5 research outputs found

    Des connaissances au développement : barrières et contraintes

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    Préparé pour la session du Comité de l’information, de la science et de la technologie pour le développement de l'ONU-CEA (CODIST-II), Addis-Abeba, 2 - 5 mai 201

    Recherche, science, connaissances, innovation

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    Préparé pour la première session du Comité de l’information, de la science et de la technologie pour le développement de l'ONU-CEA (CODIST-I), Addis-Abeba, 28 avril - 1er mai 2009, puis modifié très marginalement après cette conférence, mais sans tenir compte ni analyser les résultats de celle-ci. Disponible en français et anglais

    Développement d'une recherche locale en coopération dans le domaine transports et environnement

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    International audienceIn the domain of the health and environmental impacts of road transport, in spite of their apparent similarities with Europe, the characteristics of the African vehicles, their usages and emissions, the determinants of the transportation organization differ a lot. Therefore, the use of Northern knowledge, models and expertise, although frequent, is not adapted and does not ensure the implementation of efficient solutions. For that, an analysis of the local circumstances is needed, allowing moreover each country to have its own analysis of the issues and potential solutions, while contributing to the reinforcement of the local expertise. Nevertheless, the local research has to participate to the world one by using knowledge, research and management methods tested elsewhere.The French–Algerian cooperation in pollutant emissions from transport is a good example of scientific cooperation that meets these requirements. Initiated in 1991 by the training of researchers in Algiers and then in France, it has been followed by two scientific cooperation projects between 1995 and 2008, with common conferences, seminars and published papers. As a result, an international symposium “Environment and transport in different contexts” is organized in October 2008 in Ghardaïa. Its objective is to create a forum of exchange between researchers from both North and South countries. The team plans also the creation of a scientific journal on the Web in Environment and Transport, accessible to the international scientific community and especially the African one.This cooperation has resulted in the capacity building of many academic researchers around the issue of transport and environmental sustainability, in the production of new knowledge regarding air quality in Algiers, actual vehicle fleet, road vehicle use, measurement methods of pollutant emissions and pollutant emissions inventorying tools in Algeria. It has enabled environmental institutions to integrate the developed knowledge into school and university training programmes and project portfolio aimed at air quality in urban cities and environmental protection. Moreover, it has served to strengthen the level of awareness of policy and decision makers on the road transport towards environment and energy. Considering the strong socioeconomic and cultural similarities among the Maghreb countries, the outputs of this scientific cooperation could easily be used by other countries as Tunisia and Morocco, among others.Dans le domaine des impacts sur la santé et l’environnement des transports routiers, malgré leur apparente similitude avec l'Europe, les caractéristiques des véhicules africains, leurs usages, leurs émissions, les déterminants de l'organisation des transports diffèrent largement. Aussi le recours aux connaissances, aux modèles et à l’expertise des pays du Nord, bien que fréquent, n'est pas adapté et ne garantit pas la mise en oeuvre sur le terrain de solutions efficaces. Il faut pour cela s'appuyer sur une analyse des réalités locales, ce qui permet en outre à chaque pays d'avoir sa propre analyse des enjeux et des solutions potentielles, tout en contribuant au renforcement de l’expertise locale. Pour autant la recherche doit comme ailleurs s'insérer dans la recherche mondiale en s'appuyant sur les connaissances, les méthodologies et les modes de gestion éprouvées. L’expérience de la coopération franco-algérienne dans le domaine des émissions de polluants des transports routiers est un bon exemple de coopération qui répond à ces exigences. Initiée dès 1992 par la formation à Alger puis en France de chercheurs algériens, elle s'est poursuivie par deux projets de coopération scientifique sur la période 1995-2008, intégrant conférences, séminaires et articles en commun. À la suite de ces travaux, un colloque international 'Environnement et transports dans des contextes différents' est organisé en octobre 2008 à Ghardaïa, visant à créer un forum d’échange entre chercheurs du Nord et du Sud. L'équipe projette aussi la création d’un journal scientifique sur le web en Environnement et Transport, accessible à toute la communauté scientifique internationale et notamment africaine. Cette coopération a permis de former de nombreux enseignants chercheurs autour de la problématique des transports et de l’environnement durable, de produire des connaissances nouvelles sur la qualité de l’air à Alger, la caractérisation du parc réel de véhicules en circulation, les usages des véhicules routiers, les méthodes de mesure de leurs émissions unitaires, les émissions de polluants des transports en Algérie. Elle a permis à des institutions environnementales d'intégrer les connaissances développées dans ses plans de formation et son portefeuille de projets visant la réduction des émissions polluantes et la protection de l’environnement. Elle a permis aussi de renforcer le degré de sensibilisation des décideurs aux enjeux des transports routiers vis-à-vis de l’environnement et de l’énergie. Devant les similitudes socio-économiques et culturelles du Maghreb, les produits de cette coopération scientifique peuvent être valorisés dans d’autres pays comme le Maroc et la Tunisie, entre autres

    Document de base d'un nouveau projet régional : Réduction des émissions de polluants dans le secteur du transport dans trois pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie)

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    présenté lors du Forum régional sur les changements climatiques, Les pays du Maghreb face aux changements climatiques : bilan et perspectives (Algérie, Maroc, Tunisie), Marrakech, 27-28 mars 2003Pour répondre à une demande croissante de la mobilité des personnes et des marchandises, le transport routier évolue rapidement alors que les infrastructures, la réglementation et plus généralement les politiques n'intègrent guère la problématique de réduction des gaz polluants et à effet de serre, compte tenu de la complexité intrinsèque du secteur et du grand nombre d’acteurs impliqués. Cette prise en compte nécessite une approche globale pour l’amélioration des performances des transports dans une logique de développement durable.Le projet proposé vise à renforcer les capacités scientifiques, techniques et institutionnelles des trois pays pour la prise en charge de cette problématique en tenant compte des contextes nationaux qui connaissent de très fortes similitudes. Il est basé sur une approche systémique du couple transports - environnement qui vise à étudier les paramètres de la situation actuelle (phase de diagnostic) et les solutions potentielles, sans exclusive et sans a priori.Les activités proposées concernent tout d'abord l'analyse des déterminants de la mobilité des personnes et des marchandises, l'analyse des parcs de véhicules, des trafics, des émissions de polluants et consommation d'énergie, la mesure et le contrôle de la qualité de l'air. Cette première phase débouche sur un diagnostic complet et détaillé du système transports - pollution atmosphérique. Une seconde phase vise à élaborer des solutions potentielles concernant les technologies, les pratiques et les modes d’organisation permettant de maîtriser les émissions. Elles visent soit à ce que les véhicules polluent et consomment moins (sans pour autant modifier l’équilibre modal: réglementation, contrôle, maintenance des véhicules, carburants plus propres...), soit à promouvoir les modes de transport les plus durables tout en diminuant l’usage des modes les plus polluants, pour une efficacité économique au moins égale et une meilleure satisfaction des utilisateurs.L'information, la sensibilisation, la diffusion des résultats et acquis du projet demandent une attention particulière car elles sont essentielles à la réussite du projet. Cela vise tous les publics, car ils sont tous, chacun à leur niveau, acteurs des émissions des transports par leurs décisions et pratiques professionnelles ou personnelles. Par ailleurs, le mode de mise au point du projet et sa gestion une fois le projet acquis sont partie intégrante de l'amélioration des capacités des trois pays concernés.Le projet qui s’inscrit dans le cadre des priorités du développement national au niveau de chaque pays devrait être soumis au FEM dans le cadre du programme opérationnel 11 « Promouvoir des Modes de Transport Écologiquement Viables » sous forme d'un projet de taille moyenne

    Mesure des émissions unitaires de HCT des véhicules en circulation réelle en Algérie

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    International audienceLes facteurs d’émission unitaires par défaut des différentes bases de données internationales (IPCC, CORINAIR, COPERT, Artemis, MOBILE, etc.) ne sont pas représentatifs de la réalité des émissions dans les pays en développement et sont la cause de surestimation ou de sous estimation des émissions de polluants (Corvalan, 2000 ; Van Rymbecke, 1991). Des facteurs d’émissions nationaux peuvent être aussi représentatifs à l’échelle régionale lorsqu’il y a de très fortes similitudes en termes socio-économiques et en termes de parc automobile.Les mesures en embarqué des émissions sont effectuées avec le mini CVS sur un échantillon de huit véhicules utilitaires et de six véhicules légers sur un circuit type dans la ville de Blida.L’analyse des hydrocarbures totaux (HCT) est effectuée par détection à ionisation de flamme (FID), avec un appareil de marque Cosma - Environnement SA, type Graphite 750La vitesse de déplacement des véhicules est enregistrée avec un cinémomètre fonctionnant avec le principe d’effet doppler.Notre échantillon de véhicules testés peut donc dorénavant être scindé en trois sous échantillons : 2 VUL essence pseudo Euro zéro, 2 VUL diesel pseudo Euro I et 4 VUL diesel pseudo Euro II.Les facteurs d’émission moyens des HCT varient de 0,05 g/km à 1,42 pour ces échantillons et restent proches des émissions d’Artemis.Le rapport HCT/CO2 constitue un indicateur de l’état de la maintenance des véhicules (Pierson, 1996). Les résultats montrent que ce rapport est élevé pour des véhicules âgés essence et diesel ce qui reflète le faible niveau d’entretien et/ou de maintenance. La comparaison avec les véhicules de la base de données Artemis montre des plages plus étendues des rapports pour les véhicules mesurés en Europe de même cylindrée.La surémission à froid est donc particulièrement importante pour HCT avec en moyenne l’équivalent de 13,8 km pour les véhicules essence et 15,0 km pour les diesels. Elle est donc d'importance relative comparable pour les deux carburants
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