23 research outputs found

    Voix en quête d’identité. La question du double chez Jaime Gil de Biedma et Luis Antonio de Villena

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    La réflexion menée à l’occasion de ce colloque me conduira à établir l’existence d’une continuité originale entre les voix poématiques de Jaime Gil de Biedma et Luis Antonio de Villena, au fil de « polyphonies poétiques » passant pas trois textes en vers, apparemment dégagés de toute contingence d’ordre chronologique ou idéologique, mais qui n’en sont pas moins étroitement reliés dans le temps et l’espace créateurs par une même sensibilité, à la source de nombreux aspects thématiques et forme..

    Des reflets de Ana María et Salvador Dalí dans l’écriture en miroir de la « beauté terrifiante » chez Federico García Lorca

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    Dans le cadre des XIIes Entretiens de La Garenne Lemot portant sur la Rencontre entre les Arts il y a quelques années déjà, j’avais montré l’existence de la relation créatrice privilégiée établie entre Federico García Lorca et Salvador Dalí durant l’été 1925, en particulier sur le plan d’une étonnante élaboration poétique de caractère cubiste réalisée par le poète de grenade dans « l’ode à Salvador Dalí » : ensemble de vingt-huit strophes rédigées en l’honneur du peintre de Cadaqués par l’aut..

    Du fragmentaire voyage onirique de Federico GarcĂ­a Lorca vers les couleurs-sons du Pays de Nulle Part

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    L’année dernière, à l’occasion de ce même Colloque de La Garenne Lemot, la lectrice que je suis de la correspondance échangée par Federico García Lorca avec ses amis durant l’été 1921 puis le suivant, avait fait remarquer que le poète andalou y formulait à plusieurs reprises l’idée selon laquelle seuls les environs de Grenade constituaient alors son véritable havre de paix, au milieu des mille conflits spirituels ou tourments affectifs venus assaillir l’homme, mais aussi le créateur, durant u..

    Federico García Lorca, de Fuente Vaqueros à Grenade : ou les difficiles retrouvailles du musicien-poète avec les arbres de ses premières rencontres oraculaires

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    Depuis les hauteurs, en tournant le dos à la masse de sa sierra, Grenade regarde en direction des lointains musicaux de sa vega saupoudrée de villages et de hameaux. Quiconque s’est penché aux balcons de cette ville n’a pu manquer de remarquer l’accord compulsif fait de la sierra, de la ville et de la plaine. Une note déjà voilée dans la distance et peut-être cachée, dans l’étendue plane, par les peupliers qui marquent le cours des fleuves : voilà le petit village de Fuente Vaqueros, où naqui..

    Du cheminement poétique de Federico García Lorca vers les Méditations et allégories de l'eau

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    Le lecteur de la Correspondance échangée par Federico Garcia Lorca avec ses amis durant l’été 1921 puis le suivant, constate que le poète andalou y formule à plusieurs reprises l’idée selon laquelle seuls les environs de Grenade constituent son véritable havre de paix, au milieu des mille conflits spirituels ou tourments affectifs venus assaillir l’homme, mais aussi le créateur, durant une période particulièrement troublée pour l’un et l’autre. C’est l’époque où l’auteur des lettres témoigne ..

    Des métamorphoses de l’écriture du poète-arbre-corps masculin torturé dans la poésie de Federico García Lorca

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    L’objectif de cette étude est d’analyser l’effet que l’image du peuplier de l’enfance de Lorca a pris dans sa correspondance et sa production littéraire tout au long de sa vie. Ce sont ces images qui ont accompagné l’homme jusqu’au bout, sans jamais cesser de jouer auprès du poète un rôle créateur de première importance. Il s’agit de trouver les multiples résonances symboliques dont le peuplier est l’expression d’une dualité fondamentale de cet homme–arbre, ce poète-arbre-corps masculin torturé toujours à la recherche d’une réponse à son inquiétude métaphysique. RESUMO O objetivo deste estudo é analisar o efeito que a imagem dos choupos da infância de Lorca assumiu em sua correspondência e em sua produção literária ao longo de sua vida. São estas imagens que acompanharam o homem até o final, sem jamais cessar de representar para o poeta um papel criativo de primeira importância. Trata-se de encontrar as múltiplas ressonâncias simbólicas das quais o choupo é a expressão de uma dualidade fundamental deste homem-árvore, deste poeta-árvore-corpo masculino torturado e sempre a procura de uma resposta a sua inquietude metafísica. PALAVRAS-CHAVE Corpo, árvore, correspondência, poesia, García Lorca
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