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    CX3CR1 Is Expressed by Human B Lymphocytes and Meditates CX3CL1 Driven Chemotaxis of Tonsil Centrocytes

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    Background: Fractalkine/CX(3)CL1, a surface chemokine, binds to CX(3)CR1 expressed by different lymphocyte subsets. Since CX(3)CL1 has been detected in the germinal centres of secondary lymphoid tissue, in this study we have investigated CX(3)CR1 expression and function in human naive, germinal centre and memory B cells isolated from tonsil or peripheral blood.Methodology/Principal Findings: We demonstrate unambiguously that highly purified human B cells from tonsil and peripheral blood expressed CX(3)CR1 at mRNA and protein levels as assessed by quantitative PCR, flow cytometry and competition binding assays. In particular, naive, germinal centre and memory B cells expressed CX(3)CR1 but only germinal centre B cells were attracted by soluble CX(3)CL1 in a transwell assay. CX(3)CL1 signalling in germinal centre B cells involved PI3K, Erk1/2, p38, and Src phosphorylation, as assessed by Western blot experiments. CX(3)CR1(+) germinal centre B cells were devoid of centroblasts and enriched for centrocytes that migrated to soluble CX(3)CL1. ELISA assay showed that soluble CX(3)CL1 was secreted constitutively by follicular dendritic cells and T follicular helper cells, two cell populations homing in the germinal centre light zone as centrocytes. At variance with that observed in humans, soluble CX(3)CL1 did not attract spleen B cells from wild type mice. OVA immunized CX(3)CR1-/- or CX(3)CL1-/- mice showed significantly decreased specific IgG production compared to wild type mice.Conclusion/Significance: We propose a model whereby human follicular dendritic cells and T follicular helper cells release in the light zone of germinal centre soluble CX(3)CL1 that attracts centrocytes. The functional implications of these results warrant further investigation

    Chaniers (17), Chemin de la Tonnelle. Une exploitation agricole du premier âge du Fer: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive

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    Préalablement à la construction d’un lotissement, une opération d’archéologie préventive a été réalisée de mars à mai 2022 sur la commune de Chaniers (17) au Chemin de la Tonnelle. Cette intervention, menée sur une emprise prescrite de près de 1,5 ha, a permis de mettre en évidence une exploitation agricole, fréquentée entre la fin du VIIe s. et le début du Ve s. a. C. La fouille a mis au jour près de 400 structures fossoyés, majoritairement des trous de poteau ; les niveaux de sol et les foyers en place sont absents en raison de l’érosion naturelle. Les vestiges ont livré un mobilier restreint, presque exclusivement composé de fragments de céramique, qui s’inscrit dans les traditions régionales du premier âge du Fer et du début du second.Un grand bâtiment circulaire (BAT 01), fondé sur trois rangées concentriques et comprenant un accès ouvert vers le sud-est (fig.a), est accompagné d’un groupement de petites unités sur quatre poteaux, apparentées au stockage, bien qu’elles aient livré peu de carporestes. Ils sont encadrés au centre d’un espace délimité par un enclos palissadé sur file de poteau de forme quadrangulaire. Ce dernier semble avoir subi des transformations au cours du premier âge du Fer. Le premier état affiche deux côtés (ouest et sud), englobant une surface minimum de 4500 m2, avec un accès bâti en corridor au niveau de la branche sud (fig.b). Le second état réduit la surface de l’enclos à 3000 m2. Il se caractérise par une réorganisation des palissades, mise en avant par l’aménagement d’au moins trois systèmes d’entrée complexes (ENT 32, 34 et 35) et la mise en place éventuelle d’un troisième côté à l’est (PAL 31). Ce dernier semble réutiliser de petites unités alignées, rendant à ce côté un aspect ostentatoire par le doublement de poteaux.La partie sud de l’emprise semble consacrer à l’activité agricole du domaine géré par les occupants de la ferme située à l’intérieur de l’enclos palissadé. Elle est compartimentée par un tronçon d’enclos, cette fois sur tranchée de fondation, comprenant aussi une entrée plus simple (ENS 38/39). Plusieurs petites constructions sur quatre poteaux et un bâtiment annexe (BAT 24) sont répartis de part et d’autre de cette partition. L’espace d’exploitation s’étend encore au sud avec les quelques 25 vestiges en creux décelés lors de la fouille de 2009 dans la parcelle voisine de La Pièce des Sept Journaux. En effet, un grenier surélevé et une entrée de type « porche » attribués au Ha D1–Ha D3/LT A ont été mis au jour lors de la fouille de 2009 (Galtié 2014).Par comparaison avec les modèles régionaux plus ou moins contemporains, le site du Chemin de la Tonnelle paraît plus remarquable qu’une simple exploitation. La présence d’un bâtiment circulaire à l’architecture imposante, l’aspect relativement marqué du côté oriental de l’enclos palissadé ou les divers systèmes d’entrées élaborés corroborent dans ce sens. Les unités dédiées au stockage des denrées alimentaires installés au sein de l’enclos sont de contenance plus importante que celles de l’extérieur. Elles mettent en avant une gestion des ressources à une échelle plus étendue que locale. Cette hypothèse est appuyée par l’implantation du centre d’exploitation sur un versant entre deux voies de communication : le fleuve Charente et un chemin situé au nord. Néanmoins pour ce dernier, aucun indice ne témoigne de son utilisation au cours du premier âge du Fer et à La Tène ancienne. Cet emplacement stratégique accorde aux occupants de l’habitat un statut avantageux. Il s’affiche d’autant plus par sa proximité avec des ensembles d’enclos funéraires/cultuels qui se sont développés le long de la terrasse dominant la Charente. L’opération menée à la Pièce des Sept Journaux, où deux monuments circulaires sont implantés parmi les vestiges agraires, a permis d’établir une contemporanéité entre les enclos « funéraires » et les structures du domaine rural.L’occupation protohistorique est implantée sur un gisement de silex local exploité dès le Paléolithique moyen. La parcelle comprend aussi un réseau de fosses de plantation de vigne, établi sur toute la surface de l’emprise. Attesté dès le XVIIIe s. par la carte de Cassini, ce vignoble s’étend aux parcelles voisines, notamment à La Pièce des Sept Journaux
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