56 research outputs found

    Évaluation du potentiel d’abus et de dépendance de la quétiapine (Xeroquel®)

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    Objectif. Au cours des dernières années, plusieurs observations d’abus et/ou de mésusage de quétiapine ont été rapportées. Le but de cette revue est d’analyser les données recensées par le réseau français des Centres d’Addictovigilance, ainsi que les données cliniques disponibles dans la littérature internationale. Méthodes. Les données de pharmacoépidémiologie issues des études du Réseau Français des Centres d’Addictovigilance (notifications spontanées [NotS], ordonnances suspectes indicateur d’abus possible [OSIAP], observation des produits psychotropes illicites ou détournés de leur usage médicamenteux [OPPIDUM], décès en relation avec l’abus de médicament et de substances [DRAMES]) ont été analysées entre 2011 et 2014. Une recherche dans PubMed des cas d’abus et de dépendance avec la quétiapine a été effectuée en utilisant les termes MeSH « quetiapine », « substance abuse », « dependence » jusqu’en octobre 2014. Résultats. L’analyse de la littérature a permis de recenser 21 cas d’abus, principalement chez des hommes jeunes (85,7 %), avec des antécédents d’abus de substances (76 %). La voie principale d’administration était la voie orale mais d’autres voies sont également rapportées (intraveineuse, intranasale). Le principal motif d’abus est la recherche de sédation et d’un effet anxiolytique. Les autres caractéristiques de l’abus sont une exagération voire une simulation de symptômes psychotiques afin d’obtenir de la quétiapine ou une augmentation des posologies, ainsi que l’existence de noms de rue. L’analyse des données issues du réseau des Centres d’Addictovigilance rapporte quelques cas d’abus avec la quétiapine. Discussion - Conclusion. Le mécanisme pharmacologique de l’abus de quétiapine reste méconnu. Cependant plusieurs arguments sont en faveur d’un potentiel d’abus et de détournement de la quétiapine. Bien que la quétiapine soit commercialisée depuis peu en France, il y a eu quelques signaux isolés d’abus. Il semble donc important de sensibiliser les prescripteurs sur les risques d’abus de la quétiapine mais aussi de certains autres antipsychotiques

    Misuse of Anabolic Products in Sport: a Retrospective Study of Phone Calls at the

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    Objective. The aim of this retrospective study was to analyze the calls concerning anabolic products (AP), received at Écoute Dopage, a French anti-doping hot-line. Methods. We reviewed all phone calls handled between 2000 and 2008, among them 214 concerned AP. Information collected include demographic data, reason for the phone call, name of AP, characteristic of consumption, adverse reactions. Results. Fifteen different AP (mainly testosterone) were reported. Calls concerned information about side-effects (42% of calls), risk for doping (28%), and risk for health (10%), psychological assistance (10%), and legislation (2%). Most calls came from fitness practitioners or bodybuilders (85%). The reason for use was documented in 137 subjects: to increase muscular strength (76%), improve social life ability (15%), improve sporting ability (6%), and losing weight (3%). Eighty subjects (37%) reported at least one side-effect mainly uro-genital (40 cases) or psychic disorders (25 cases), both 15 cases. Among these 80 patients, 17 patients (21.25%) presented signs of AP dependence. Conclusion. The abuse of AP in sport is a public health problem well known, but data on the dependence on AAS are sparser. Information and education should be emphasise to fight against doping

    Medical Complications of Psychoactive Substances with Abuse Risks: Detection and Assessment by the Network of French Addictovigilance Centres

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    International audienceThe use of psychoactive substances, whether occasional or regular, can induce a large number of clinical and/or biological complications. These complications may be related to the effects of the active substance itself and/or adulterants, but also to the modalities for use (administrations route, contexts of use). The detection and evaluation of these potentially severe complications are a public health issue. Beyond the assessment of the potential for abuse of and dependence on psychoactive substances, the collection and evaluation of complications related to the use of the substances are one of the roles of addictovigilance centres. In this article, the expertise of the French addictovigilance centres in the detection and assessment of medical complications related to psychoactive substances, adulterants or route of administration of substances is advanced through a few recent examples

    Opioïdes forts dans le traitement des douleurs chroniques non cancéreuses : analyse rétrospective de patients pris en charge pour un sevrage

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    Objectif. Le traitement des douleurs chroniques non-cancéreuses (DCNC) n’est pas une indication validée pour tous les opioïdes forts et peut exposer les patients à un rapport bénéfice/risque défavorable. L’objectif de cette étude a été d’évaluer la prise en charge des patients hospitalisés au centre d’évaluation et de traitement de la douleur (CETD) pour sevrage aux opioïdes forts. Méthode. Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective. Le dossier médical de chaque patient hospitalisé a été consulté afin de relever les données pertinentes (données démographiques, traitements à l’entrée et à la sortie de l’hospitalisation, comorbidités, échelle d’évaluation de la douleur). Résultats. Au cours de l’étude (3 ans), 53 patients (64 % de femmes), d’âge médian 52 ans, ont été inclus. Les douleurs décrites étaient principalement des douleurs lombaires ou cervicales (40 %). La morphine (43 %) et le fentanyl (42 %) étaient les molécules les plus utilisées. À l’admission, 62 % des patients présentaient un état dépressif. En sortie d’hospitalisation, le sevrage était total pour 18 patients (34 %) et la douleur avait disparu pour 19 % d’entre eux. Conclusion. Dans cette étude, 57 % des patients recevaient à l’admission un opioïde fort autre que la morphine, dans le traitement de DCNC. La prise en charge globale proposée par le CETD a permis un sevrage total ou partiel chez 94 % des patients hospitalisés

    Co-morbidités psychiatriques associées à des fortes posologies de méthadone (> 100 mg/j) : analyse rétrospective d’une cohorte de patients traités

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    Contexte. Des études récentes ont montré que des posologies élevées en méthadone (> 100 mg/jour) pouvaient permettre un meilleur contrôle des consommations d’opiacés illicites chez les patients traités. Objectifs. Analyser le profil des patients traités par de fortes posologies de méthadone ainsi que les facteurs prédictifs, dans le but d’améliorer la prise en charge de ces patients. Méthode. Analyse rétrospective des données des patients nécessitant des posologies élevées de méthadone (> 100 mg/j), pris en charge entre le 01/01/07 et 01/07/10 dans une unité de traitement des toxicodépendances. Une analyse univariée confirmée par une analyse multivariée a été réalisée afin de mettre en évidence l’influence respective des variables associées (antécédents, co-morbidités psychiatriques, comédications, polyaddictions) à une posologie élevée de méthadone. La posologie de 130 mg/jour (médiane des posologies maximales) a été choisie afin de réaliser les analyses. Résultats. Soixante-dix-huit patients (75,6 % d’hommes), d’âge médian 34 ans [22-57] ont été inclus. Tous les patients présentaient des antécédents de polytoxicomanie. Les deux groupes : posologie de méthadone ≤130 mg/j (n = 44) versus posologie de méthadone  >  130 mg/j (n = 34) étaient très comparables en terme de caractéristiques démographiques, de consommation et de traitements associés. Les méthadonémies moyennes étaient plus élevées pour les patients ayant des posologies supérieures à 130 mg/j (NS) et significativement plus élevées pour le métabolite de la méthadone (EDDP p = 0,048). Parmi les facteurs recherchés, l’analyse multivariée a mis en évidence que la présence de co-morbidités psychiatriques était significativement associée à de fortes posologies de méthadone (seuil 130 mg/j) [OR 4,6 IC 95 % (1,412; 14; 925)]. Sept patients ont présenté des complications possiblement reliées à la méthadone : 3 anomalies cardiaques, 3 troubles de la libido et une hypofertilité. Conclusion. Les patients nécessitant des posologies élevées de méthadone sont des patients polytoxicomanes. Dans notre étude, les patients présentant des co-morbidités psychiatriques recevaient des posologies significativement plus élevées

    High opioids tolerance due to transmucosal fentanyl abuse

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