.The research framework comprises four theoretical approaches allowing us to identify key elements of the employment relationship that can affect union membership. Whilst considering materialist and instrumental approaches, the main theoretical contribution of this article is to identify a linkage between the new professional identities of women, forces of which act to erode trade unionism, and union activities, forces of which act to reinforce trade unionism.Building on current debates on the future of unionism, this article examines the ways in which unionized women identify themselves with unionism. In broaching the crisis of trade unionism through an examination of professional workforce representation in the service sector, this study aims to understand the linkages between the new professional identities of women and union membership.Este estudio examina el caso del Movimiento Desjardins en el sector financiero de Quebec. A partir de una encuesta telefĂłnica con 576 empleados sindicalizados del Movimiento Desjardins, los principales resultados de esta investigaciĂłn cuantitativa hacen resaltar un mayor cuestionamiento del sindicalismo de parte de los profesionales, de las personas que desarrollan una sociabilidad reducida en el trabajo y de aquellas que son insatisfechas de su salario. En contrapartida, las condiciones de trabajo desfavorables y las acciones sindicales proactivas y democráticas refuerzan la adhesiĂłn sindical de las mujeres.El marco de investigaciĂłn se inspira de cuatro enfoques teĂłricos con el fin de despejar los principales elementos de la relaciĂłn de empleo que pueden afectar la adhesiĂłn sindical. Considerando los enfoques materialista e instrumental, la principal contribuciĂłn teĂłrica de este artĂculo prescribe la confluencia entre las nuevas identidades profesionales de las mujeres, fuentes de destrucciĂłn del sindicalismo y las acciones sindicales, fuentes de reforzamiento del sindicalismo.Inscrito en los debates actuales sobre el futuro del sindicalismo, este artĂculo aborda la relaciĂłn identitaria de las mujeres sindicalizadas con respecto al sindicalismo. Al abordar la crisis del sindicalismo a partir de la dificultad de representar la mano de obra profesional en sector de servicios, este estudio se propone captar el vĂnculo entre las nuevas identidades profesionales de las mujeres y la adhesiĂłn sindical
Perspectives internationales sur le travail des jeunes, Sous la direction de Mircea Vultur et Daniel Mercure, Québec : Presses de l’Université Laval, 2011, 297 p., ISBN : 978-2-7637-9101-2.
Travail et emploi des femmes, Par Margareth Maruani (2017) Paris : Éditions La Découverte, 5eédition, 126 pages. ISBN : 978-2-7071-9402‑2
LE RESSENTI DU CORPS PROFESSORAL DES UNIVERSITÉS QUÉBÉCOISES À L'ÉGARD DE LEUR QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL: Quelles différences entre les hommes et les femmes ?
International audienceCet article porte sur le ressenti des professeurs d'université au Québec à l'égard de leur qualité de vie au travail (QVT) dans une perspective de genre. Cette réflexion visant à comparer le vécu des hommes et des femmes en termes de conditions d'emploi et de satisfaction au travail et à saisir les biais discriminatoires ressentis par le corps professoral féminin arrive à point nommé compte tenu des transformations actuelles du monde universitaire. Les résultats reposent sur la réalisation d'une enquête électronique menée au Québec en 2015 auprès de 756 professeurs provenant de 14 universités. Bien que les hommes et les femmes partagent certaines similitudes quant aux valeurs liées à la profession universitaire, notamment sur l'importance accordée à la liberté universitaire, il ressort de l'analyse un fort constat d'inégalités de genre. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à ressentir de la pression pour publier et pour effectuer des demandes de subventions, à se sentir dépassées par la charge de travail, à déplorer l'iniquité de la répartition des tâches administratives et plus globalement celle de la charge de travail entre les collègues. Davantage victimes de violence ou de harcèlement dans leur milieu de travail, plus de femmes que d'hommes se sentent stressées, épuisées par leur travail et manquent de temps pour leur vie personnelle. Autant de données qui témoignent d'une détérioration de la QVT des professeurs d'université et de la persistance des inégalités professionnelles de genre dans le monde universitaire québécois
LE RESSENTI DU CORPS PROFESSORAL DES UNIVERSITÉS QUÉBÉCOISES À L'ÉGARD DE LEUR QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL: Quelles différences entre les hommes et les femmes ?
International audienceCet article porte sur le ressenti des professeurs d'université au Québec à l'égard de leur qualité de vie au travail (QVT) dans une perspective de genre. Cette réflexion visant à comparer le vécu des hommes et des femmes en termes de conditions d'emploi et de satisfaction au travail et à saisir les biais discriminatoires ressentis par le corps professoral féminin arrive à point nommé compte tenu des transformations actuelles du monde universitaire. Les résultats reposent sur la réalisation d'une enquête électronique menée au Québec en 2015 auprès de 756 professeurs provenant de 14 universités. Bien que les hommes et les femmes partagent certaines similitudes quant aux valeurs liées à la profession universitaire, notamment sur l'importance accordée à la liberté universitaire, il ressort de l'analyse un fort constat d'inégalités de genre. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à ressentir de la pression pour publier et pour effectuer des demandes de subventions, à se sentir dépassées par la charge de travail, à déplorer l'iniquité de la répartition des tâches administratives et plus globalement celle de la charge de travail entre les collègues. Davantage victimes de violence ou de harcèlement dans leur milieu de travail, plus de femmes que d'hommes se sentent stressées, épuisées par leur travail et manquent de temps pour leur vie personnelle. Autant de données qui témoignent d'une détérioration de la QVT des professeurs d'université et de la persistance des inégalités professionnelles de genre dans le monde universitaire québécois