10 research outputs found

    Genre, autochtonie et politique au Guatemala : entretiens croisés avec Liliana Hernández et Blanca Estela Colop Alvarado

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    Portrait de Blanca Estela Colop Alvarado, candidate à la vice-présidence pour le parti UNRG-Maíz Crédit : Blanca Estela Colop Alvarado Portrait de Liliana Hernández, candidate à la vice-présidence pour le parti WINAQ Crédit : Liliana Hernández Introduction Au Guatemala, la fin de trente-six années de guerre civile n’aura pas entériné un véritable renouvellement de la vie politique, malgré les espoirs suscités par la signature des Accords de paix en 1996. Ainsi, les élections présidentielles..

    Discussion avec Fabian Goncalves Borrega sur la photographie au Musée d’art des Amériques

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    © Laura Cahier, 2019. La discussion que nous avons eue avec Fabian Goncalves Borrega, commissaire d’expositions et conservateur de la photographie au Musée d’art des Amériques (Art Museum of the Americas, AMA), est née d’une volonté de comprendre la portée et l’influence de la photographie engagée dans les Amériques ainsi que le rôle de l’AMA dans la promotion de cette forme de représentation et d’expression artistique. Situé au cœur de la ville de Washington, l’AMA est l’un des plus anciens ..

    Un Voyage à travers Cinq Décennies de Lutte pour l’Autodétermination des Peuples Autochtones des Amériques : Entretien avec Armstrong A. Wiggins

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    Introduction En résonnances avec le Dossier éclairage sur les « leaders sociaux en Colombie » publié dans le n° 17 de la revue IdeAs, Laetitia Braconnier Moreno et Laura Cahier ont rencontré Armstrong A. Wiggins afin de discuter de son parcours comme leader autochtone et défenseur des droits humains. Né au Nicaragua, il est un Indien Mískito du village de Karatá, La Moskitia. À l’âge de dix-huit ans, il devient président de sa communauté Karatá ; en 1972, il fonde l’AIPROMISU, la première or..

    Genre, autochtonie et politique au Guatemala : entretiens croisés avec Liliana Hernández et Blanca Estela Colop Alvarado

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    International audienceAu Guatemala, la fin de trente-six années de guerre civile n’aura pas entériné un véritable renouvellement de la vie politique, malgré les espoirs suscités par la signature des Accords de paix en 1996. Ainsi, les élections présidentielles de 2019, qui ont consacré la victoire du candidat du parti de droite Vamos, Alejandro Giammattei, se sont inscrites dans un contexte marqué par une corruption endémique, des inégalités socio-économiques profondes et de nombreuses discriminations à l’encontre des peuples autochtones (pueblos indígenas) et afro-descendants. Les Accords de paix prévoyaient pourtant que la reconstruction et la pacification d’un pays profondément meurtri – 200 000 morts, 45 000 disparitions forcées et plus d’un million de personnes déplacées1 – repose sur une participation et une représentation politiques accrues des peuples autochtones.2 En 2007 puis 2011, la candidature à l’élection présidentielle de Rigoberta Menchú, militante K’iche’ et Prix Nobel de la Paix, représentait à cet égard une avancée symbolique notable. Fondatrice du parti WINAQ, une plateforme regroupant plusieurs mouvements mayas, elle fut cependant éliminée dès le premier tour, à deux reprises consécutives. Huit ans plus tard, les élections présidentielles de 2019 ont vu plusieurs femmes autochtones se lancer dans la campagne, au titre de candidates à la présidence ou à la vice-présidence. Thelma Cabrera, la candidate maya Mam pour le parti Mouvement pour la Libération des Peuples (MLP, Movimiento para la Liberación de los Pueblos), a d’ailleurs recueilli un nombre de voix significatif au premier tour (8,97 %), bien qu’insuffisant pour lui permettre de se qualifier pour le second tour des présidentielles
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