CSI , de la série au jeu :" a more immersive experience"

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Les séries TV, entre culte et culture, l'exemple des Experts

International audience« Les séries TV, entre culte et culture, l'exemple des Experts ». Hélène Monnet-Cantagrel Intervention au séminaire du CEISME, 7/12/17. Comme le suggère le titre de ma communication, je me propose de réfléchir aux séries télévisées, en articulant plus particulièrement mon propos autour des deux notions de culte et de culture, pour montrer comment ces deux notions s'interpénètrent, se complètent, aboutissent l'une à l'autre. Ce faisant, je m'appuierai notamment sur la série-franchise Les Experts, CSI en version originale. Pour rappel, CSI est une série qui apparaît sur les écrans américains de la chaîne CBS, le 6 octobre 2000, et en France, sur les écrans de TF1, le 25 novembre 2001. Créée par Anthony Zuiker, la série est un procedural, c'est-à-dire un type de fiction épisodique qui s'attache à suivre le quotidien d'un service de police qui est ici, le service de police scientifique du département de Las Vegas. Dès le premier soir, alors que personne, parmi les professionnels de la télévision, ne misait sur un tel pitch, la série affiche un franc succès avec 17 millions de téléspectateurs qui ne cessent ensuite de croître. Face à cela, Leslie Moonves, directeur de CBS, décide de franchiser la série, c'est-à-dire d'exploiter son potentiel commercial en la dérivant d'abord à Miami, en 2002, puis à New-York, en 2004 et, enfin, sur le web, en 2016, avec CSI Cyber ; cette dernière version est cependant plus qu'un vrai projet abouti, une tentative assez vaine de faire perdurer la franchise au moment même où elle est en train de s'éteindre

Marie-France Chambat-Houillon et Yannick Lebtahi (sous dir.), « Télévision et Justice »

Privilégiant une « analyse des contingences », les relations entre justice et télévision dans le vingt-et-unième numéro des Cahiers du CIRCAV sont abordées sous diverses modalités, techniques, légales ou esthétiques. Collectif, l’ouvrage donne autant la parole aux chercheurs qu’aux professionnels de la justice, dans un parcours en trois temps. La première partie se propose d’explorer le traitement de la matière judiciaire par la télévision.  M. Tsikounas et B. Papin analysent respectivement l..

CSI, de la série au jeu : « a more immersive experience »

CSI est une franchise de séries policières construites autour d’un même principe narratif de résolution des enquêtes par les techniques scientifiques d’investigation. D’objectif ouvertement commercial, de l’ordre du marketing, et répétitives, les franchises de médias n’ont pas toujours bonne presse, accusées de consacrer la transformation des biens culturels en produits industriels. Les franchises sont pourtant une pratique de plus en plus fréquente à la télévision - américaine - qui, depuis le Telecommunications Act de 1996, est entrée dans une logique de compétition et de branding, fait qui, à lui seul, interroge quant à son potentiel d’incidence. Outre des séries dérivées, ce sont autant de productions matérielles (jouets, jeux, livres, objets de consommation) qu’immatérielles (sites wiki, pages facebook, fils twitter) qui accompagnent les séries dans leur développement, donnant à ces récits l’envergure d’univers aux multiples aspects et voies d’entrée. Les franchises reposent cependant sur un principe de reproduction où la série d’origine fonctionne comme une matrice de sérialisation. Dès lors, les développements en franchise peuvent se comprendre comme une forme exponentielle de la dynamique narrative sérielle de variation et de répétition. À partir des formes télévisuelles et vidéoludiques de CSI, il s’agira de voir comment leur étude peut être révélatrice de la spécificité du récit sériel, dans sa morphologie comme dans sa visée sémiotique et pragmatique.CSI is a franchise of detective shows constructed around an identical narrative principle of the resolution of criminal investigation through techniques of scientific investigation. Overtly commercially oriented, on the level of marketing, and repetitive, media franchises do not always get good press, accused of sanctioning the transformation of cultural assets into industrial products. The franchises have however known an increasingly frequent presence on American television, and since the Telecommunications Act of 1996, have entered into a logic of competition and branding; a fact that, in itself, brings the question of frequency into play. Beyond spin-off series, many other material productions (toys, games, books, objects of consummation) as well as immaterial productions (wiki sites, Facebook pages, twitter feeds) accompany series in their development, giving these stories the scale of universes with multiple aspects and access points. Franchises rely however upon a principle of reproduction where the original series acts as a matrix of serialization. From this point, franchise developments can be understood as an exponential form of the serial narrative dynamic of variation and repetition. From televised and video game forms of CSI, we will observe how their study can reveal the specificity of the serial narrative, in its morphology, as in its semiotic and pragmatic aims

Le dénouement de Lost

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New classification of HLA-DRB1 alleles in rheumatoid arthritis susceptibility: a combined analysis of worldwide samples

IntroductionRheumatoid arthritis (RA) is a complex polygenic disease of unknown etiology. HLA-DRB1 alleles encoding the shared epitope (SE) (RAA amino acid pattern in positions 72 to 74 of the third hypervariable region of the DRbeta1 chain) are associated with RA susceptibility. A new classification of HLA-DRB1 SE alleles has been developed by Tezenas du Montcel and colleagues to refine the association between HLA-DRB1 and RA. In the present study, we used RA samples collected worldwide to investigate the relevance of this new HLA-DRB1 classification in terms of RA susceptibility across various Caucasoid and non-Caucasoid patients.MethodsEighteen subsamples were defined from a total number of 759 cases and 789 controls and grouped in 10 samples on the basis of their ethnic origin. HLA-DRB1 alleles were divided into five groups (S1, S2, S3D, S3P, and X) according to the new HLA-DRB1 allele classification. The whole analysis was performed by comparing carrier frequencies for the five HLA-DRB1 allele groups between RA patients and controls across the 10 Caucasoid and non-Caucasoid samples. The Mantel-Haenszel method of meta-analysis provided a global odds ratio (OR) estimate with 95% confidence interval (CI).ResultsA positive association with RA susceptibility was found for S2 allele carriers (OR 2.15, 95% CI 1.54 to 3.00; p < 10(-5)) and S3P allele carriers (OR 2.74, 95% CI 2.01 to 3.74; p < 10(-5)). A negative association was found for S1 alleles (OR 0.60, 95% CI 0.48 to 0.76; p < 10(-4)) and X alleles (OR 0.58, 95% CI 0.39 to 0.84; p = 4 x 10(-3)). No significant association was highlighted for the S3D group of alleles (OR 0.89, 95% CI 0.69 to 1.14; p = 0.89). The complementary genotype analysis fit with the genotype risk hierarchy previously reported in Caucasoid RA patients.ConclusionSo far, the present study is the first attempt to investigate the relevance of this new HLA-DRB1 classification in terms of RA susceptibility on both Caucasoid and non-Caucasoid samples. Our results support the hypothesis of a differential role played by different HLA-DRB1 allele groups in RA susceptibility across different ethnic backgrounds and confirm the interest of such an HLA-DRB1 classification in differentiating predisposing and protective alleles