6 research outputs found

    Impact de l'Imatinib sur la prévalence de la leucémie myéloïde chronique dans la région Nord-Pas-de-Calais

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    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Indoleamine 2,3-dioxygénase et hémopathies malignes myéloïdes

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    La rĂ©ponse immune cellulaire est altĂ©rĂ©e au cours du dĂ©veloppement des cancers. Cette dĂ©ficience peut ĂȘtre reliĂ©e Ă  l'action directe des cellules tumorales sur les mĂ©canismes effecteurs, ou Ă  l'induction de cellules dendritiques immunorĂ©gulatrices, de cellules rĂ©gulatrices T ou de cellules suppressives d'origine myĂ©loĂŻde. L'Indoleamine 2,3-dioxygĂ©nase, enzyme clĂ© du mĂ©tabolisme du tryptophane, est un des mĂ©canismes pouvant expliquer cette immunosuppression, soit par une baisse du taux de tryptophane dans le micro-environnement, soit par la production de mĂ©tabolites immunorĂ©gulateurs. Nous avons mis en Ă©vidence que l'expression de cette enzyme est un phĂ©nomĂšne ubiquitaire dans les blastes de leucĂ©mies aiguĂ«s myĂ©loĂŻdes (LAM), particuliĂšrement dans les formes de diffĂ©renciation monocytaire, et peut ĂȘtre induite par l'Interferon-gamma. Cette activitĂ© IDO peut ĂȘtre estimĂ©e in vivo dans le sĂ©rum des patients atteints de LAM par la mesure du rapport kynurĂ©nine/tryptophane (mĂ©thode HPLC), qui est significativement augmentĂ©e par rapport aux tĂ©moins (6.5% versus 3%, n=112). Notre Ă©tude suggĂšre que la mesure de ce taux pourrait influencer nĂ©gativement la survie des patients atteints de LAM. Dans notre travail, nous avons constatĂ© que les syndromes myĂ©lodysplasiques (SMD) se caractĂ©risent Ă©galement par des ratios kynurĂ©nine/tryptophane Ă©levĂ©s de maniĂšre significative (6.9% versus 3% pour les tĂ©moins, n=46). Hormis l'Ă©lĂ©vation importante de la kynurĂ©nine sĂ©rique, les analyses par HPLC ont en outre permis de retrouver une augmentation d'autres mĂ©tabolites du tryptophane pouvant avoir une activitĂ© pro-apoptotique, comme l'acide 3-hydroxyanthranilique ou l'acide kynurĂ©nique. Les mĂ©canismes responsables de l'apoptose des progĂ©niteurs myĂ©loĂŻdes au cours des SMD sont mal connus et nous avons cherchĂ© Ă  prĂ©ciser le rĂŽle du mĂ©tabolisme du tryptophane dans ce phĂ©nomĂšne. Nos Ă©tudes prĂ©liminaires retrouvent un effet toxique de la kynurĂ©nine sur la pousse des progĂ©niteurs normaux BFU-E et CFU-GM en milieu semi solide. Nous Ă©valuons actuellement l'effet d'une modulation de l'activitĂ© IDO par le 1-mĂ©thyl tryptophane sur la pousse des progĂ©niteurs normaux et provenant de patients SMD. Enfin, dans une autre partie de notre travail, nous avons Ă©tudiĂ© une mĂ©thode de diffĂ©renciation des blastes de LAM en cellules prĂ©sentatrices d'antigĂšnes. Nous avons rĂ©alisĂ© le transfert du gĂšne TNF-alpha dans des blastes (lignĂ©e K562, Ă©chantillons primaires de LAM) par un adĂ©novirus AdTNF.F(pK7) modifiĂ© au niveau de sa fibre. Cet adĂ©novirus modifiĂ© permet une transfection efficace et reproductible des blastes, contrairement au virus non modifiĂ©, permettant la sĂ©crĂ©tion de taux Ă©levĂ©s de TNF-alpha par toutes les cellules transfectĂ©es. Par ailleurs, les cellules transfectĂ©es adoptent un phĂ©notype de cellules prĂ©sentatrices d'antigĂšne matures avec une meilleure efficacitĂ© que dans les expĂ©riences contrĂŽles avec le TNF- ou avec l'adĂ©novirus modifiĂ© ne portant par le gĂšne du TNF-alpha. Nous avons montrĂ© que la voie PI3K-AKT/m-TOR est impliquĂ©e dans cette diffĂ©renciation (inhibition par la wortmannine, la rapamycine ou le LY2940002). Les cellules infectĂ©es par l'adĂ©novirus AdTNF.F (pK7) permettent de gĂ©nĂ©rer une expansion de lymphocytes T CD8+ possĂ©dant avec une bonne activitĂ© cytolytique contre les blastes de LAM autologues. Cette activitĂ© est dĂ©pendante d'une prĂ©sentation antigĂ©nique par le CMH I. En conclusion, cette mĂ©thode de diffĂ©renciation des cellules de LAM par un adĂ©novirus modifiĂ© codant pour le TNF-alpha est prometteuse dans l'objectif de gĂ©nĂ©rer une rĂ©ponse immune anti-leucĂ©mique efficaceLILLE2-BU SantĂ©-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Prognostic value of high-sensitivity measurable residual disease assessment after front-line chemoimmunotherapy in chronic lymphocytic leukemia

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    International audienceMeasurable residual disease (MRD) status is widely adopted in clinical trials in patients with chronic lymphocytic leukemia (CLL). Findings from FILO group trials (CLL2007FMP, CLL2007SA, CLL2010FMP) enabled investigation of the prognostic value of high-sensitivity (0.7 × 10-5) MRD assessment using flow cytometry, in blood (N = 401) and bone marrow (N = 339), after fludarabine, cyclophosphamide, and rituximab (FCR)-based chemoimmunotherapy in a homogeneous population with long follow-up (median 49.5 months). Addition of low-level positive MRD < 0.01% to MRD ≄ 0.01% increased the proportion of cases with positive MRD in blood by 39% and in bone marrow by 27%. Compared to low-level positive MRD < 0.01%, undetectable MRD was associated with significantly longer progression-free survival (PFS) when using blood (72.2 versus 42.7 months; hazard ratio 0.40, p = 0.0003), but not when using bone marrow. Upon further stratification, positive blood MRD at any level, compared to undetectable blood MRD, was associated with shorter PFS irrespective of clinical complete or partial remission, and a lower 5-year PFS rate irrespective of IGHV-mutated or -unmutated status (all p < 0.05). In conclusion, high-sensitivity (0.0007%) MRD assessment in blood yielded additional prognostic information beyond the current standard sensitivity (0.01%). Our approach provides a model for future determination of the optimal MRD investigative strategy for any regimen
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