42 research outputs found

    Comment lisait-on une lettre au Moyen Âge ? Le témoignage du Roman du Mont Saint-Michel

    Get PDF
    Une digression du Roman du Mont Saint-Michel, texte en vers français de Guillaume de Saint-Pair, moine de l’abbaye, constitue un témoignage précis de la façon dont, au XIIe siècle, il était fait lecture d’une lettre à un haut personnage. Le document officiel en latin, reconnaissable comme tel par sa formule finale, valei, est une lettre du pape qui se présente probablement sous la forme d’un rouleau de parchemin. Il est confié à un chapelain qui le développe, l’examine attentivement et récite à Richard Ier de Normandie, ce qu’il entend du texte, lui en traduisant sans faillir le contenu.A digression in the Roman du Mont Saint-Michel, a French poem by William of Saint-Pair, monk at Mont Saint-Michel, is a particularly good example of how in the twelfth century one should read out a letter to a high ranking person. The official document in Latin, recognisable as such by its valediction, valei, is a papal letter presented probably in the form of a parchment roll. It is entrusted to a "chaplain" who "unrolls" it, examines it attentively and "recites" to Richard I of Normandy what he "understands" of the text, while translating it for him without "losing" the contents

    L'Ystoire de li Normant, traduction française, par un anonyme italien du XIVe siècle, de l'Historia Normannorum d'Aimé du Mont Cassin (XIe siècle): un casse-tête linguistique

    No full text
    Textes recueillis et présentés par Viviana Agostini-Ouafi et Anne-Rachel Hermetet ; [publié par le] Centre de recherche Identités, représentations, échanges France-Italie, Université de Caen Basse-Normandie.ISBN : 2-84133-278-

    Les désignations du sexe dans la Muse Normande de David Ferrand

    No full text
    Bougy Catherine. Les désignations du sexe dans la Muse Normande de David Ferrand. In: Annales de Normandie, 45ᵉ année, n°4, 1995. pp. 393-404

    La contestation du pouvoir dans La Muse normande de David Ferrand

    No full text
    La Muse et le Puy En 1655 parut l’Inventaire general de la Muse Normande Divisée en XXVIII. Parties Où sont descrites plusieurs Batailles, Affaires, Prises de villes, Guerres estrangeres, Victoires de la France, Histoires Comiques, Esmotions populaires, Grabuges et choses remarquables arrivées à Rouen depuis quarante Années par David Ferrand […] Et se vendent à Rouen chez l’autheur, ruë du Bec, à l’Enseigne de l’Imprimerie. Il ne s’agissait pas d’une publication nouvelle ; David Ferrand, poèt..

    Variations graphiques et particularités dialectales dans les deux manuscrits du Romain du Mont Saint-Michel de Guillaume de Saint-Pair (Manche, XIIe siècl)

    No full text
    Edités par Brigitte Horiot ; avec la collaboration de Chiara Bignamini-Verhoeven.Édition papier : ISBN 978-3-484-56022-2.Édition numérique : ISBN 978-3-484-97055-7

    "Carabot, ensaucer, avoir de la goule" : aspects du français régional de Basse-Normandie, étude des permanence et des évolutions

    No full text
    Organisé par le Laboratoire de linguistique de l'Université d'Avignon ; et le Centre d'études canadiennes d'Avignon et du Vaucluse ; éd., Patrice Brasseur.ISBN : 2-9511963-1-8.Autre titre de la communication : Carabot, ensaucer, avoir de la goule : le français régional de Basse-Normandie, étude des permanences et des évolutions à partir de quelques termes usuels sur une population de trois cents témoins

    L'Atlas linguistique et ethnographique normand, 20 ans après, sondage

    No full text
    Textes présentés et coordonnés par Liliane Jagueneau.ISBN : 2-7475-9494-7.Ouvrage : Actes de la journée d'étude "Les images de la langue", 6 décembre 2003, et du colloque "Le poitevin-saintongeais, images et dynamique d'une langue", 5-6 novembre 2004 organisés à Poitiers par l'Université de Poitiers (Laboratoire FORELL) et l'association Parlanjhe vivant.<br

    Comment lisait-on une lettre au Moyen Âge ? Le témoignage du "Roman du Mont Saint-Michel"

    No full text
    A digression in the Roman du Mont Saint-Michel, a French poem by William of Saint-Pair, monk at Mont Saint-Michel, is a particularly good example of how in the twelfth century one should read out a letter to a high ranking person. The official document in Latin, recognisable as such by its valediction, valei, is a papal letter presented probably in the form of a parchment roll. It is entrusted to a "chaplain" who "unrolls" it, examines it attentively and "recites" to Richard I of Normandy what he "understands" of the text, while translating it for him without "losing" the contents.Une digression du Roman du Mont Saint-Michel, texte en vers français de Guillaume de Saint-Pair, moine de l’abbaye, constitue un témoignage précis de la façon dont, au XIIe siècle, il était fait lecture d’une lettre à un haut personnage. Le document officiel en latin, reconnaissable comme tel par sa formule finale, valei, est une lettre du pape qui se présente probablement sous la forme d’un rouleau de parchemin. Il est confié à un chapelain qui le développe, l’examine attentivement et récite à Richard Ier de Normandie, ce qu’il entend du texte, lui en traduisant sans faillir le contenu

    La langue des deux textes en français des interrogatoires de Jeanne d’Arc

    No full text
    Les interrogatoires en français de Jeanne d’Arc nous sont parvenus dans le manuscrit d’Urfé (BnF ms. lat. 8838) et le manuscrit d’Orléans (BM Orléans 518), qui sont des copies de copies de la minute française mise au point en 1431 par Guillaume Colles et Guillaume Manchon (notaire de l’officialité archiépiscopale de Rouen). Les deux textes sont globalement proches par le contenu, bien qu’ils présentent parfois de notables différences. Ils sont surtout différents par leur forme linguistique. Le manuscrit d’Urfé se situe dans la tradition du texte de 1431 : sa langue, ses graphies sont archaïques et marquées dialectalement, révélant un rédacteur ou un copiste normand. Le rédacteur du manuscrit d’Orléans, qui a copié le texte pour un grand seigneur français, l’a débarrassé de ses dialectalismes normands et adapté aux habitudes langagières orales et écrites de son temps : il présente un état de langue déjà proche de celui du français moderne. On a pu parfois émettre l’hypothèse d’une antériorité dans le temps du manuscrit d’Orléans par rapport à celui d’Urfé. Une étude linguistique s’y oppose catégoriquement.Interrogation in French of Joan of Arc reached us in the manuscript of Urfé (BnF ms. lat. 8838) and the manuscript of Orléans (Orleans BM 518), which are copies of copies of the French minute developed in 1431 by Guillaume Colles and Guillaume Manchon (notary of officiality of the archbishop of Rouen). Both texts are broadly similar in content, although sometimes significantly different. They are mainly different in their linguistic form. The manuscript of Urfé is close to the tradition of the text of 1431: its language, spellings are archaic and dialectally marked, revealing a Norman writer or transcriber. The writer of the manuscript of Orleans, who copied the text for a French nobleman, got rid of its Norman dialecticisms and adapted it for suitable oral and written language habits of its time. The author wrote in a language already close to modern French. It has sometimes been hypothesized that the manuscript of Orléans was written before Urfé’s one. One linguistic study is categorically opposed to that conclusion

    Débuts prometteurs d'un jeune poète

    No full text
    Bougy Catherine. Débuts prometteurs d'un jeune poète. In: Cahier des Annales de Normandie n°26, 1995. Mélanges René Lepelley. pp. 87-90
    corecore