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    Lésions d'artérité intimale isolées en transplantation rénale

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    Dans la classification de Banff, les lésions d'artérite intimale (lésions "v") sont liées au rejet cellulaire ou humoral. Ces lésions apparaissent de mauvais pronostic dans de nombreuses études. Cependant, la signification des lésions "v" isolées, sans inflammation associée, n'est pas bien connue et pose le problème de leur prise en charge et de leur pronostic. Il s'agit d'une étude rétrospective longitudinale réalisée dans 2 centres français incluant les patients transplantés rénaux ayant eu une biopsie de greffon entre janvier 2004 et décembre 2012, présentant une lésion "v" isolée, sans inflammation significative (glomérulite, capillarite et infiltrat interstitiel ≤ 1). Toutes ces biopsies ont été relues. Les C4d et les DSA ont été refaits. L'évolution histologique et la fonction rénale ont été étudiées. Parmi les 1993 transplantés rénaux, 140 biopsies avaient une lésion "v" et 20 ont été incluses devant la présence d'une lésion "v" isolée (14%). Toutes ces lésions ont été diagnostiquées la première année et dans 68% des cas lors des 3 premiers mois. L'interprétation et la prise en charge de ces lésions ne sont pas consensuelles avec 40% de patients qui n'ont pas été traités. L'évolution apparaît favorable. Cependant, il existe une tendance plus péjorative en termes de fonction rénale et de fibrose interstitielle dans le sous-groupe des patients avec DSA. Le diagnostic de lésion "v" isolée doit faire rechercher des DSA pour proposer un traitement adapté de rejet humoral. En leur absence, ces lésions semblent de bon pronostic avec une bonne réponse aux corticoïdes et une bonne évolution en termes de fonction rénale, de survie du greffon et d'évolution histologique

    Low incidence of SARS-CoV-2, risk factors of mortality and the course of illness in the French national cohort of dialysis patients

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    International audienceThe aim of this study was to estimate the incidence of COVID-19 disease in the French national population of dialysis patients, their course of illness and to identify the risk factors associated with mortality. Our study included all patients on dialysis recorded in the French REIN Registry in April 2020. Clinical characteristics at last follow-up and the evolution of COVID-19 illness severity over time were recorded for diagnosed cases (either suspicious clinical symptoms, characteristic signs on the chest scan or a positive reverse transcription polymerase chain reaction) for SARS-CoV-2. A total of 1,621 infected patients were reported on the REIN registry from March 16th, 2020 to May 4th, 2020. Of these, 344 died. The prevalence of COVID-19 patients varied from less than 1% to 10% between regions. The probability of being a case was higher in males, patients with diabetes, those in need of assistance for transfer or treated at a self-care unit. Dialysis at home was associated with a lower probability of being infected as was being a smoker, a former smoker, having an active malignancy, or peripheral vascular disease. Mortality in diagnosed cases (21%) was associated with the same causes as in the general population. Higher age, hypoalbuminemia and the presence of an ischemic heart disease were statistically independently associated with a higher risk of death. Being treated at a selfcare unit was associated with a lower risk. Thus, our study showed a relatively low frequency of COVID-19 among dialysis patients contrary to what might have been assumed

    Low incidence of SARS-CoV-2, risk factors of mortality and the course of illness in the French national cohort of dialysis patients

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