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Les effets de l'adoption obligatoire des normes IFRS sur les incorporels : le cas de la France.
International audienceCet article examine les effets de l'adoption obligatoire des IFRS sur les incorporels, dans le contexte français. Utilisant un échantillon de 83 entreprises issues du SBF 120, nous recherchons une typologie des pratiques comptables liées aux incorporels à la période de transition aux IFRS. Les résultats font ressortir trois classes d'entreprises affectées différemment par le passage aux normes internationales. La première classe est caractérisée par un changement important avec une forte augmentation du goodwill liée au retraitement d'immobilisations incorporelles comme les parts de marché. Elle permet d'illustrer la spécificité de la réglementation française. La deuxième classe se caractérise par une stabilité s'expliquant par le poids prédominant du goodwill sous référentiel français. Enfin la troisième classe ne subit pas non plus de changement compte tenu de la présence de marques en normes françaises. Le phénomène d'inertie décrit par Nobes (2006) selon lequel les traitements comptables pré-IFRS pourraient perdurer sous IFRS est vérifié
Les effets de l'adoption obligatoire des normes IFRS sur les incorporels : le cas de la France.
Cet article examine les effets de l'adoption obligatoire des IFRS sur les incorporels, dans le contexte français. Utilisant un échantillon de 83 entreprises issues du SBF 120, nous recherchons une typologie des pratiques comptables liées aux incorporels à la période de transition aux IFRS. Les résultats font ressortir trois classes d'entreprises affectées différemment par le passage aux normes internationales. La première classe est caractérisée par un changement important avec une forte augmentation du goodwill liée au retraitement d'immobilisations incorporelles comme les parts de marché. Elle permet d'illustrer la spécificité de la réglementation française. La deuxième classe se caractérise par une stabilité s'expliquant par le poids prédominant du goodwill sous référentiel français. Enfin la troisième classe ne subit pas non plus de changement compte tenu de la présence de marques en normes françaises. Le phénomène d'inertie décrit par Nobes (2006) selon lequel les traitements comptables pré-IFRS pourraient perdurer sous IFRS est vérifié.Analyse typologique, Goodwill, Incorporels, IFRS, transition.
La gestion des résultats par les nouveaux dirigeants : quels enjeux pour les conseils d’administration ?
En se fondant sur les résultats de la recherche académique en comptabilité-finance, cet article insiste sur le risque de gestion des résultats par des nouveaux dirigeants. Il rappelle que les membres du conseil d’administration doivent être particulièrement attentifs aux dépréciations du goodwill et aux provisions pour restructurations. Nous formulons plusieurs recommandations pour les conseils d’administration, susceptibles de limiter la gestion des résultats par les nouveaux dirigeants et, par conséquent, d’améliorer la qualité des informations financières divulguées par les entreprises
Les effets de l'adoption obligatoire des normes IFRS sur les incorporels : le cas de la France.
Cet article examine les effets de l'adoption obligatoire des IFRS sur les incorporels, dans le contexte français. Utilisant un échantillon de 83 entreprises issues du SBF 120, nous recherchons une typologie des pratiques comptables liées aux incorporels à la période de transition aux IFRS. Les résultats font ressortir trois classes d'entreprises affectées différemment par le passage aux normes internationales. La première classe est caractérisée par un changement important avec une forte augmentation du goodwill liée au retraitement d'immobilisations incorporelles comme les parts de marché. Elle permet d'illustrer la spécificité de la réglementation française. La deuxième classe se caractérise par une stabilité s'expliquant par le poids prédominant du goodwill sous référentiel français. Enfin la troisième classe ne subit pas non plus de changement compte tenu de la présence de marques en normes françaises. Le phénomène d'inertie décrit par Nobes (2006) selon lequel les traitements comptables pré-IFRS pourraient perdurer sous IFRS est vérifié
Les effets de l'adoption obligatoire des normes IFRS sur les incorporels : le cas de la France.
Cet article examine les effets de l'adoption obligatoire des IFRS sur les incorporels, dans le contexte français. Utilisant un échantillon de 83 entreprises issues du SBF 120, nous recherchons une typologie des pratiques comptables liées aux incorporels à la période de transition aux IFRS. Les résultats font ressortir trois classes d'entreprises affectées différemment par le passage aux normes internationales. La première classe est caractérisée par un changement important avec une forte augmentation du goodwill liée au retraitement d'immobilisations incorporelles comme les parts de marché. Elle permet d'illustrer la spécificité de la réglementation française. La deuxième classe se caractérise par une stabilité s'expliquant par le poids prédominant du goodwill sous référentiel français. Enfin la troisième classe ne subit pas non plus de changement compte tenu de la présence de marques en normes françaises. Le phénomène d'inertie décrit par Nobes (2006) selon lequel les traitements comptables pré-IFRS pourraient perdurer sous IFRS est vérifié
Do Goodwill Impairments by European Firms Provide Useful Information to Investors?
In 2004, the IASB adopted the mandatory annual impairment-test-only of goodwill (IAS 36) instead of amortization of goodwill. We present and discuss the academic literature regarding the association between the goodwill impairment, under this new standard, and the revision of investors' expectations about a company's future cash flows. The academic literature highlights that, in some specific cases, IAS 36 may help investors to revise their expectations. More precisely, goodwill impairment seems relevant when: (a) there is strong asymmetry of information between managers and investors, (b) managers disclose detailed information in the notes regarding their own assumptions about future cash flows, and (c) managers do not manage earnings and provide reliable information to investors. In many cases, goodwill impairment is probably useless for investors because they are able to revise their expectations based on public information, or because they cannot trust the accounting numbers and additional information in the notes about the impairment test, which are provided by (undisciplined) managers. More research is, however, needed to understand in which circumstances impairment-test-only is more useful, as well in which cases it is less adequate. Our analysis relates to the current post-implementation review and should be useful to standard-setters. Before any modification, we argue that standard-setters should carefully consider the economic and the institutional contexts when issuing a new accounting standard