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    Taux de déclaration de médecin traitant parmi 100 patients hospitalisés en psychiatrie ((groupe hospitalier Paul Guiraud) et facteurs explicatifs)

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    Depuis les années 80, de nombreuses études épidémiologiques montrent que les patients souffrant de maladie mentale sont plus fréquemment porteurs d affections somatiques, souvent non prises en charge. Ils ont une espérance de vie diminuée de 10 à 20 ans par rapport à la population générale. Suite à une hospitalisation en psychiatrie, les patients ont pour la plupart un suivi psychiatrique, qui est organisé et pris en charge par l hôpital. En revanche, ils n ont pas systématiquement de suivi somatique qui repose sur leur propre initiative. Il serait intéressant de mettre en évidence des facteurs expliquant ce manque de suivi somatique, dont certains pouvant être modifiés, notamment par l intervention d un médecin traitant dont le rôle a été redéfini par la loi de 2005. Une étude a donc été réalisée sur 100 patients hospitalisés en psychiatrie au sein du Groupe Hospitalier Paul Guiraud, afin d évaluer la fréquence de la déclaration de médecin traitant chez ces patients ainsi que les facteurs médicaux, psychiatriques, démographiques ou sociaux pouvant influencer cette déclaration. Dans notre étude, 79 % des patients affirment avoir un médecin traitant déclaré à la sécurité Sociale. Les facteurs tels que le sexe féminin, l âge élevé, la présence d un entourage, l autonomie, un niveau d étude supérieur et le diagnostic psychiatrique de trouble de l humeur semblent liés à la déclaration de médecin traitant, sans être significatifs. Par ailleurs, bénéficier d une prise en charge à 100 % dans le cadre d une ALD est possiblement un facteur important de déclaration d un médecin traitant, quelles que soient par ailleurs les caractéristiques démographiques et sociales de ces patientsPARIS12-CRETEIL BU Médecine (940282101) / SudocSudocFranceF

    Les enjeux d’une pratique de l’activité physique en psychiatrie face au COVID-19

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    Le confinement de près de deux mois que connait la France pendant la pandémie mondiale à COVID-19, se traduit par une réorganisation majeure des soins en psychiatrie de l’adulte. Dans ce contexte de crise, le Pôle Clamart du GHT Paul Guiraud a considéré essentiel de maintenir un accès aux activités physiques, reconnues pour leurs bénéfices sur la santé et bien-être psychosocial. L’analyse de l’activité de son Centre d’Activités Physiques et Sportives (CAPS) éclaire sur les possibilités d’une pratique physique malgré des mesures sanitaires strictes. De plus elle révèle le développement de pratique d’auto-santé par les patients, en lien étroit avec les propositions des soignants. Cette situation inédite révèle ainsi une nouvelle manière d’envisager le soin et les relations entre soignants et soignés et donne au corps une place centrale dans le soin.During two months, France population had experienced lockdown because of COVID-19 pandemic. In this context, psychiatric hospitals reorganized adult psychiatric cares. During this crisis, the Clamart Unit of the GHT Paul Guiraud considered essential to maintain access to physical activities, because of their benefits on health and psychosocial well-being. The analysis of the activity of its Physical and Sports Activities Center (CAPS) sheds light on the possibilities of physical practice despite strict health measures. Moreover, it reveals the development of self-care practices by patients, in close connection with the proposals of the caregivers. Finally, this situation reveals a new way of looking at care and the relationship between carers and patients and gives to the body a central place in care

    Quelle Ă©ducation avec la Covid-19

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    APPEL A CONTRIBUTION : QUE NOUS APPREND LA PANDEMIE? NumĂ©ro HS Recherches et Educations (Juillet 2020) (HCERES 70ème section) Qu'est ce que la pandĂ©mie nous apprend de nos sociĂ©tĂ©s, de nos politiques de santĂ© publique, des souverainetĂ©s Ă©pistĂ©mologiques de la recherche et des praxis individuelles et collectives? SolidaritĂ©s ou/ et d'exclusions? StratĂ©gies d'adaptation au confinement ou de rejet? Comment agit-on dans ce monde incertain, soumis Ă  l'autoritĂ© des politiques de gestion d'un virus? Soumission volontaire Ă  l'autoritĂ© ou organisation des rĂ©sistances? Quels sont les savoirs exercĂ©s sur quels pouvoirs ? Quelles sont les lĂ©gitimitĂ©s et les responsabilitĂ©s plurielles : individuelles, collectives, politiques et sociales ? Quels sont les usages sociaux et politiques des rĂ©sultats de la recherche des experts ? Qu’apprenons nous des expĂ©riences de prĂ©vention individuelles, europĂ©ennes et internationales ? Comment s’exercent les pouvoirs Ă  partir des savoirs des Ă©pistĂ©mologies et des Ă©vidence-base medecine ? Comment l’histoire des Ă©pidĂ©mies pourrait rĂ©pondre Ă  notre prĂ©sent ? Quel futur pour notre sociĂ©tĂ© après la pandĂ©mie ? Quelles seront nos inĂ©galitĂ©s sociales ? Vers quelles Ă©cologies ? Quelles rĂ©sistances ? Quel mode de vie ? Quelles expĂ©riences corporelles de l’absence de toucher et de la distanciation ? Quelle croissance ? Quelle dĂ©croissance ? Quelles solidaritĂ©s face Ă  la techno-Ă©conomique ? La revue Recherches & Educations lance un appel Ă  contribution, multi disciplinaire, sur le « dispositif covid 19 » pendant le confinement imposĂ© aux populations. Elle propose de rĂ©unir les textes critiques et rĂ©flexifs sur ce que nous apprend l’épidĂ©mie et la pandĂ©mie de nous mĂŞme, de notre relation au vivant, Ă  la mondialisation nĂ©olibĂ©rale, aux souverainetĂ©s de santĂ©, au gouvernement des corps, de la psychĂ© et de la vie, aux politiques de prĂ©vention, aux reprĂ©sentations de l’épidĂ©mie, aux pratiques corporelles visuelles et tactiles, aux modes de rĂ©sistances et aux praxis du quotidien du prĂ©sent et de demain. Texte Ă  adresser (avant le 30 mai 2020) en 30.000 signes Ă  [email protected] [email protected] [email protected]
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