Involvement of LEI/L-DNase II pathway in light-induced retinal degeneration

Retinal degenerations, a major cause of visual loss in people over 50 years old in industrialized countries, are characterized by the death of photoreceptors. Although they have various origins (genetic, oxidative), these diseases share a common physiopathological mechanism, i.e. death by apoptosis of the photoreceptors. Apoptosis is a programmed cell death mechanism, which results in the destruction of nuclear DNA. Two molecular pathways of apoptosis are known to date: the caspase-dependent pathway, involved in numerous apoptosis models, and caspase-independent pathways, which activate proteases other than caspases. Caspases are intracellular cysteine proteases. Our study focuses on a caspase-independent pathway: the LEI (Leukocyte Elastase Inhibitor)/LDNase II pathway in a light-induced retinal degeneration model, a model of apoptosis which does not involve the activation of caspases. When subjected to certain apoptosis-inducing factors, LEI, a cytoplasmic protein with anti-protease activity, undergoes post-translational modification and nuclear translocation, producing L-DNase II, a nuclear protein with endonuclease activity. Evidence of the involvement of the LEI/L-DNase II pathway in this model of retinal degeneration was provided by immunohistochemistry studies and immunoblot analyses, correlated to the endonuclease activity of rat retinal extracts exposed to continuous illumination. Further studies are currently under way, to determine the importance of this pathway in photoreceptor death, and to identify partner proteins able to activate LEI into L-DNase II in this model of apoptosis.Les dégénérescences rétiniennes, cause majeure de cécité chez les personnes âgées de plus de 50 ans dans les pays industrialisés, se traduisent par une perte des photorécepteurs. Malgré des origines diverses (génétiques, oxydatives), ces affections présentent un mécanisme physiopathologique commun : la mort par apoptose des photorécepteurs. L'apoptose est un mécanisme de mort cellulaire programmée qui aboutit à la dégradation de l'ADN nucléaire. Deux types de voies moléculaires de l'apoptose sont actuellement reconnus : la voie des caspases, protéases à cystéine, qui est impliquée dans de nombreux modèles d'apoptose et les voies indépendantes des caspases qui mettent en jeu différentes protéines impliquées dans l'apoptose. Notre travail consiste à étudier une voie indépendante des caspases, la voie de la LEI (Leucocyte Elastase Inhibitor)/L-DNase II dans un modèle de dégénérescence rétinienne induite par la lumière, modèle d'apoptose pour lequel les caspases ne sont pas activées. Sous l'effet de certains inducteurs de l'apoptose, la LEI, protéine cytoplasmique à activité anti-protéase, subit une modification post-traductionnelle et une nucléarisation: elle se transforme en L-DNase II, protéine nucléaire à activité endonucléase. Les résultats d'études immunohistochimiques et d'immunoblot, corrélés à la mesure de l'activité endonucléase dans les extraits de rétine des rats soumis à une illumination continue montrent l'implication de la voie de la LEI/L- DNase II dans ce modèle de dégénérescence rétinienne. Des travaux sont en cours pour déterminer l'importance de cette voie dans la mort des photorécepteurs et pour définir des protéines partenaires capables d'activer la LEI en L-DNase II dans ce modèle d'apoptose

Etude de la flore bactérienne du cul de sac conjonctival dans trois populations de chevaux sains

Le cheval est un animal chez qui toute atteinte oculaire peut être préjudiciable. L'espèce équine est une espèce particulièrement sensible aux infections externes de l'oeil. Dans ce contexte il est important de connaître la flore bactérienne conjonctivale de l'oeil sain du cheval. L'anatomie et l'immunologie du cul-de-sac conjonctival sont détaillées. Les bactéries de la flore conjonctivale mises en évidence dans la littérature, leurs facteurs de variation et leurs rôles sont présentées. La place des bactéries dans la pathologie oculaire et des éléments de thérapeutique sont évoqués. Notre étude vise à connaître la flore bactérienne de l'oeil sain du cheval en France. Nous avons prélevé le cul de sac conjonctival des deux yeux de dix chevaux appartenant à trois populations différentes. Nos résultats montrent une prédominance des bactéries Gram positif. Les genres isolés sont par ordre décroissant Staphylococcus sp, Bacillus sp et Corynebacterium sp, Micrococcus sp, Moraxella sp, Acinetobacter sp, Alcaligenes sp. Une forte sensibilité à la néomycine et à la gentamicine est notée. Des résistances bactériennes importantes sont présentes pour la polymixine B et la norfloxacine.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

Contribution à l'étude de la cataracte dans l'espèce équine

La cataracte est le terme qui désigne une opacification du cristallin. Elle correspond à l'affection oculaire congénitale la plus communément rencontrée chez le poulain. Elle est également fréquemment diagnostiquée chez l'adulte. Primitive ou bien secondaire à d'autres maladies oculaires, cette affection résulte d'une altération du métabolisme ou du développement cristallinien. Les conséquences néfastes sur la vision et l'utilisation du cheval atteint requièrent un diagnostic et un suivi précoce de cette atteinte. Le traitement chirurgical, lorsqu'il est couronné de succès, permet la restauration d'une vision adéquate. Parle passé, le grand nombre de complications associées à cette chirurgie, rendaient celle-ci hasardeuse. Toutefois, depuis quelques années, l'adaptation à l'espèce équine de la technique utilisant la phaco-émulsification du cristallin a rendu possible une amélioration considérable du pronostic.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

Applications thérapeutiques de la mitomycine C en ophtalmologie vétérinaire

L'utilisation des antimitotiques, tels que la mitomycine C et le 5-fluorouracil est courante en ophtalmologie humaine. Leur emploi en tant qu'adjuvant dans divers actes chirurgicaux tels que les chirurgies du glaucome, des voies lacrymales, du ptérygion ou dans les chirurgies réfractives, s'avère précieux. Ils sont aussi fréquemment utilisés dans les traitements des tumeurs oculaires. La mitomycine C, antibiotique isolé de Streptomyces caespitosus par Wakaki et al., en 1958, est aussi utilisée en ophtalmologie vétérinaire. Son champ d'utilisation est calqué sur celui de l'ophtalmologie humaine. En effet, on peut l'utiliser en tant qu'adjuvant dans le traitement chirurgical du glaucome des carnivores ainsi que dans le traitement des tumeurs oculaires des ruminants, du cheval et des carnivores.Enfin, deux séries de cas nous ont permis de juger de son efficacité dans le traitement du symblépharon du chat ainsi que dans celui de l'épiphora chronique des carnivores domestiques par une technique de dacryocystorhinostomie associée à une correction des paupières.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

Apoptosis in the eye.

Apoptosis is a normal component of the development and health of multicellular organisms. Cells die during apoptosis in a controlled, regulated fashion. This form of cell death is very important in eye development as well as in eye pathology. We review in this chapter our current knowledge in this topic

Conduite diagnostique à tenir face à une affection oculaire chez les bovins

Les affections oculaires des bovins restent aujourd'hui sous-évaluées, mais tiennent une grande importance tant économique et médicale. Après des rappels sur les particularités anatomiques et physiologiques de l'oeil des bovins, nous abordons les affections oculaires de façon hiérarchisée selon le segment de l'oeil atteint. La kératoconjonctivite ainsi que le carcinome restent les affections les plus fréquentes, respectivement dans les affections inflammatoires, infectieuses et les processus néoplasiques. Les affections dégénératives sont assez rares et les affections congénitales tiennent une place importante mais sous-estimée. Enfin, nous proposons des conduites diagnostiques à tenir ainsi qu'un diagnostic différentiel tenant compte des symptômes tant oculaires que systémiques et incluant également l'épidémiologie.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

Complication d\u27Implantation d\u27une Prothèse Intra-Oculaire par Prolifération d\u27un Adénocarcinome Iridociliaire chez un Chien [Complication of Implantation of Intraocular Prosthesis by Proliferation of an Iridociliary Adenocarcinoma in a Dog]

Un chien est opéré d\u27un glaucome par implantation d\u27une prothèse intrasclèrale. Trois ans après l\u27intervention chirurgicale, l\u27animal présente un adénocarcinome iridociliaire sur l\u27oeil opéré qui fait alors l\u27objet d\u27une exentération. Une revue de la littérature permet de souligner la rareté de la prolifération d\u27une tumeur intra-oculaire après la pose d\u27un implant. Lors de glaucome dont la cause est inconnue, l\u27examen échographique pré-opératoire et l\u27analyse histologique du tissu d\u27éviscération permettent de choisir entre une énucléation et la mise en place d\u27une prothèse intrasclèrale. An intrascleral prosthesis was implanted in a dog undergoing surgery for glaucoma. Three years after the surgical intervention, the animal was presented with an iridociliary adenocarcinoma on the operated eye, which was then enucleated. A literature search revealed that intraocular tumours rarely proliferate after placement of an implant. When presented with a case of glaucoma of unknown cause, pre operative ultrasonography and histology of eviscerated tissue allows a choice of either enucleation or placement of an intrascleral prosthesis

Complication d\u27Implantation d\u27une Prothèse Intra-Oculaire par Prolifération d\u27un Adénocarcinome Iridociliaire chez un Chien [Complication of Implantation of Intraocular Prosthesis by Proliferation of an Iridociliary Adenocarcinoma in a Dog]

Un chien est opéré d\u27un glaucome par implantation d\u27une prothèse intrasclèrale. Trois ans après l\u27intervention chirurgicale, l\u27animal présente un adénocarcinome iridociliaire sur l\u27oeil opéré qui fait alors l\u27objet d\u27une exentération. Une revue de la littérature permet de souligner la rareté de la prolifération d\u27une tumeur intra-oculaire après la pose d\u27un implant. Lors de glaucome dont la cause est inconnue, l\u27examen échographique pré-opératoire et l\u27analyse histologique du tissu d\u27éviscération permettent de choisir entre une énucléation et la mise en place d\u27une prothèse intrasclèrale. An intrascleral prosthesis was implanted in a dog undergoing surgery for glaucoma. Three years after the surgical intervention, the animal was presented with an iridociliary adenocarcinoma on the operated eye, which was then enucleated. A literature search revealed that intraocular tumours rarely proliferate after placement of an implant. When presented with a case of glaucoma of unknown cause, pre operative ultrasonography and histology of eviscerated tissue allows a choice of either enucleation or placement of an intrascleral prosthesis

The LEI/L-DNase II pathway is activated in light-induced retinal degeneration in rats.

Retinal death induced by light seems to be a caspase-independent process. In this work we investigate the LEI/L-DNase II pathway, a caspase-independent pathway, in light-induced retinal degeneration in Fischer rats. Measurement of DNase activity in total retinal extracts of light exposed Fischer rats was performed by analysing a plasmid degradation on an agarose gel. The same method was used to measure the in vitro activity of recombinant LEI (reticulocyte lysate) after incubation with calpains. L-DNase II activity is observed in retinal extracts of light exposed Fischer rats and increases with time illumination. In this apoptotic death, the activation of calpains has been shown. Here we show that L-DNase II activation is not catalized by calpains. The present study indicates that the LEI/L-DNase II may be a possible pathway activated during photoreceptor apoptosis in light-induced retinal degeneration but that this pathway is not directly activated by calpains

Un cas de dystrophie cornéenne chez une jument Frisonne : prise en charge par greffe conjonctivale

Description du cas. Une jument de race Frison, âgée de 11 ans, est référée pour la prise en charge d’un ulcère cornéen chronique à l’œil gauche ne rétrocédant pas au traitement médical prescrit. Un ulcère cornéen d’aspect similaire avait été pris en charge à droite environ deux ans auparavant. En dépit des traitements médicaux, cet ulcère s’était dégradé et une énucléation avait été réalisée. A son admission, la jument présente une perte de substance cornéenne para-axiale temporo-ventrale, d’environ 2/3 de l’épaisseur cornéenne et de 4 mm de diamètre. Aucun signe de douleur ou d’uvéite antérieure n’est présent. Le test à la fluorescéine est négatif. Une dystrophie cornéenne du Frison est suspectée sur les critères cliniques et épidémiologiques. Prise en charge. Une chirurgie de greffe conjonctivale est réalisée sous anesthésie générale, permettant une stabilisation de la cornée durant tout le suivi post-opératoire. L’analyse histopathologique révèle une désorganisation des fibres de collagène, en faveur de notre suspicion clinique. Discussion. La pathogénie de cette maladie cornéenne du Frison n’est pas connue, mais une altération de la production des fibres de collagènes, éventuellement reflet d’un défaut multisystémique, est suspectée. Plusieurs modalités de prise en charge sont rapportées. La technique chirurgicale de greffe conjonctivale est majoritairement décrite