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    Aux portes de la Ville

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    Le projet d’aménagement et de réhabilitation immobilière de la colline Saint-Charles à Marseille, conduit par l’établissement public Euro­mé­diterranée, a donné lieu à une série de fouilles préventives menées par l’Inrap et la Ville de Marseille de 2002 à 2008. La colline est localisée dans un secteur potentiellement sensible du point de vue archéologique, en raison de sa proximité avec les portes principales de la cité antique et médiévale — ce qui laissait augurer des découvertes. Les fouilles ont livré les restes d’une manufacture royale des Poudres et Salpêtre, puis passée sous tutelle de l’État, édifiée au XVIIe siècle et en usage jusqu’au début du XXe siècle, les traces de vignobles grecs antiques, et les vestiges d’une occupation préhistorique courant du VIIIe millénaire au IVe millénaire av. J.-C. Cet ouvrage, accompagné d’une illustration abondante et souvent inédite, est consacré à la salpêtrière et à son environnement urbain. Il est le fruit d’une collaboration étroite entre archéologues et historiens, qui permet d’offrir une première synthèse sur le quartier de la Porte d’Aix de la fin du XVIIIe siècle à la première moitié du XIXe siècle avant que ce quartier ne se paupérise. Installée à l’entrée de la ville près de la Porte d’Aix au lieu-dit Bernard-du-Bois, ou du Bosc, la salpêtrière a disparu très tôt de la mémoire marseillaise. Les études qui lui sont consacrées ici mettent en lumière son évolution, de sa construction à la fin du XIXe siècle, et l’étonnante aventure de ses productions et des inventions qui y étaient associées, ainsi que sa complémentarité avec la poudrerie de Saint-Chamas. Elles permettent de documenter la genèse de l’îlot Bernard-du-Bois dans lequel elle a été implantée et qui — progressivement loti à partir de 1666, au moment de l’agrandissement de Marseille — accueillait à la fois maisons particulières et fabriques à l’origine de sa réputation artisanale. Elles montrent les liens que ces activités manufacturières ont pu entretenir avec celles du vallon voisin de la Joliette et le rôle de la salpêtrière dans leur implantation. La localisation d’industries nauséabondes ou potentiellement dangereuses dans l’enceinte de la ville a été également l’occasion de décrire le rapport des Marseillais à la pollution à partir de la fin du XVIIIe siècle, moment où la sensibilité liée aux odeurs évolue, et de documenter la manière dont la cité phocéenne avait lutté contre ce fléau. Ce quartier, aux portes de la ville, se présentait aussi comme un témoin idéal pour évoquer un pan peu exploré de la géographie et de l’histoire urbaine de Marseille : celle de la constitution de ses faubourgs et la question des limites et de l’entrée de ville. Les archéologues ont levé un lièvre, les historiens l’ont poursuivi. Cette collaboration étroite a permis d’aboutir à un travail qui, nous l’espérons, intéressera les acteurs des deux disciplines, ainsi qu’un lectorat désireux de mieux connaître l’histoire de la cité marseillaise. Nous formons également le souhait d’avoir contribué à la promotion de l’archéologie de la période moderne préindustrielle en montrant par cet exemple qu’elle est promise à un grand avenir et encourage de belles collaborations

    Une analyse sociologique des savoirs scientifiques comme ressources possibles de l'action d'enseignants d'EPS et d'entraîneurs

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    International audienceWe suggest in this article studying the particular forms which take the scientific knowledge of the actors and to envisage how they intervene in the action by adopting the point of view of a sociologist. These knowledges have a singular and syncretic shape and supply a system of justifications of the actions at the same time as a reservoir from which the actor can draw elements of reflection on his action. The studied knowledges establish shared interpretative schemas built on this basis of scientific knowledges but also on a usage passed on by their practical consequences. They play the common role and allow to establish a link between scientific knowledges and practice. We put in evidence the processes of operationalisation of the knowledges, condition of their mobilization as ressources of the action, and envisage their link with the scientific knowledges. The distance between both is sure but the link becomes established through the consitution of operational kermel and the valuation of the scientific knowledge as turned out reference.Nous proposons dans cet article d'étudier les formes singulières que peuvent prendre les savoirs scientifiques lorsqu'ils sont appropriés par des acteurs et d'envisager comment ils peuvent intervenir dans l'action en adoptant le point de vue d'un sociologue. Les savoirs résultant de cette appropriation ont une forme singulière et syncrétique et fournissent un système de justifications de l'action en même temps qu'un réservoir dans lequel l'acteur peut puiser des éléments de réflexion sur son action. Les savoirs étudiés constituent des schèmes interprétatifs partagés construits sur la base de savoirs scientifiques mais aussi sur un usage transmis de leurs conséquences pratiques jouant le rôle de conventions et permettant d'établir un lien entre savoirs scientifiques et pratique. Nous mettons en évidence les processus d'opérationalisation des savoirs, condition de leur mobilisation comme ressources de l'action, et envisageons leur lien avec les savoirs scientifiques objectivés. La distance entre les deux est certaine mais le lien s'établit à travers la constitution de noyaux opérationnels et la valorisation du savoir scientifique comme référence avérée

    : Analyse de la Revue STAPS de 1980 Ă  2008

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    L'Ă©ducation physique en France 1960-1970. Objet de changement et changement d'objet

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    International audienc

    Une interrogation sociologique sur les savoirs/connaissances

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    International audienc

    Analyse de la revue EPS de 1950 Ă  1990

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    Quels savoirs scientifiques les enseignants d'EPS et les entraîneurs jugent-ils utiles ?

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    Les savoirs de l'entraîneur et de l'enseignant d'EPS : des domaines variés classés en 5 catégories de savoirs scientifiques ou scientifico-techniques : apprentissage moteur/psychologie cognitive, sciences de l'éducation (recherches sur l'enseignement, la pédagogie), physiologie/biomécanique, psychologie sociale et clinique, sciences sociales et humaines. L'utilité de ces savoirs se construit à travers l'intérêt personnel porté à ces savoirs et leur utilité supposée pour la pratique. Les moyens d'accès à ces savoirs : l'importance de la formation initiale des enseignants, les procédures diversifiées d'autoformation des entraîneurs... Relation entre l'intérêt pour les savoirs scientifiques et les rapports au métier construits à partir de projets professionnels différenciés

    SĂ©minaire GSPR

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    National audienc
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