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Aménagements et évolution de l’exploitation agricole du Mas de Vignoles IX entre la fin du VIe et le IVes. av. n. è. à Nîmes (Gard)
La fouille préventive du Mas de Vignoles IX à Nîmes (Gard) a été l’occasion de dégager les vestiges d’une occupation protohistorique datée entre la fin du VIe et le IVe s. av. n. è. Situé dans la plaine du Vistre, le site se présente sous la forme de vastes enclos fossoyés répartis sur 2,5 hectares. À l’intérieur de ces espaces, des trous de poteau, des fosses d’extraction et des puits complètent la panoplie des structures en creux conservées. La fouille de leurs comblements a permis de récolter un grand nombre de vestiges et de pratiquer des prélèvements. Malgré les témoignages parfois ténus, il a été possible d’aborder les questions relatives au fonctionnement d’une exploitation agricole dans la durée, à la nature des activités pratiquées, au faciès de consommation et au statut social des occupants.The preventive excavation of the Mas de Vignoles IX in Nîmes (Gard) allowed to uncover remainders of a protohistoric residential unit dated between the end of the 6th and the 4th century BC. Located in the plain of the Vistre, the site consists in vast enclosures spreading over 2.5 hectares. Within each, postholes, extraction pits and wells complete the range of preserved hollow structures. The excavation of their landfills has allowed to uncover a large number of remains and to extract samples. Despite some tiny testimonies, it was possible to address questions about the functioning of a farm over time, the type of activities, consumption facies and the social status of the occupiers
Au tournant des IIIe et IIe siècles av. J.-C. : une tombe singulière à Ensérune (Hérault)
Découvert de façon fortuite à l’extrémité occidentale de l’oppidum, ce dépôt secondaire de crémation, daté du tournant des IIIe s. et IIe s. av. J.-C., constitue le témoignage funéraire le plus récent mis au jour sur le site d’Ensérune. Il offre ainsi un nouveau jalon pour la connaissance de l’évolution des pratiques funéraires au cours du second âge du Fer. Il s’agit d’une tombe en fosse avec couverture surmontée d'un tertre de pierres, comportant une situle en bronze utilisée comme vase ossuaire, une épée, un umbo et deux couteaux, en fer, associés à un ensemble de récipients en céramique dont un service de vases à vernis noir de Rosas et à un important dépôt de faune. L'analyse de la documentation montre que la tombe 1001 s'inscrit dans la continuité des pratiques funéraires en usage depuis le Ve s. av. J.-C. dans la nécropole d'Ensérune. Elle fait apparaître toutefois de nombreuses différences, notamment la localisation particulière de la sépulture (à l'extérieur et à distance des limites connues de l'oppidum), le choix du vase ossuaire, la dispersion d'une partie des restes brûlés, la disposition d'une partie du mobilier sur un plateau en bois, le mode de dépôt original des restes de faune, la composition du mobilier et le bris de vases. Certaines de ces caractéristiques trouvent des comparaisons dans les sépultures nîmoises des IIe et Ier s.Discovered by chance at the western end of the oppidum, this secondary cremation deposit, dated between the third and second century BC, is the most recent funeral testimony disclosed on the site of Ensérune. It thus offers a new milestone for the knowledge of the evolution of funerary practices during the second Iron Age. The tomb in a pit is covered by a hillock of stones. It contains a bronze situla used as ossuary vase, a sword, two iron knives and an umbo, associated with a set of ceramic vessels including a black-glazed vessel service from Rosas as well as a large deposit of fauna. The documentation review shows that the tomb 1001 is in line with funerary practices in use since the fifth century BC in the necropolis of Ensérune. It does however show many differences, including the particular location of the burial (outside the known limitations of the oppidum), the choice of the ossuary vase, the dispersion of a part of the burnt remnants, the layout of a part of the furniture on a wooden tray, the original deposit method of faunal remains, the composition of furniture and the breakage of the vases. Some of these features can be compared to those discovered in some graves in Nîmes from the second and first century BC
Aménagements et évolution de l’exploitation agricole du Mas de Vignoles IX entre la fin du VIe et le IVes. av. n. è. à Nîmes (Gard)
La fouille préventive du Mas de Vignoles IX à Nîmes (Gard) a été l’occasion de dégager les vestiges d’une occupation protohistorique datée entre la fin du VIe et le IVe s. av. n. è. Situé dans la plaine du Vistre, le site se présente sous la forme de vastes enclos fossoyés répartis sur 2,5 hectares. À l’intérieur de ces espaces, des trous de poteau, des fosses d’extraction et des puits complètent la panoplie des structures en creux conservées. La fouille de leurs comblements a permis de récolter un grand nombre de vestiges et de pratiquer des prélèvements. Malgré les témoignages parfois ténus, il a été possible d’aborder les questions relatives au fonctionnement d’une exploitation agricole dans la durée, à la nature des activités pratiquées, au faciès de consommation et au statut social des occupants.The preventive excavation of the Mas de Vignoles IX in Nîmes (Gard) allowed to uncover remainders of a protohistoric residential unit dated between the end of the 6th and the 4th century BC. Located in the plain of the Vistre, the site consists in vast enclosures spreading over 2.5 hectares. Within each, postholes, extraction pits and wells complete the range of preserved hollow structures. The excavation of their landfills has allowed to uncover a large number of remains and to extract samples. Despite some tiny testimonies, it was possible to address questions about the functioning of a farm over time, the type of activities, consumption facies and the social status of the occupiers
Occupation du premier âge du Fer sur le site de La Condamine VII à Vauvert (Gard)
Une fouille préventive menée à Vauvert en 2012 au quartier de La Condamine a révélé la présence de plusieurs fosses de la fin du premier âge du Fer, dont la plus vaste, correspondant apparemment à une extraction de matériau, a été réutilisée comme dépotoir et a livré un riche mobilier. L'étude du comblement et du contexte suggère que le remplissage est issu de l'incendie d'une ou plusieurs maisons proches, construites en terre et probablement couvertes de bruyère. Le mobilier comprend notamment plusieurs coupes attiques et de nombreux vases gris monochromes témoignant d'un large accès des habitants au commerce méditerranéen et régional, visiblement favorisé par la proximité du comptoir lagunaire du Cailar. Remarquable est aussi la qualité des objets en bronze, fibules et épingles, dont certains sont originaux. On ignore cependant si les habitations en cause étaient isolées au sein d'un domaine rural, ou si un véritable village existait à proximité.A preventive excavation conducted in 2012 in the district of La Condamine in Vauvert revealed the presence of several pits from the late Early Iron Age. The largest apparently corresponds to a pit serving for extraction of material and was reused as a dumping ground revealing now a lot of artifacts. The study of the filling and the context suggests that the filling stems from one or more nearby burned houses, which were built of earth and probably covered with heather. The furniture includes several Attic cups and many grey monochrome vases, indicating the population’s participation to the Mediterranean and regional trade. The latter fact is apparently favored by the proximity to the settlement of the Cailar.Also remarkable is the quality of bronze objects, fibulae and pins, some of which are original. It is not known if the settlements in question were isolated in a rural area, or if there was a real village nearby
La nécropole protohistorique du Grand Bassin II à Mailhac, Aude (VIe-Ve s. av. n. è.)
Fouillée au milieu du XXe siècle dans le cadre de sauvetages en milieu rural, la nécropole protohistorique éponyme du Grand Bassin‑II a livré 57 tombes et un bûcher funéraire datés entre le deuxième quart du VIe s. et le début du Ve s. av. n. è. L'étude du mobilier, de son mode de dépôt, de ses associations, mais aussi l'étude anthropologique et l'analyse de l'architecture, confirment ce qui avait été précédemment observé sur d'autres nécropoles contemporaines, en particulier l'évolution des pratiques funéraires à la fin du premier âge du Fer.Grand Bassin II was excavated during the mid twentieth century as part of a rural rescue excavation. The site produced 57 tombs and a funeral pyre dated to between the second quarter of VIth and beginning of Vth centuries BC. The study of the material culture, its mode of deposition and its associations, along with a physical anthropological analysis and a study of the architecture, confirms a series of trends identified on other contemporary necropoli, especially those relating to the development of funerary rites et the end of the early Iron Age
Témoignages de pratiques rituelles au sein de l’habitat de la Cougourlude (Lattes, Hérault)
International audienc
Les pratiques funéraires dans la Province de Transalpine aux II<sup>e</sup>-I<sup>er</sup> siècles av. J.-C.
International audienceArcheological data from recent rescue excavations in Nîmes and Lattes, considered along with the results of 40 years of research in Eastern Languedoc and the Alpilles enables a reconstruction of funerary practices in Transalpine Gaul in the century after its conquest to be proposed. This highlights regional differences which reveal social and cultural diversity. They also indicate that the romanisation of funerary practices in Southern Gaul was delayed.Les données issues des fouilles préventives à Nîmes ou à Lattes, confrontées aux recherches menées depuis une quarantaine d’années en Languedoc oriental et dans les Alpilles, permettent de restituer les principaux traits des usages funéraires au cours du siècle qui suit la Conquête de la Transalpine. Elles mettent en lumière des disparités régionales qui reflètent des réalités sociales et culturelles diverses et témoignent d’une romanisation tardive des pratiques funéraires
Changements sociaux et culturels aux IIe-Ier s. av. J.-C. : les tombes dans l'espace rural autour de Nîmes
Actes des 5e Journées de BanyolesInternational audienceLes découvertes récentes réalisées à Nîmes dans le cadre de fouilles préventives ont permis de définir et caractériser le système funéraire en vigueur aux IIe et Ier s. av. n. è. et de suivre la mise en place de ce système et ses transformations. L'analyse des étapes de cette évolution conduit à poser la question de l'impact de romanisation et de ses limites
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