7 research outputs found
Etude de la fréquence de l'hyperammoniemie chez cent vingt-deux patients hospitalisés au sein d'un établissement de soins psychiatriques et traités par acide valproïque ou valpromide
PARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF
Taux de déclaration de médecin traitant parmi 100 patients hospitalisés en psychiatrie ((groupe hospitalier Paul Guiraud) et facteurs explicatifs)
Depuis les années 80, de nombreuses études épidémiologiques montrent que les patients souffrant de maladie mentale sont plus fréquemment porteurs d affections somatiques, souvent non prises en charge. Ils ont une espérance de vie diminuée de 10 à 20 ans par rapport à la population générale. Suite à une hospitalisation en psychiatrie, les patients ont pour la plupart un suivi psychiatrique, qui est organisé et pris en charge par l hôpital. En revanche, ils n ont pas systématiquement de suivi somatique qui repose sur leur propre initiative. Il serait intéressant de mettre en évidence des facteurs expliquant ce manque de suivi somatique, dont certains pouvant être modifiés, notamment par l intervention d un médecin traitant dont le rôle a été redéfini par la loi de 2005. Une étude a donc été réalisée sur 100 patients hospitalisés en psychiatrie au sein du Groupe Hospitalier Paul Guiraud, afin d évaluer la fréquence de la déclaration de médecin traitant chez ces patients ainsi que les facteurs médicaux, psychiatriques, démographiques ou sociaux pouvant influencer cette déclaration. Dans notre étude, 79 % des patients affirment avoir un médecin traitant déclaré à la sécurité Sociale. Les facteurs tels que le sexe féminin, l âge élevé, la présence d un entourage, l autonomie, un niveau d étude supérieur et le diagnostic psychiatrique de trouble de l humeur semblent liés à la déclaration de médecin traitant, sans être significatifs. Par ailleurs, bénéficier d une prise en charge à 100 % dans le cadre d une ALD est possiblement un facteur important de déclaration d un médecin traitant, quelles que soient par ailleurs les caractéristiques démographiques et sociales de ces patientsPARIS12-CRETEIL BU Médecine (940282101) / SudocSudocFranceF
Facteurs explicatifs des hospitalisations très longues dans la prise en charge des comorbidités somatiques et psychiatriques (l'expérience d'un service de médecine interne au sein d'un centre hospitalier spécialisé)
LYON1-BU Santé (693882101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Épisode de confusion concomitante à un traitement par Lamotrigine-Aripiprazole: un cas clinique
International audienc
Les enjeux d’une pratique de l’activité physique en psychiatrie face au COVID-19Retour d’expérience sur une adaptation en temps de confinement
International audienc
Les enjeux d’une pratique de l’activité physique en psychiatrie face au COVID-19
Le confinement de près de deux mois que connait la France pendant la pandémie mondiale à COVID-19, se traduit par une réorganisation majeure des soins en psychiatrie de l’adulte. Dans ce contexte de crise, le Pôle Clamart du GHT Paul Guiraud a considéré essentiel de maintenir un accès aux activités physiques, reconnues pour leurs bénéfices sur la santé et bien-être psychosocial. L’analyse de l’activité de son Centre d’Activités Physiques et Sportives (CAPS) éclaire sur les possibilités d’une pratique physique malgré des mesures sanitaires strictes. De plus elle révèle le développement de pratique d’auto-santé par les patients, en lien étroit avec les propositions des soignants. Cette situation inédite révèle ainsi une nouvelle manière d’envisager le soin et les relations entre soignants et soignés et donne au corps une place centrale dans le soin.During two months, France population had experienced lockdown because of COVID-19 pandemic. In this context, psychiatric hospitals reorganized adult psychiatric cares. During this crisis, the Clamart Unit of the GHT Paul Guiraud considered essential to maintain access to physical activities, because of their benefits on health and psychosocial well-being. The analysis of the activity of its Physical and Sports Activities Center (CAPS) sheds light on the possibilities of physical practice despite strict health measures. Moreover, it reveals the development of self-care practices by patients, in close connection with the proposals of the caregivers. Finally, this situation reveals a new way of looking at care and the relationship between carers and patients and gives to the body a central place in care
Quelle Ă©ducation avec la Covid-19
APPEL A CONTRIBUTION : QUE NOUS APPREND LA PANDEMIE? Numéro HS Recherches et Educations (Juillet 2020) (HCERES 70ème section) Qu'est ce que la pandémie nous apprend de nos sociétés, de nos politiques de santé publique, des souverainetés épistémologiques de la recherche et des praxis individuelles et collectives? Solidarités ou/ et d'exclusions? Stratégies d'adaptation au confinement ou de rejet? Comment agit-on dans ce monde incertain, soumis à l'autorité des politiques de gestion d'un virus? Soumission volontaire à l'autorité ou organisation des résistances? Quels sont les savoirs exercés sur quels pouvoirs ? Quelles sont les légitimités et les responsabilités plurielles : individuelles, collectives, politiques et sociales ? Quels sont les usages sociaux et politiques des résultats de la recherche des experts ? Qu’apprenons nous des expériences de prévention individuelles, européennes et internationales ? Comment s’exercent les pouvoirs à partir des savoirs des épistémologies et des évidence-base medecine ? Comment l’histoire des épidémies pourrait répondre à notre présent ? Quel futur pour notre société après la pandémie ? Quelles seront nos inégalités sociales ? Vers quelles écologies ? Quelles résistances ? Quel mode de vie ? Quelles expériences corporelles de l’absence de toucher et de la distanciation ? Quelle croissance ? Quelle décroissance ? Quelles solidarités face à la techno-économique ? La revue Recherches & Educations lance un appel à contribution, multi disciplinaire, sur le « dispositif covid 19 » pendant le confinement imposé aux populations. Elle propose de réunir les textes critiques et réflexifs sur ce que nous apprend l’épidémie et la pandémie de nous même, de notre relation au vivant, à la mondialisation néolibérale, aux souverainetés de santé, au gouvernement des corps, de la psyché et de la vie, aux politiques de prévention, aux représentations de l’épidémie, aux pratiques corporelles visuelles et tactiles, aux modes de résistances et aux praxis du quotidien du présent et de demain. Texte à adresser (avant le 30 mai 2020) en 30.000 signes à [email protected] [email protected] [email protected]