9 research outputs found
Les méningiomes intrâcraniens en milieu ivoirien. Étude d\'une serie chirurgicale
Objective
To report our experience in the management of intracranial meningiomas.
Methods
Ninety-six (96) patients were treated for intracranial meningiomas in Abidjan between 1991 and 2001, confirmed by neuropathological examination.
Results
Meningiomas represented 33.43% of intracranial tumors. The average age of our patients was 43 years, from 7 to 72 years-old with a predominance of women: sex ratio 3/2. Headaches were the most frequent sign. Post operative mortality was 12. 63%. Meningothelial meningioma was the most frequent (55.78%) histopathological entity.
Conclusion
Meningioma represented the most frequent intracranial tumor in Ivory Coast. Our patients were young. More prospective studies - clinical, biology, neuroimaging - are request in order to appreciate all the features of this pathology.
Objectif
Présenter les particularités épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des méningiomes intracrâniens en milieu sous médicalisé, à travers l\'expérience ivoirienne.
Matériel et Méthode
Il s\'agit d\'une étude rétrospective d\'une série de 96 cas de méningiomes intracrâniens traités au service de neurochirurgie d\'Abidjan de 1991 à 2001.Le diagnostic pré chirurgical ou avant la biopsie fait par le scanner était confirmé par l\'examen neuro-pathologique. Le suivi postopératoire a été clinique et quelquefois un examen tomodensitométrique a été réalisé.
RĂ©sultats
Les méningiomes ont représenté 33,43% des tumeurs intracrâniennes. La moyenne d\'âge au moment du diagnostic était de 43 ans avec des extrêmes de 07 à 72 ans. Le sexe féminin a prédominé avec un sex-ratio de 3/2. Le tableau clinique était dominé par les céphalées. Le délai précédant le diagnostic était d\'environ 22 mois. Les méningiomes de la convexité étaient les plus fréquents (47,36%). Dans la majorité des cas le diamètre tumoral se situait entre 3 cm et 6 cm. L\'exérèse chirurgicale a constitué l\'essentiel du traitement avec une mortalité opératoire de 12,63%. Les méningiomes usuels de type méningothélial ont prédominé (55,78%).
Conclusion
Les méningiomes ont représenté les plus fréquents des tumeurs intracrâniennes en milieu ivoirien. Des études ultérieures africaines épidémiologiques permettront de le vérifier. Les méningiomes ont été diagnostiqués chez des patients relativement plus jeunes (43 ans) que ceux des pays occidentaux (58 ans). Depuis l\'avènement du scanner des services de neurochirurgie et de neuropathologie, les méningiomes ne posent moins de problème de diagnostic. Les unités de recherche sur l\'oncogenèse et sur les thérapeutiques complémentaires à la chirurgie sont encore inexistantes
Keywords: intracranial Meningioma / cerebral Tumor / Abidjan.African Journal of Neurological Sciences Vol. 27 (1) 2008: pp. 31-3
Les adénomes hypophysaires cliniquement non-fonctionnels : peuvent-ils etre diagnostiques plus tot ?
Introduction
Les adénomes pituitaires « silencieux » n\'entraînent pas de tableau en rapport avec une hypersécrétion hormonale. Ils posent un problème de diagnostic tardif au stade des complications comprimant les voies visuelles. Le but de ce travail est de permettre un diagnostic précoce en dégageant un profil clinique et biologique de ces adenomes.
Matériels et méthodes
44 dossiers de malades opérés entre 1994 et 2005, tous des macroadénomes de plusieurs types histochimiques, ont été analysés au plan clinique : Le sexe, le status gynéco-obstétrique, l\'âge, le délai diagnostic, les circonstances de découverte, le tableau clinique ont été notés. Le dosage de base des gonadotrophines ainsi que les tests dynamiques aux GnRH et TRH ont ete etudies separement chez les hommes, les femmes menopausees, et celles en periode d\'activite genitale. L\'anatomopathologie et l\'immunohistochimie ont ete realisees. La loi des moyennes a été utilisée
RĂ©sultats
28 hommes (63,6%) et 16 femmes (36,4%) dont 10 ménopausées. L\'âge moyen était de 58 ans et demi, le délai diagnostic moyen était de 9 mois et demi. Le syndrome tumoral était au premier plan (86,4%) avec des troubles visuels dans tous les cas (100%), dominés par les anomalies campimétriques. Les signes cliniques d\'hypopituitarisme (41%) qui sont en rapport avec la compression/destruction de l\'hypophyse saine par la tumeur predominaient sur ceux d\'hypersécrétion de gonadotrophines (9,1%) vus essentiellement dans les adénomes gonadotropes. Le bilan hypophysaire montrait des insuffisances antehypophysaires (IAH) chez plus de 60% des patients, surtout gonadotropes, dans tous les groupes. L\'hyperprolactinemie variait de 41 a 89% mais toujours inferieure a 150 ng/ml. A l\'immunohistochimie les adenomes gonadotropes etaient les plus nombreux (81,8%) suivis des non-secretants vrais (11%), des corticotropes (4,5%) et d\'un plurisecretant (2,3%)
Conclusion
Le tableau clinique Ă©vocateur est exceptionnel ; il faut donc, par une analyse plus fine, retrouver ces signes au dĂ©but, qui sont pourtant perçus Ă posteriori Ă l\'interrogatoire, par un examen rigoureux et faire ainsi realiser un bilan hypophysaire qui montrerait une IAH gonadotrope et une hyperprolactinemie moderee. Le dosage des sous-unites α et β devra etre realise. Les tests dynamiques et de freinage devront etre faits exceptionellement en cas de doute, voire supprimes. L\'interprĂ©tation reste cependant difficile chez la femme mĂ©nopausĂ©e.
Introduction
Clinically silent pituitary adenomas are not diagnosed because of hormonal hypersecretion. They are detected late when the optic pathway is compressed. The objective of this work is to define clinical and biological profile which will allow an early diagnosis.
Material and methods
44 files of patients operated on between 1994 and 2005 were analyzed. They all had macroadenomas of different histochemical types. Sex, gynecological and obstetrical history, age, delay before diagnosis, circumstances of diagnosis and clinical data were obtained in each case. Basic gonadotrophins level, GnRH and TRH dynamical tests were separately performed in men, sexually active women and women in menopause. Histopathology and immunohistochemistry studies were performed.
Results
the series comprised 28 men(63.6%) and 16 women (36.4%) (10 of them were in menopause). Mean age was 58.5 years and diagnostic delay was 9.5 months. Tumoral syndrome was present in 86.4 % of cases, all the patients had visual impairment, mainly visual\'s field amputation or restriction. Hypopituitarism syndrome was present (41 %) according to the degree of compression or destruction of the normal pituitary gland by the tumor, except for gonadotrophic hypersecretion signs (9.1%). Hormonal dosage showed more than 60% of pituitary gland insufficiency in all three groups, particularly the gonadotrophic one. Moderate prolactin hypersecretion was found in 41 to 89% of cases, but the absolute value was always less than 150 ng/ml At histoimmunochemistry, gonadotroph cell adenomas predominate (81.8%), followed by the real non-secreting one(11%), then corticotroph (4.5%) and lastly the multi-secreting adenomas (2.3%)
Conclusion
The clinical syndrome of non secretory pituitary adenoma is not clearly defined. Practitionners need to identify early these symptoms, which were actually present from the beginning of the clinical history, by a meticulous examination. If patient presents cephalalgia and visual impairment, cerebral CT scan or MRI explorations are mandatory to explore the presence of a pituitary tumor. In case of non-functioning pituitary adenoma, basic endocrine exploration should find a hypopituitarism, mainly gonadotropic, with a moderate prolactin hypersecretion. The dosage of α and β subunits must be done. Dynamic tests should be performed only in case of difficulty. Analysis is difficult in menopausal women
Keywords: diagnosis , gonadothropin pituitary adenoma, non secreting adenomas, pituitary tumorAfrican Journal of Neurological Sciences Vol. 26 (2) 2007: pp. 83-9
Migration spontanée de projectile intracrânien : Cas clinique et revue de littérature
Les plaies craniocérébrales par arme à feu sont graves et souvent mortelles. Leur fréquence est en relative augmentation en Côte d’Ivoire depuis 2002, du fait de l’insécurité grandissante dans une situation de guerre. Leur prise en charge est controversée et, dans certains cas, l’extraction du projectile n’est pas possible. La migration intracrânienne du projectile est une résultante possible de cette attitude conservatrice. Nousrapportons le cas de K.A. 3 ans, sans antécédent particulier, victime d’un traumatisme crânien par arme à feu (balle perdue) lors des événements du 25 Mars 2004. Il s’agissait d’une plaie craniocérébrale frontale sans notion de perte de connaissance initiale. A l’admission, l’examen neurologique était normal. La porte d’entrée était frontale sous forme d’une plaie punctiforme, qui a été suturée. Le scanner initial montrait le projectile dans la région frontale paramédiane droite avec contusion cérébrale en regard, n’autorisant pas un traitement chirurgical. Neuf mois après, le scanner de contrôle objectivait la migration postérieure du projectile, dans la région occipitale. L’extraction chirurgicale avait été réalisée le 9 Février 2005 avec évolution postopératoire satisfaisante. La migration du projectile peut être à l’origine d’aggravation neurologique secondaire. La particularité de cette observation est l’absence de signe neurologique avant et après la migration. D’où l’intérêt de réaliser une imagerie en préopératoire immédiat même en l’absence de signe neurologique évocateur.Mots Clés : Traumatismes crâniens, arme à feu, migration de corps étranger, enfant.Craniocerebral gunshot wounds are severe injuries, generally fatal. There is a relative increase of these in Ivory Coast since 2002, due to a growing insecurity of a country in war situation2. The surgical coverage is debated and in often cases, there is no extraction of the missile. Thus, the possible intracranial migrating of the bullet retained appears as a result of this conservative attempt. The case report is about K.A. 3 years old, without medical history, victim of a stray bullet head injury during events of 2004,March 25th 2. It was about a frontal craniocerebral gunshot wound without loss of consciousness. The initial neurological assessment was normal at the admission. The entry site was frontal as a small wound stitched after. The CT-scan showed the missile in the right paramedian frontal region with a brain bruise opposite; no surgical indication retained. Nine months later, the CT-scan control showed a posterior migration in the occipital region. The surgical removal was made successfully on February 9th, 2005 suchas post-operative states.Neurological escalation may occur during the intracranial migrating of a missile. The non escalation before and after the migration makes peculiar this case report. This underline the importance of preoperative immediate imaging, quite important in craniocerebral gunshot wound care although neurological symptoms.Key words: cranial injuries, firearm, foreign body migration, child
ABCES ET EMPYEMES INTRACRANIENS CHEZ L’ENFANT OBSERVES A ABIDJAN (CÔTE D'IVOIRE) (CEREBRAL ABCESS AND INTRACRANIAL EMPYEMAS IN CHILDREN.)
BACKGROUND Abcess and empyemas are frequent intracranial lesions in
children. OBJECTIVES : The authors report the clinicals, radiologicals
bacteriologicals and therapeuticals aspects of these intracranial
suppurations observed in Abidjan. METHOD A retrospective analysis has
been led in the neurosurgical department of university teaching
hospital of Yopougon on 5 years period (December' 93 to december' 98).
That study were based on 34 clinical observations on patients between 7
months and 15 years of age. RESULTS The authors reported 34 cases of
abscess and intracranial empyemas on children subdural empyemas cases
represented 44,1 %, abcess 20,5 % and the two lesions were associated
in 17,6 %. Bacteriological agents isolated on 12 patients were gram
positif cocci (3 cases) heamophilus (2 cases) flora mixed (2 cases) and
a combination of pseudomonas acinetobacter (1 cases). The predisposing
factors were ENT diseases. CONCLUSION : Intracranial subdural empyemas
are most common form of intracranial suppurations seen on child in our
unit. This study can be considered as a speech for the defense of the
use one cerebral abcess and intracranial empyemas surgical drainage via
burrhole. The author stress the interest of eradication of primary
source of the sepsis and the appropriate treatment of head trauma
ABCES ET EMPYEMES INTRACRANIENS CHEZ L’ENFANT OBSERVES A ABIDJAN (CÔTE D'IVOIRE) (CEREBRAL ABCESS AND INTRACRANIAL EMPYEMAS IN CHILDREN.)
BACKGROUND Abcess and empyemas are frequent intracranial lesions in
children. OBJECTIVES : The authors report the clinicals, radiologicals
bacteriologicals and therapeuticals aspects of these intracranial
suppurations observed in Abidjan. METHOD A retrospective analysis has
been led in the neurosurgical department of university teaching
hospital of Yopougon on 5 years period (December' 93 to december' 98).
That study were based on 34 clinical observations on patients between 7
months and 15 years of age. RESULTS The authors reported 34 cases of
abscess and intracranial empyemas on children subdural empyemas cases
represented 44,1 %, abcess 20,5 % and the two lesions were associated
in 17,6 %. Bacteriological agents isolated on 12 patients were gram
positif cocci (3 cases) heamophilus (2 cases) flora mixed (2 cases) and
a combination of pseudomonas acinetobacter (1 cases). The predisposing
factors were ENT diseases. CONCLUSION : Intracranial subdural empyemas
are most common form of intracranial suppurations seen on child in our
unit. This study can be considered as a speech for the defense of the
use one cerebral abcess and intracranial empyemas surgical drainage via
burrhole. The author stress the interest of eradication of primary
source of the sepsis and the appropriate treatment of head trauma
Approche Diagnostique Des Tumeurs Cerebrales Chez L\'enfant - Experience Du Service De Neurochirurgie Du Chu De Yopougon Abidjan
Introduction
Les tumeurs cérébrales de l\'enfant représentent les tumeurs solides pédiatriques les plus fréquentes, mais leur incidence reste méconnue en Afrique subsaharienne où se pose un problème de retard diagnostique et de suivi.
Objectif
Evaluer l\'incidence et la distribution de ces tumeurs et présenter les particularités de prise en charge afin d\'améliorer leur pronostic.
Matériels et méthodes
Etude rétrospective effectuée dans le service de Neurochirurgie de janvier 1995 à décembre 2006 incluant les patients hospitalisés pour une tumeur cérébrale et dont l\'âge variait entre 0 et 15 ans révolus. Le scanner a constitué le seul moyen de diagnostic pré-opératoire. Pour chaque patient, les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques et les modalités de prise en charge ont été analysées.
RĂ©sultats
Les tumeurs cérébrales de l\'enfant (57 cas) représentaient 15,74% de toutes les tumeurs cérébrales (362 cas) avec un sex-ratio de 1/2 (18 garçons et 27 filles) et un âge moyen de 8 ans et demi. Le délai de prise en charge a été de 289 jours en moyenne. Les céphalées et l\'hypertension intracrânienne ont constitué le motif de consultation et le signe d\'examen le plus fréquent, suivies des signes de focalisation. Les tumeurs supratentorielles ont été le siège le plus fréquemment rencontré (54,38% contre 33,33% de lésions infratentorielles), avec une prédominance de lésions gliales notamment l\'astrocytome. Une hydrocéphalie était retrouvée dans 31,58% des cas. 70% des patients ont bénéficié d\'un traitement chirurgical, permettant dans seulement la moitié des cas, soit 38,6%, d\'avoir le diagnostic histologique. 15,8% ont bénéficié d\'une chimiothérapie et un patient d\'une radiothérapie. Le taux de mortalité était de 22,80%.
Conclusion
Cette étude montre l\'intérêt d\'une étude prospective et multicentrique et la nécessité de l\'amélioration du plateau technique, pour un meilleur diagnostic neuropathologique et une meilleure prise en charge.
Background
Brains tumors are the most common paediatrics solid tumors, but their incidence is unknowed in subsaharian.
Objective
To determine the frequency and the distribution of these tumors and to review their management in order to improve their prognosis
Materials and methods
A retrospective study was done in Abidjan service of neurosurgery of the University Hospital from January 1995 to December 2006, concerning childrens up to the age of 15 years, whose were admitted for brain tumor and diagnosed by CT-scan. Epidemiologicals, clinicals, CT-scan, histopathologicals datas and methods of management were analysed.
Results
Paediatrics brain tumors (57 cases) have represented 15,74% of all brain tumors (362 cases). The male-female ratio was 1/2 (18 boys and 27 girls ) and the mean age was 8,5 years. The delay of diagnosis was 289 days. Headache and intracranial hypertension were the most common symptoms. 54,38% of brain tumors were located in supratentorial region and 33,33% in the infratentorial region. 70% of the children were surgically treated and for the half of them (38,6%) a histopathological diagnosis was found. Rate of death was 22,8%.
Conclusion
A prospective and multicentric study is mandatory. Equipment of the departments is necessary in order to improve the diagnosis and treatment of the children with brain tumors.
Introduction
Les tumeurs cérébrales de l\'enfant représentent les tumeurs solides pédiatriques les plus fréquentes, mais leur incidence reste méconnue en Afrique subsaharienne où se pose un problème de retard diagnostique et de suivi.
Objectif
Evaluer l\'incidence et la distribution de ces tumeurs et présenter les particularités de prise en charge afin d\'améliorer leur pronostic.
Matériels et méthodes
Etude rétrospective effectuée dans le service de Neurochirurgie de janvier 1995 à décembre 2006 incluant les patients hospitalisés pour une tumeur cérébrale et dont l\'âge variait entre 0 et 15 ans révolus. Le scanner a constitué le seul moyen de diagnostic pré-opératoire. Pour chaque patient, les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques et les modalités de prise en charge ont été analysées.
RĂ©sultats
Les tumeurs cérébrales de l\'enfant (57 cas) représentaient 15,74% de toutes les tumeurs cérébrales (362 cas) avec un sex-ratio de 1/2 (18 garçons et 27 filles) et un âge moyen de 8 ans et demi. Le délai de prise en charge a été de 289 jours en moyenne. Les céphalées et l\'hypertension intracrânienne ont constitué le motif de consultation et le signe d\'examen le plus fréquent, suivies des signes de focalisation. Les tumeurs supratentorielles ont été le siège le plus fréquemment rencontré (54,38% contre 33,33% de lésions infratentorielles), avec une prédominance de lésions gliales notamment l\'astrocytome. Une hydrocéphalie était retrouvée dans 31,58% des cas. 70% des patients ont bénéficié d\'un traitement chirurgical, permettant dans seulement la moitié des cas, soit 38,6%, d\'avoir le diagnostic histologique. 15,8% ont bénéficié d\'une chimiothérapie et un patient d\'une radiothérapie. Le taux de mortalité était de 22,80%.
Conclusion
Cette étude montre l\'intérêt d\'une étude prospective et multicentrique et la nécessité de l\'amélioration du plateau technique, pour un meilleur diagnostic neuropathologique et une meilleure prise en charge.
Keywords: Africa, brain tumors, children, Ivory CoastAfrican Journal of Neurological Sciences Vol. 26 (2) 2007: pp. 27-3
Abces cerebral associe a une cardiopathie congenitale cyanogene. A propos de 3 cas
Introduction: La tétralogie de Fallot est la plus fréquente des cardiopathies congénitales cyanogènes. Elle représente près de 8% de l'ensemble des cardiopathies congénitales et peut être compliquée d’une suppuration intracrânienne. Le but de notre travail est de rapporter 3 cas d’abcès cérébral associés à cette pathologie.ObservationsCas 1: Il s’agissait d’une fille de 3 ans, porteuse d’une tétralogie de Fallot connue qui avait été admise pour syndrome d’hypertension intracrânienne non fébrile, évoluant depuis 2 mois, associé à une impotence fonctionnelle de l’hémicorps droit. La tomodensitométrie cérébrale avait objectivé un abcès hémisphérique gauche. Elle avait bénéficié d’une trépano-ponction associée à une triple antibiothérapie. Les examens de recherche de germes étaient restés négatifs. L’évolution avait été favorable.Cas 2: Adolescente de 13 ans, sans antécédent particulier connu, qui avait consulté pour un déficit moteur hémi-corporel gauche dans un contexte de céphalées. Les investigations avaient retrouvé un souffle cardiaque associé à un abcès cloisonné temporal droit. L’exploration du souffle avait retrouvé une tétralogie de Fallot et l’abcès cérébral. Elle avait bénéficié d’une ponction de cet abcès associée à une triple antibiothérapie. L’examen du pus n’avait pas isolé de germe. L’adolescente avait ensuite été adressée en cardiologie pour une prise en charge spécifique de sa cardiopathie.Cas 3: il s’agissait d’un enfant de 04 ans suivi en cardiologie pour une tétralogie de Falot, qui avait été admis pour des crises convulsives généralisées, une impotence fonctionnelle de l’hémicorps gauche dans un contexte d’hypertension intracrânienne et de syndrome infectieux. Le scanner encéphalique avait mis en évidence un abcès cérébral frontal droit. Elle avait bénéficié d’une ponction de cet abcès associée à une triple antibiothérapie. L’examen direct du pus était négatif. L’évolution a été favorable.Conclusion: le bilan cardiologique doit être systématique chez tout enfant ayant une suppuration intracrânienne à la recherche d’une malformation cardiaque.Mots clés: Abcès cérébral, tétralogieEnglish Title: Cerebral abces with cyanogeneous cardiopathy. About three casesEnglish AbstractIntroduction: Fallot tetralogy is the most common cyanogenic congenital heart disease. It accounts for nearly 8% of all congenital heart disease and may be complicated by intracranial suppuration. The aim of our work is to report 3 cases of cerebral abscess associated with this pathology.Observations:Case 1: This was a 3-year-old girl with a known Fallot tetralogy who was admitted for non-febrile intracranial hypertension syndrome, evolving for 2 months, associated with a functional impotence of the right hemicorp. The cerebral tomodensitometry had objectified a left hemispherical abscess. She had received a puncture with a triple antibiotic therapy. The search for germs remained negative. The trend has been favorable.Case 2: A 13-year-old female with no known previous history who consulted for a left hemi-corporeal motor deficit in a headache context. The investigations found a cardiac murmur associated with a right temporal cloisonné abscess. The exploration of the breath had found a tetralogy of Fallot and the abscess cerebral. She had had a puncture of this abscess associated with a triple antibiotic therapy. The ECB of the pus had not isolated germ. The adolescent was then referred to in cardiology.Case 3: This was a 4-year-old child followed in cardiology for a Falot tetralogy, which was admitted for generalized convulsive seizures, functional impotence of the left hemicorp in a context of intracranial hypertension and infectious syndrome. The brain scan showed a right frontal cerebral abscess. She had had a puncture of this abscess associated with a triple antibiotic therapy. Direct examination of the pus was negative. The trend has been favorable.Conclusion: The cardiac assessment must be systematic in all patients with intracranial suppuration in search of a cardiac malformation.Keywords: Cerebral abscess, Fallot's tetralog
Chirurgie des hématomes spontanés de la fosse cérébrale postérieure à Abidjan de 2007 à 2013
Les hématomes spontanés de la fosse cérébrale postérieure sont d’évolution rapide et péjorative. La triple agression ventriculaire et cérébello-tronculaire quasi constante interpelle le neurochirurgien à une décompression nerveuse. En milieu hospitalier subsaharien, cette chirurgie s’effectue selon un modèle adapté dont les bases et paramètres sont identifiés et évalués. Le but de cette étude était d’évaluer la morbi-mortalité postopératoire des hématomes spontanés de la fosse postérieure en ligne avec notre expérience chirurgicale.Il s’est agi d’une étude rétrospective analysant les dossiers d’hospitalisation entre janvier 2007 et décembre 2013, avec diagnostic radioclinique confirmé d’hématome non traumatique de la fosse postérieure. Les scores de Glasgow Coma /Outcome (GCS/GOS) et Rankin (mRS) avaient été de mise. Treize dossiers de patients avaient été retenus. L’âge moyen était de 54,5 ans et le sexratio de 1,6. La topographie hémisphérique cérébelleuse était prépondérante (46,15%). Nous avons noté une relative amélioration postopératoire du GCS préopératoire moyen : de 8,07 à 10. La dérivation ventriculaire externe (5 cas) ou la craniectomie sub-occipitale avec ablation des caillots (5 cas) avaient été les gestes chirurgicaux les plus usités. La ventriculocisternostomie n’avait pas été pratiquée. Le handicap modéré à sévère (GOS ≤ 2 ou mRS ≥ 4) représentait l’état clinique postopératoire dominant. La mortalité était de 30,7%. Les hématomes de la fosse cérébrale postérieure restent rares et très invalidants dans notre contexte. Ils imposent une attitude prompte et adaptée selon le siège, l’importance des caillots et l’état de vigilance initiale.
Spontaneous hematomas of the posterior cranial fossa rapidly evolve unfavourably. The concomitant involvement of the ventricles, cerebellum and brainstem is almost a constant, calling for emergent decompression by the surgeon. In the sub-saharan setting, this surgery is adapted to the context and the basis and parameters of this adaptation are specified and evaluated. The aim of this study was to evaluate the post-operative morbidity and mortality of posterior cranial fossa haematomas in our surgical experience. We carried out a retrospective study, from January 2007 to December 2013, including files of patients admitted with a radioclinical confirmed diagnosis of non-traumatic hematoma of the posterior fossa. The Glasgow Coma Scale, Outcome (GCS/GOS), and modified Rankin (mRS) were used. We retained 13 patients’ files. The mean age was of 54.5 years and the sex-ratio was 1.6. The most common topography was the cerebellar hemisphers (46.15%). Postoperatively, we noticed a relative improvement in the mean preoperative GCS fro 8.07 to 10. External ventricular shunt (5 cases) and sub-occipital craniotomy with removal of clots (5cases) were the most performed surgeries. No ventriculocisternostomy was carried out. The postoperative clinical status was mostly marked by moderate to severe handicap (GOS ≤ 2 or mRS ≥ 4) and the mortality rate was 30.7%. Posterior cranial fossa hematomas remain rare and mostly disabling in our context. They require a prompt and adapted surgical reaction depending on the site of the hematoma, the size of the clot and the initial level of consciousness
Le Don De Corps En Cote D\'ivoire
Introduction
Le don de corps qui permet de se procurer le matériel anatomique de dissection que constitue le cadavre humain n\'existe pas en Afrique noire et notamment en Cote d\' Ivoire.
Objectif
Recueillir des informations sur le don de corps Ă Abidjan.
MĂ©thode
Les auteurs rapportent les informations recueillies au cours dune enquête sur le don de corps réalisée à Abidjan de Juillet a Août 2004, a partir d\'un questionnaire. Ils font une analyse anthropologique de ces informations et situent la position des abidjanais sur la recherche médicale à travers les dissections anatomiques du corps humain.
RĂ©sultats
Il ressort de cette enquĂŞte que 35,8 % des abidjanais sont prĂŞts Ă donner leur corps, 64,2 % sont contre le don de corps.
Conclusion
35,8 % des abidjanais peuvent contribuer au progrès de la médecine en donnant leur corps à disséquer après leur mort même si cette décision reste difficile en Afrique compte tenu du culte des morts.
Background
The concept of body donation for dissection does not exist in black Africa particularly in the Ivory Coast.
Objective
Collect informations on body donation in Abidjan.
Methods
Authors report information collected in Abidjan during survey on body donation, carry out from July to August 2004. They make an anthropological analysis of that information and indicate the position of the inhabitants of Abidjan on the research through anatomic human bodies\' dissection.
Results
Our survey shows that 35.8% of the inhabitants of Abidjan agreed to make a body donation for dissection against 64.2 %.
Conclusion
35.8 % of the inhabitants of Abidjan can contribute to the ptogress of medicine by offering their body for dissection after death even if this decision remains difficult in Africa considering deeds worship.
Keywords: Anatomy, body donation, Ivory coast, AfricaAfrican Journal of Neurological Sciences Vol. 25 (1) 2006: pp. 5-1