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    Espace urbain et risque anophélien à Pikine (Sénégal)

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    L'hétérogénéité spatiale et sociale des villes africaines fait que les facteurs de risque de paludisme-infection et de paludisme-maladie se combinent différemment dans les sous-ensembles urbains. De l'étude menée à Pikine (Sénégal), il ressort un lien fort entre proximité de la grande dépression marécageuse, densité anophélienne et gouttes épaisses positives, mais de micro-différences apparaissent à une échelle plus fine, en relation avec les sources de pollution. La croissance et la densification exceptionnellement rapides de Pikine se traduisent par le comblement progressif des gîtes à moustiques intra-urbains et l'exposition de la population excentrée aux nuisances des marécages périphériques, notamment ceux creusés pour satisfaire les besoins en produits maraîchers. Toutefois, le site particulier de Pikine fait que les quartiers anciens restent exposés à un risque anophélien important. Si les fractions de la population et de la superficie exposées à fort risque de transmission diminuent d'année en année, les effectifs et les surfaces exposées augmentent au rythme de croissance de la ville. La surperposition de la géographie du risque anophélien avec celles de la densité de la population et du niveau socio-économique individualise trois grands types de situations écologiques : densité forte de populations, proximité des gîtes et niveau socio-économique élevé dans la partie la plus ancienne de Pikine ; densité moyenne de population, éloignement des gîtes et faible niveau socio-économique dans la partie centrale de la ville ; densité faible de population, proximité des niayes et céanes, faible niveau socio-économique sur les fronts d'urbanisation. La démarche géographique permet ainsi de distinguer des zones à risques paludéens spécifiques. (Résumé d'auteur

    Incidence of tick-borne relapsing fever in West Africa : longitudinal study

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    Background The ongoing drought in sub-Saharan countries has led to the colonisation. of west African Savanna by Ornithodoros sonrai; this tick acts as a vector for Borrelia crocidurae, which causes tick-borne relapsing fever (TBRF). Our aim was to ascertain the incidence of TBRF in west Africa. Methods From 1990 to 2003, we monitored the incidence of TBRF in Dielmo, Senegal, by daily clinical surveillance and by blood testing of individuals with a fever. From 2002 to 2005, we investigated the presence of 0 sonrai in 30 villages in Senegal, Mauritania, and Mali, and measured by PCR the prevalence of B crocidurae. Findings The average incidence of TBRF over 14 years was 11 per 100 person-years (range from 4 in 1990 to 25 in 1997). All age-groups presented a high incidence of the disease. In addition to relapses, repeated infections in the same individuals were common, with some affected by up to six distinct infections during the study period. Epidemiological studies indicated that 26 of the 30 studied villages (87%) were colonised by the vector tick 0 sonrai and that the average B crocidurae infection rate of the vector was 31%. Interpretation The incidence of TBRF at the community level is the highest described in Africa for any bacterial disease. The presence of the vector tick in most villages investigated and its high infection rate suggest that TBRF is a common cause of fever in most rural areas of Senegal, Mauritania, and Mali
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