94 research outputs found
Anne GUILLOU, Histoires d'élus. Enquête en Finistère, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1998, 219 p.
L'ouvrage est fondĂ© sur deux enquĂŞtes menĂ©es successivement par un professeur de sociologie Ă l'universitĂ© de Brest et ses Ă©tudiants. La première, en 1992-1993, a consistĂ© en 150 entretiens avec des Ă©lus  maires, adjoints, dĂ©putĂ©s, sĂ©nateurs, etc. La seconde, en 1996-1997, a visĂ© les « nouveaux » maires Ă©lus en 1995 : 123 sur les 283 que compte le dĂ©partement, soit environ 43 %. Ces « nouveaux » maires ne sont pas, le plus souvent, des « parachutĂ©s », mais avaient dĂ©jĂ exercĂ© des fonc..
Gérard BOURDIN, Les paysans dans l'Orne de 1940 à 1944. La double déception. Le pays Bas-Normand, revue trimestrielle, n° 3-4, 1995, 149 p.
Les monographies départementales sont moins à la mode qu'il y a vingt ou trente ans et pourtant elles apportent beaucoup d'informations, sur le plan factuel comme dans le domaine méthodologique. On voit, appliquées sur le terrain, les mesures prises au niveau national. Avec l'arrivée de l'État français, la première est, bien entendu, la volonté d'instaurer la « Révolution nationale », basée largement sur le paysan et la vie rurale : « Le paysan “rebouteux du désordre” », met en épigra..
Marcel JOLLIVET, Pour une science sociale à travers champs. Paysannerie, ruralité, capitalisme (France XXe siècle), Paris, Éditions Arguments, 2001, 400 p.
Voici rassemblés vingt-six textes, écrits entre 1963 et 1997, par un éminent maître de la sociologie rurale. Remarquons d'emblée que si l'itinéraire est individuel, la démarche est collective. Marcel Jollivet n'a pas publié un livre sous son seul nom. Il s'agit toujours d'œuvres collectives qu'il dirige ou co-dirige, de numéros spéciaux de revues, de rapports de recherche, d'articles parus dans Économie rurale, Ruralia, Études rurales, la Revue française de sociologie, etc. L'ouvrage est illu..
Gérard MONEDIAIRE [dir.], Agricultures urbaines et ville durable européenne. Droits et politiques du jardinage familial urbain en Europe, Limoges, PULIM-Presses universitaires de Limoges, 1999, 334 p.
Parler « d’agricultures urbaines » au pluriel n’est ni innocent, ni ambigu : « Il s’agit, en effet, bien d’une activité de type agricole tendant à la mise en valeur de la terre, mais dans des sites urbains ou péri-urbains » (pp. 13-14). Pour nous autres Français, l’esprit va tout droit aux jardins ouvriers ou familiaux de l’abbé Lemire, mais le sujet est plus vaste, d’une part, quant à la diversité des types de jardins (on y reviendra) et d’autre part quant à l’étendue du champ géographique. ..
Agriculture, environnement et protection de la nature : la loi de 1976
La loi de 1976 est une loi qui fait date. Elle marque un « tournant », une « révolution » dans la politique de protection de la nature. Elle vise à clarifier, coordonner de nombreux textes antérieurs afin de mieux sauvegarder la « nature » : flore, faune, animaux domestiques, forêts et bois entourant les zones urbaines, etc. tout en préservant les spécificités du monde rural et les intérêts des agriculteurs. Au-delà de la nature, elle a trait à l'homme et aux désirs légitimes des citadins comme des habitants des campagnes. Celle loi, qui avait entraîné la disparition du clivage gauche-droite dans la vie parlementaire et engagé la responsabilité de près d'une douzaine de départements ministériels, sert encore de référence aujourd'hui pour l'amender dans le cadre français ou la compléter selon les préoccupations européennes.Isabel BOUSSARD, Agriculture, Environment and Nature Protection: The Act of 1976 The act of 1976 is an outstanding one. It marks a turning point in the policy of nature protection. It aims at clarifying many previous bills and making them match together in order to safeguard “nature”: flora, fauna, pets, forests and woods surrounding urban areas, etc. At the same time, it seeks to preserve the countryside and farmers'interests. Beyond nature, it deals with humanity and the legitimate wishes of urban and rural dwellers. This act which has led to the disappearance of the well known cleavage between left and right, has been prompted by around a dozen of different ministers. It is still a stand mark which has been completed and modified by our recent legislation and according to european directives
Rémi MER, Le paradoxe paysan. Essai sur la communication entre l'agriculture et la société, Paris, Éditions L'Harmattan, 1999, 239 p.
N'importe quelle catégorie socio-professionnelle a des problèmes de communication. Les difficultés sont-elles plus graves pour les agriculteurs et les ruraux ? Oui et non. D'une part, l'image de marque des agriculteurs dans l'opinion publique est bonne. L'auteur le reconnaît facilement, de même, qu'à propos des aides, « le soutien de la collectivité apparaît sans faille (ou presque) vis à vis de son agriculture » (p. 33). Les médias en donnent une vision plutôt moderne et dynamique, à ..
Robert O. PAXTON, Le temps des chemises vertes. Révoltes paysannes et fascisme rural. 1929-1939, Paris, Éditions du Seuil, 1996, 317 p.
L'entreprise de Robert Paxton était risquée. Il le dit lui-même d'entrée de jeu : certaines archives publiques ne sont pas ouvertes, les archives privées sont rares et, dans les commissariats ou préfectures, les rédacteurs des notes semblent peu familiers du monde paysan qu'ils sont censés décrire. C'est donc une quête longue et minutieuse menée dans les archives nationales et départementales, auprès des quelques témoins survivants et avec l'appui des historiens qui se sont déjà penché..
Marcel JOLLIVET et Nicole EIZNER [dir.], L'Europe et ses campagnes, Paris, Presses de Sciences Po, 1996, 399Â p.
Un certain nombre de chercheurs  sociologues, historiens, gĂ©ographes, politistes, Ă©conomistes  se sont rĂ©unis pour rĂ©flĂ©chir au poids d'un passĂ© qui reste prĂ©gnant et Ă un avenir, pour lequel on se pose plus de questions que l'on ne peut apporter de rĂ©ponses. « Si tout le monde sent que l'avenir de l'agriculture est de nouveau Ă rĂ©inventer, que l'on est dans une pĂ©riode transitoire, aucun modèle alternatif n'Ă©merge vraiment » (p. 370). Et l'on pourrait en dire autant du monde rural, ..
Léonce de Lavergne, un libéral, un des " pères " de l'école d'économie rurale française (1809-1880)
Léonce de Lavergne, libéral convaincu, étudia l'histoire de France, nos derniers rois, la grande Révolution et la première moitié du XIXe siècle. Il analysa aussi l'économie des pays étrangers, tels la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne et surtout le Royaume-Uni. Il pense que l'économie rurale française est très en retard par rapport à celle de l'Angleterre ou d'autres pays et propose des remèdes pour rattraper ce handicap : essentiellement le libéralisme, aussi bien intérieur qu'extérieur. " C'était avant tout un libéral ", écrit son biographe, Ernest Cartier.Léonce de Lavergne, thoroughly liberal, described the French history: our last kings, the French Revolution and the first half of the 19th century. He also studied the economy of foreign countries : Belgium, the Netherlands, Germany and especialy the United-Kingdom. He pointed French Agriculture was far beyond the English one. The remedy he enhanced was Liberty, home and International Liberty. " He was essentially a liberal ", remarqued his biographer, Ernest Cartie
Rémi MER, Le paradoxe paysan. Essai sur la communication entre l'agriculture et la société, Paris, Éditions L'Harmattan, 1999, 239 p.
N'importe quelle catégorie socio-professionnelle a des problèmes de communication. Les difficultés sont-elles plus graves pour les agriculteurs et les ruraux ? Oui et non. D'une part, l'image de marque des agriculteurs dans l'opinion publique est bonne. L'auteur le reconnaît facilement, de même, qu'à propos des aides, « le soutien de la collectivité apparaît sans faille (ou presque) vis à vis de son agriculture » (p. 33). Les médias en donnent une vision plutôt moderne et dynamique, à ..
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