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    Les mondes ordinaires de la précarité et de la solitude au grand âge

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    International audienceAs the population ages, our societies are confronted with an unprecedented situation that has far-ranging political, economic and social implications. Those issues were expressed formally in the Laroque Report in 1962, which represents the starting point of old-age policy in France. The aim then was to improve living standards at a time when poverty, social isolation and « deficient » health were common among older people. Fifty years later, the socio-economic situation of older people has improved substantially. Although old age is no longer associated with the « wretchedness » denounced by Simone de Beauvoir (1970), we should not lose sight of the fact that considerable inequalities persist. These have a differentiated impact on the ageing process and induce differentiated behaviour and, more broadly, differentiated lifestyles. This article examines economically precarious living conditions, by focusing on the social pathways and experiences of older women.Le vieillissement de la population confronte nos sociétés à une situation jusque-là inédite, source d’importants enjeux politiques, économiques et sociaux. La mise en forme de ces enjeux a été consacrée par le rapport Laroque en 1962 qui fait office de point de départ à la définition d’une politique vieillesse en France. À l’époque, l’objectif était d’améliorer les conditions de vie, marquées pour beaucoup par la pauvreté, l’isolement social ou encore une santé « déficiente ». Cinquante ans plus tard, force est de constater que la situation socio-économique des personnes âgées s’est nettement améliorée. Cette évolution, qui a permis de sortir la vieillesse de son ancienne condition « misérable » dénoncée par Simone de Beauvoir (1970), ne doit cependant pas faire oublier qu’il subsiste des inégalités importantes. Celles-ci ont bien sûr des conséquences sur le processus de vieillissement et induisent des comportements et, plus globalement encore, des modes de vie différenciés. Dans cet article, nous nous proposons de revenir plus précisément sur ces conditions d’existence en situation de précarité, en nous intéressant particulièrement aux trajectoires sociales et aux expériences des femmes âgées

    La prise en charge de la maladie d’Alzheimer dans les périphéries rurales des départements à dominante urbaine

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    L'objectif du projet Mapéru consistait à savoir s'il existait des formes de prises en charge professionnelles, des besoins et des trajectoires de la maladie d'Alzheimer spécifiques en milieu rural. Après vingt-quatre mois de recherche, le projet nous montre qu'à l'instar de son diagnostic, l'appréhension géographique de la maladie nous livre des réponses mais aussi des interrogations. La maladie d'Alzheimer est une maladie aux contours flous dont le diagnostic demeure probabiliste. Si à la faveur d'un effort politique, le diagnostic de la maladie en France présente sur le versant de l'offre une organisation et un maillage effectif (Ankri, 2013), les investigations mettent clairement en avant des décalages avec les besoins. En effet, la reconnaissance de la maladie d'Alzheimer ne se limite pas aux centres de diagnostic. Le projet nous montre à ce sujet, que contrairement aux distances géographiques, le médecin généraliste ainsi que les configurations familiales et sociales influencent l'accès au diagnostic. Dans ce jeu, on est en droit de s'interroger sur les conséquences en matière de diagnostic de la maladie, de la faible proportion de généraliste par habitant en milieu rural. Les taux de reconnaissance de la maladie sont sans équivoque et surtout corrélés positivement à la présence des médecins généralistes. Dans le même temps, les configurations sociales et familiales apparaissent des variables trop fluctuantes en campagne pour garantir un niveau de recours au diagnostic élevé dans ces espaces. C'est la raison pour laquelle on peut se questionner sur l'écart de détection entre malades reconnus et les personnes malades non reconnues. Enfin les investigations nous montre les limites de prise en charge de la maladie dans les territoires ruraux d'étude. Disposant d'un niveau élevé d'équipement médico-social, les territoires ruraux d'étude affichent dans le même temps un faible degré de spécialisation Alzheimer. Cette faible spécialisation est la résultante d'une coopération professionnelle déséquilibrée (concentration des liens vers les structures hospitalières locales et régionales) et d'une faible capacité locale à répondre aux appels à projets du Plan Alzheimer régulés par les nouvelles Agences Régionales de Santé. Or, ces carences ne sont pas sans conséquence sur les prises en charges de la maladie et les trajectoires des malades comme le montrent les entretiens menés dans le territoire rural Ouest. Les investigations auprès des aidants mettent clairement en avant une prise en charge qui oscille entre domicile et établissements selon la progression de la maladie. Dans ce sens, les mécanismes sociologiques et familiaux de repli du malade et de son entourage ainsi que le faible niveau de spécialisation professionnelle en milieu rural constituent les deux problématiques qui actent une inadaptation partielle de la prise en charge de la maladie d'Alzheimer. - Lors des situations d'urgence (rupture d'aide au domicile), elle se traduit pour les malades les mieux entourés (ceux de l'échantillon) par une inadaptation temporaire de la prise en charge dans des unités de longue durée ou des soins de suite et réadaptation de structures hospitalières ou bien dans des établissements éloignés géographiquement de l'ancien cadre de vie. Après quelques semaines d'attentes, ces malades sont pris en charge dans une maison de retraite médicalisée locale dont les besoins augmentent et la professionnalisation du personnel et l'aménagement de l'espace face à la maladie s'avèrent limités. - Pour la poignée de situations les plus vulnérables sur le plan familial et social, les entretiens avec les aidants montrent que la maladie accroît la vulnérabilité du malade et de l'aidant conduisant à des situations de repli et d'isolement. Dans ce sens, les décalages épidémiologiques relatés nous questionne sur le niveau de ces configurations de vulnérabilité, particulièrement dans un contexte excentré sur le plan géographique et social

    Éclairage. Vieillir en solitude

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    International audienc

    L’expérience de la solitude chez les personnes âgées

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    International audienc

    L’envers du vieillissement « réussi » : de la solitude au suicide des personnes âgées en France

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    International audienceVieillir est l’une des expériences les plus communes à notre condition humaine. C’est là une donnée biologique entendue. Ce qui est nouveau, en revanche, c’est que nous sommes plus nombreux à vieillir et, surtout, que nous vieillissons plus vieux. Les démographes le rappellent en montrant combien les progrès réalisés pour augmenter l’espérance de vie ont été considérables au cours des deux derniers siècles, et notamment depuis la deuxième moitié du xxe siècle. Cette révolution de la longévité est inédite dans l’histoire de l’humanité

    La santé des aidants, Parlons-en !

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    National audienc

    Enjeux et sens de la participation sociale dans les politiques de la vieillesse

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    International audienceUne approche politique globale et positive du vieillissement requiert deux préalables : d’une part la prise en compte de la variété des expériences individuelles – et donc des parcours de vie –, d’autre part la reconnaissance de l’influence des déterminants socio‑économiques, lesquels façonnent les trajectoires du vieillissement
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