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    Pollution et taux d'aneuploïdie chez l'huître creuse Crassostrea gigas: étude expérimentale sur une population en milieu contrôlé

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    Aneuploidy has previously been reported in wild and cultivated Pacific oysters, Crassostrea gigas, and it has been shown to be negatively correlated with growth. This is especially important since high variability of growth rate is one of the major problems in the aquacultural production of this species. The existence of an environmental factor (such as atrazine contamination) with an effect on aneuploidy level was first investigated through the study of a population of Crassostrea gigas subjected to different concentrations of atrazine. The treatments applied represent peak values found in the environment (0,01 mg/l) plus a value ten times higher (0,1 mg/l). Our results have shown that although atrazine did not have an effect on the mortality of adult oysters, significant di ffe rences in aneuploidy rate were observed between the lots exposed to the different concentrations of atrazine and the controls with none. The offspring of oysters that had been exposed to the different concentrations of atrazine did not show differences in larval growth. However, the presence of atrazine in the environment of the parents did have an effect on the hatching rate. Our results have therefore shown an environmental cause for the aneuploidy in the Pacific oyster Crassostrea gigas for the first time.  Des travaux antérieurs ont montré, chez l' huître creuse Crassostrea gigas sauvage et cultivée, la présence d'aneuploïdie et sa relation négative avec la croissance. Ceci est particulièrement important pour la production aquacole de cette espèce. L'existence d'un facteur environnemental (tel que l'atrazine) avec un effet sur le taux d'aneuploïdie a pour la première fois été abordée dans notre étude d'une population d'huîtres creuses Crassostrea gigas soumise à différentes concentrations d'atrazine. Ces valeurs représentent une valeur pic retrouvée dans le milieu (0,01 mg/l) et une valeur 10 fois supérieure (0,1 mg/l). Nos résultats ont montré que l'atrazine n'a pas d'effet sur la mortalité des huîtres adultes. Par contre, des différences significatives de taux d'aneuploïdie ont été observées entre les divers lots soumis aux différentes concentrations d'atrazine et les lots témoins. Les descendances des huîtres Crassostrea gigas ayant été exposées aux différentes concentrations d'atrazine n'ont pas montré de différence au niveau de leur croissance larvaire. Toutefois, la présence d'atrazine dans le milieu où étaient les géniteurs a montré un effet sur le taux d'éclosion. Nos résultats ont donc permis pour la première fois de mettre en évidence une cause environnementale pour l'aneuploïdie chez l'huître Crassostrea gigas

    Impact de facteurs environnementaux sur l'aneuploïdie chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, dans le bassin de Marennes-Oléron

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    Afin d'étudier l'impact de facteurs environnementaux sur le taux d'aneuploïdie chez l'huître Crassostrea gigas, des expériences en milieu contrôlé ont tout d'abord été réalisées en exposant des huîtres adultes et juvéniles à divers polluants (l'atrazine, un herbicide et le cadmium, un métal lourd) fortement retrouvés dans le bassin de Marennes-Oléron. Une corrélation positive entre la présence d'atrazine et le taux d'aneuploïdie de C. gigas a été observée. De plus, l'impact de l'atrazine sur le taux d'aneuploïdie a persisté à la génération suivante et dans le temps, démontrant l'influence d'une pollution environnementale sur ce phénomène. Par contre, le taux d'aneuploïdie de C. gigas n'a pas été influencé par le cadmium, aux doses testées. Des différences significatives de taux d'aneuploïdie ont été observées chez des huîtres issues des mêmes familles sur des sites différents et chez des huîtres du milieu au cours du temps suggérant un effet site et un effet saison de l'aneuploïdie.LA ROCHELLE-BU (173002101) / SudocROSCOFF-Observ.Océanol. (292393008) / SudocSudocFranceF

    Etude des anomalies chromosomiques chez Crassostrea gigas

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    Divers travaux menés depuis 1984 montrent qu'il existe, chez l'huître creuse Crassostrea gigas, des cellules montrant un nombre anormal de chromosomes (2n = 19, 18 ou même 17 au lieu de 2n = 20). Le niveau d'aneuploïdie est déterminé par le décompte des chromosomes à partir de suspensions cellulaires de tissu branchial. Le pourcentage de cellules aneuploïdes est toujours significativement supérieur dans les "lots de queue", c'est-à-dire les huîtres présentant des croissances plus faibles, et peut atteindre plus de 30 %. Récemment, une étude réalisée au sein du programme européen « Genephys » a démontré que plus de 50 % de la variance pour la vitesse de croissance était liée au taux d'aneuploïdie. Cependant, de nombreux points concernant ce phénomène restent inconnus en particulier à cause des difficultés méthodologiques rencontrées lors de son étude. En 1999 et 2000, des expérimentations ont été menées afin de faire un état des lieux du niveau d'aneuploïdie des populations du bassin de Marennes - Oléron, et plus particulièrement des sites de captage, afin de déterminer si certains sites pouvaient être davantage touchés que d'autres. Le travail de 2000, en contraste avec celui de 1999, a démontré un taux d'aneuploidie plus élevé dans une des zones de captage du bassin. Le site le plus touché semble également le plus pollué. Il nous est donc apparu intéressant d'étudier cette année la relation entre aneuploïdie et facteurs environnementaux. La relation 'classique' entre taille et aneuploïdie a été mise en évidence dans la population de ce site. Cependant, dans les autres sites, cette relation n'était pas si claire. En 1999, les tests statistiques n'ont pas mis en évidence de différences significatives entre les cinq populations étudiées. Cependant, il est apparu que les animaux appartenant à la classe des « moyens» étaient globalement moins aneuploïdes que ceux classés « petits » ou « grands », et ce, dans toutes les populations. Ce dernier résultat est plutôt étonnant et reflète très certainement les difficultés de comparer des classes de taille de populations naturelles. En effet, les collecteurs peuvent avoir recueilli différentes cohortes de pontes et donc des animaux d'âge différent, biaisant ainsi le classement effectué sur le poids. C'est toute la difficulté d'étudier ce caractère sur des populations naturelles. Afin de mieux comprendre l'influence de la 'cohorte' dans nos résultats, on a mené les expériences sur deux axes. Les collecteurs placés pendant l'été 2000, pour l'étude actuelle, ont été mis à l'eau sur un si te de captage de façon séquentielle pendant trois périodes de deux semaines, afin d'obtenir des animaux, si possible d' une même cohorte ou tout au moins provenant d'un nombre réduit de cohortes, dont les émissions auront été proches dans le temps. Les travaux de cette année ont également abordé la question de la relation aneuploïdie taille d' une autre façon . Des échantillonnages successifs sur une même cohorte provenant d' un croisement contrôlé en écloserie ont été réalisés. Avec cette population artificielle, on est sür que l'âge des huîtres est uniforme et consécutivement que leurs différences de taille sont le résultat d'autres facteurs. Cette approche a également permis d'étudier l'aneuploïdie à différents stades et de travailler sur les protocoles et préparations des stades précoces (embryons, larves). Les travaux sur les facteurs environnementaux se sont focalisés pour la première fois cette année sur l' effet d'un herbicide, utilisé en grande quantité dans la région et constituant un polluant non négligeable dans le Bassin de Marennes-Oléron. Des expérimentations aux stades adulte et naissain ont ainsi été mises en place afin de déterminer si cet herbicide, l'atrazine, pouvait avoir des effets sur le taux d'aneuploïdie des huîtres du bassin

    Caractérisation des facteurs de risques associés au mortalités estivales - Synthèse du thème 3 - Risque associé au stress environnemental - 2002-2005

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    Les mortalités d'huîtres observées sur les côtes françaises apparaissent principalement à proximité du sédiment et pendant la gamétogenèse. Les interactions de facteurs environnementaux sur les écosystèmes conchylicoles comme la température, les apports des bassins versants et le compartiment sédimentaire illustrent un risque de mortalité lié à différentes sources de stress (Thème 1). Les variations de la qualité de la ressource trophique pendant l'effort de gamétogenèse favorise une baisse de l'énergie disponible (Thème 2) et contraint l'organisme fragilisé à fournir un effort d'adaptation (Fent 2004). L'apparition d'un stress pendant cette période sensible des huîtres pourrait constituer un facteur aggravant de mortalité. L'objectif de cette étude est donc d'étudier l'apparition d'un stress environnemental dans la période qui précède les mortalités et de relier ce stress à la présence de substances chimiques dans le sédiment (ammonium et sulfures) et I'eau (herbicides)
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