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    Classification binaire sur image satellitale multibandes pour la cartographie du recouvrement arboré (chêne-liège de la Maamora)

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    Dans cette étude, une classification dirigée binaire « arbre, non arbre», selon la méthode SVM (Support Vector Machine), a été testée pour la cartographie du recouvrement arboré des peuplements naturels de chêne-liège dans les cantons A, B et C de la forêt de la Maamora. L’image multibandes 2,5m de résolution utilisée est issue de la fusion d’une image SPOT multibandes de 10m et d’une image panchromatique Google Earth de 2,5m de résolution. Et pour permettre une lecture technique correcte des résultats obtenus, une carte des densités a été élaborée sur la base d’un quadrillage de 4 ha et selon les classes adoptées dans le cadre des études d’inventaire forestier national. Les résultats de la classification réalisée ont permis d’obtenir un coefficient kappa supérieur à 81,71%. Ils ont montré que la classe « arbre » ne couvre que 35% de la superficie de la zone d’étude, alors que la classe « non arbre » occupent les 65% restants. La carte des densités a permis de révéler des taux de l’ordre de 9%, 24%, 32% et 25% respectivement pour les classes « dense », « moyennement dense », « claire » et « éparse ». Les terrains vides dominent sur près de 9% de la superficie. Cette situation alarmante renseigne sur l’ampleur de la dynamique de dégradation caractérisant les peuplements naturels de chêne-liège de la Maamora, soumis à des pressions multiples. Une telle tendance est largement observée dans le cadre de plusieurs travaux de recherche conduits dans la zone d’étude

    Analyse des tendances et des ruptures d’homogénéité dans les series des facteurs climatiques et de la végétation des forêts sud méditerranéennes. Cas de la suberaie de la Maâmora, Maroc

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    Cet article vise à analyser les chroniques des précipitations, températures et NDVI, générées d’images CHRIPS et MODIS, à l’échelle des cantons A, B et C de la Maâmora, en vérifiant si, durant la période 2001-2016, elles ont identifié des tendances et ruptures, et établi des relations de causalité. Les résultats de l’analyse statistique ont permis de (i) distinguer leur hétérogénéité spatiale et variabilité temporelle marquée par des pics, (ii) révéler un retard de deux mois pour reprendre le cycle du NDVI des cantons B et C, affectés par leur état de dégradation, l’allongement et l’accentuation de la sécheresse. Les tests de Mann-Kendall et Pettitt ont montré la présence de tendances et ruptures légèrement différentes selon les paramètres et les espaces, mais concordantes pour le NDVI du canton B caractérisant une chute depuis Mai-2005 (0.456-0.410). Elles joignent des tendances d’accentuation des Tmax d’été et Tmoy d’automne dudit canton ayant le minimum du NDVI et le maximum des précipitations. Soit l’opposé du canton A bénéficiant d’un adoucissement des Tmax repéré dès août-2008 (28.42°C-27.67°C). Il en découle l’absence de causalité explicite entre les facteurs climatiques étudiés et l’évolution du couvert végétal sous déterminisme d’autres pressions anthropozoïques

    Contribution à l’évaluation de l’erreur générée par le report à vue, sur un fond topographique, des strates d’interprétations des photographiesaériennes.

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    International audienceThematic maps of land are typically developed using aerial photographs or satellite images interpreted processed according to specific objectives. To transfer strata delineated on aerial photographs on a topographic base we usulay use manual restore, mechanical transfer or electronic transfer. However, where the land has a difficult topography, plotters arm devices find their limits and the user prefers manual restore while respecting transfer conditions in terms of quality and accuracy. However, despite all the precautions to be taken by the photo interpreter in restitution, the strata may lose or gain in area, to the benefit or detriment of those nearby. The centers of gravity of the strata may know travel can lead to map aberrations and shape of strata would be distorted. This study is a contribution to the evaluation of the error generated by retainedfor the stratification result of the interpretation of aerial photographs, on a topographic base. The method is to compare two maps : one produced by restitution to view and another produced by laminating scenes of satellite images with very high resolution, available on the Google Earth website. The superposition of two cards has allowed us to highlight the error fields in the manual restore. We conclude that the polygons with non tolerable errors are a total of 1 044.63 ha or 26.8 % of the total area of the zone. The use of satellite images with high spatial resolution greatly reduces errors that can result from retained for manual restore.Les cartes thématiques d'occupation des sols sont classiquement élaborées en utilisant des photographies aériennes interprétées ou des images satellitaires traitées selon des objectifs déterminés. Les techniques de transfert sur un fond topographique des strates délimitées sur les photographies aériennes peuvent être sous forme de report à vue (restitution manuelle), transfert mécanique ou transfert électronique. Or, lorsque le terrain présente une topographie difficile, les appareils restituteurs à bras trouvent leurs limites et l'utilisateur privilégie un report à vue tout en respectant des conditions de transfert en termes de qualité et de précision. Cependant, malgré toutes les précautions que pourrait prendre le photo-interprète lors de la restitution, les strates peuvent perdre ou gagner de superficie, au profit ou au dépens de celles avoisinantes. Les centres de gravité des strates peuvent connaître des déplacements pouvant aboutir à des aberrations cartographiques et la forme des strates serait déformée. La présente étude est une contribution à l'évaluation de l'erreur générée par le report à vue de la stratification, résultat de l'interprétation des photographies aériennes, sur un fond topographique. La méthode consiste à comparer deux cartes : l'une produite par restitution à vue et une autre produite par stratification des scènes d'images satellitaires à très haute résolution, disponible sur le site de Google Earth. La superposition des deux cartes nous a permis de faire ressortir les champs d'erreur de la restitution manuelle (report à vue). Nous déduisons que les polygones présentant des erreurs non tolérables font un total de 1 044,63 ha, soit 26,8 % de la superficie totale de la zone. L'usage des images satellites à haute résolution spatiale réduit considérablement les erreurs qui peuvent découler du report à vue (restitution manuelle)

    Prospection et modalités d’échantillonnage pour capturer la diversité génétique des populations naturelles : cas du Myrtus communis L. au Maroc

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    Des missions de prospection et de collecte de semences ont été organisées avec pour objectif la mise en place d’une banque de semences, en se basant sur une stratégie d’échantillonnage raisonnée maximisant la diversité génétique capturée. L’aire de répartition de Myrtus communis au Maroc a été, en grande partie, parcourue et prospectée pour localiser les populations naturelles de cette espèce et décrire leur statut de distribution et leur état de conservation. Treize populations réparties dans des régions bio-géographiquement différentes ont été échantillonnées, à raison de dix à vingt individus par population, ainsi que près de 20 % du total des semences produites par individu. Cette structure de diversité génétique intra et interpopulations capturée constituerait un premier stock pour la mise en place d’une banque de semences.Wahid Nadya, Aabdousse Jamal, Chkhichekh Aissa, El Aboudi Ahmed, Lamhamedi Mohammed S., Bakry Mustapha. Prospection et modalités d’échantillonnage pour capturer la diversité génétique des populations naturelles : cas du Myrtus communis L. au Maroc. In: Ecologia mediterranea, tome 44 n°1, 2018. pp. 85-96
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