21 research outputs found

    Differential impact of milk fatty acid profiles on cardiovascular risk biomarkers in healthy men and women

    Get PDF
    International audienceObjectives: to evaluate the impact of three specific ruminant (R) milk fats resulting from modification of the cow's diet on cardiovascular risk factors in healthy volunteers. R-milk fats were characterized by increased content in total trans fatty acids (R-TFA) and parallel decrease in saturated fatty acids (SFA). Methods: 111 healthy, normolipemic men and women have been recruited for a monocentric, randomised, double-blind, and parallel intervention, 4-week controlled study. Volunteers consumed 3 experimental products (butter, dessert cream and cookies) made with one of the 3 specific milk fats (55 g fat/day). During the first week (run-in period), the subjects consumed on a daily basis dairy products containing 72% SFA/2.85% R-TFA (called "L0"). For the next 3 weeks of the study (intervention period), the first group continued to consume L0 products. The second group received dairy products containing 63.3% SFA/4.06% R-TFA (called "L4"), and the third group received dairy products containing 56.6% SFA/12.16% R-TFA (called "L9"). Results: plasma concentrations of HDL-cholesterol was not significantly altered by either diet (p = 0.38). Compared to L0 diet, L4 diet contributed to reduce LDL-cholesterol (-0.140.38 mmol/L, p= 0.04), total cholesterol (-0.130.50 mmol/L, p = 0.04), LDL-cholesterol/HDL-cholesterol (-0.140.36, p = 0.03) and total cholesterol/HDL-cholesterol (-0.180.44, p = 0.02). Conclusion: different milk fat profiles can change cardiovascular plasma parameters in human healthy volunteers. A limited increase of the R-TFA/SFA ratio in dairy products is associated with an improvement in some cardiovascular risk factors. However, a further increase in R-TFA/SFA ratio has no additional benefit

    Apports alimentaires en acides linoléique et alpha-linolénique d’une population d’Aquitaine

    No full text
    Les apports alimentaires quotidiens en acides linoléique (18:2 n-6) et alpha-linolénique (18:3 n-3) ont fait récemment l’objet de recommandations pour la population française (ANC 2001). Cependant, peu d’informations sont actuellement disponibles sur la situation réelle, en particulier vis-à-vis du 18:3 n-3. Cette étude montre que la consommation de 18:2 n-6, en Aquitaine (n = 140 femmes), représente en moyenne 4,4 % (± 1,8) de l’apport énergétique total (AET), valeur acceptable par rapport aux ANC (4 %). En revanche, l’apport en 18:3 n-3 est insuffisant (0,34 ± 0,1 % au lieu de 0,8 % recommandé). Dans cette population, le 18:3 n-3 est à 75 % d’origine animale. La contribution des huiles est faible (9 %). La teneur moyenne en 18:2 n-6 et 18:3 n-3 du tissu adipeux des sujets est respectivement égale à 14 % et 0,5 % des acides gras totaux. Dans le plasma, ce sont les esters de cholestérol (EC) qui en véhiculent le plus (53 % de 18:2 n-6 et 0,42 % de 18:3 n-3). Cette étude met en évidence une corrélation positive entre les pourcentages de 18:2 n-6 dans les EC plasmatiques et ceux du tissu adipeux (r = 0,606 et p < 0,001), confirmant que cette fraction plasmatique est un « marqueur » non invasif des apports en acide linoléique

    Apports alimentaires en acides linoléique et alpha-linolénique d’une population d’Aquitaine

    No full text
    Les apports alimentaires quotidiens en acides linoléique (18:2 n-6) et alpha-linolénique (18:3 n-3) ont fait récemment l’objet de recommandations pour la population française (ANC 2001). Cependant, peu d’informations sont actuellement disponibles sur la situation réelle, en particulier vis-à-vis du 18:3 n-3. Cette étude montre que la consommation de 18:2 n-6, en Aquitaine (n = 140 femmes), représente en moyenne 4,4 % (± 1,8) de l’apport énergétique total (AET), valeur acceptable par rapport aux ANC (4 %). En revanche, l’apport en 18:3 n-3 est insuffisant (0,34 ± 0,1 % au lieu de 0,8 % recommandé). Dans cette population, le 18:3 n-3 est à 75 % d’origine animale. La contribution des huiles est faible (9 %). La teneur moyenne en 18:2 n-6 et 18:3 n-3 du tissu adipeux des sujets est respectivement égale à 14 % et 0,5 % des acides gras totaux. Dans le plasma, ce sont les esters de cholestérol (EC) qui en véhiculent le plus (53 % de 18:2 n-6 et 0,42 % de 18:3 n-3). Cette étude met en évidence une corrélation positive entre les pourcentages de 18:2 n-6 dans les EC plasmatiques et ceux du tissu adipeux (r = 0,606 et p < 0,001), confirmant que cette fraction plasmatique est un « marqueur » non invasif des apports en acide linoléique

    Etude chez une population d’Aquitaine de l’effet des acides gras trans alimentaires sur les lipides plasmatiques et le profil des lipoprotéines

    No full text
    The objective of this study was to determine the effect of dietary trans fatty acids (TFA) on the risk of coronary heart disease (CHD) development, in 90 pregnant and 97 non-pregnant women, who were recruited between 1996 and 1999, in the South-West of France. The contents of TFA in total lipids, cholesteryl esters (CE) and total phospholipids (TPL) of the women’s plasma, were determined using a combination of thin layer chromatography and capillary gas-liquid chromatography. Results indicate that the mean content of total TFA in plasma total lipids, expressed as proportion of all fatty acids, was 0.7%, with trans 18:1 being the most prevalent isomers (67%), followed by trans 18:2 (25%) and trans 16:1 (8%). Trans 18:3 isomers were undetectable. In TPL, the TFA accounted for 0.7% of total fatty acids, whereas in CE, the mean TFA level was twice (0.3%) as lower than in TPL. Moreover, these TFA were mainly represented by trans 18:1 isomers in TPL, and by trans 18:2 isomers in CE. Furthermore, there was no evidence of significant correlations between concentrations of low-density-lipoprotein (LDL) or high-density-lipoprotein (HDL) cholesterol and the TFA percentage in either adipose tissue or plasma. Overall, based on these results, it appears that the TFA intake level of French population does not induce an increase of CHD risk

    ASPECTS NUTRITIONNELS DES ACIDES GRAS TRANS : Consommation en acides gras trans et risque cardio-vasculaire : Étude Aquitaine

    No full text
    Au cours de cette dernière décennie, les études sur la consommation d’acides gras trans (AGT) se sont multipliées pour en préciser l’impact éventuel sur le risque de maladies cardio-vasculaires (MCV). À l’origine, se trouve l’étude américaine de Willett et al. [1], conduite sur une cohorte de 85 000 infirmières suivies pendant 8 ans. Cette étude épidémiologique rapportait l’existence d’une corrélation positive entre la consommation d’AGT d’origine végétale et l’apparition de MCV. Ont suivi d’autres études que l’on peut classer en trois catégories selon leur approche expérimentale : les études épidémiologiques [2-5] longitudinales ou transversales, les comparaisons « cas-témoins » [6-11] et les interventions nutritionnelles [12-15]. Des deux premières catégories d’études, il n’émerge aucun consensus quant à l’implication éventuelle des AGT alimentaires dans le risque de MCV. Les divergences observées pourraient, en partie tout au moins, être liées à la méthode utilisée pour estimer la consommation d’AGT qui, dans certains cas, est fondée sur des enquêtes alimentaires et, dans d’autres cas, sur la teneur en AGT du tissu adipeux des sujets, connue pour refléter l’apport alimentaire en AGT des années précédentes. En effet, au-delà de considérations sur de possibles biais méthodologiques [16], comme le non-ajustement des résultats à des facteurs de confusion tels que l’âge, la consommation de tabac ou certaines pathologies, on peut faire le constat suivant : les études qui ont conclu à un effet négatif des AGT alimentaires étaient fondées, pour la plupart, exclusivement sur des enquêtes alimentaires [1-3, 11] ; celles qui ne montraient aucun effet utilisaient, le plus souvent, la composition en AGT du tissu adipeux [4, 6-9]. La carence, dans les bases de données, vis-à-vis des teneurs en AGT des aliments augmente, en outre, la difficulté à déterminer la consommation en AGT à partir d’enquêtes alimentaires. En ce qui concerne la troisième catégorie d’études, l’approche « intervention nutritionnelle » a apporté la notion d’effet « dose-réponse » entre la consommation d’AGT et les paramètres reconnus du risque de MCV. Ces études ont montré que la substitution, dans l’alimentation de sujets volontaires « sains », des acides gras saturés ou cis-mono-insaturés ou encore cis-polyinsaturés par une quantité iso-énergétique d’AGT pouvait entraîner une augmentation des paramètres sériques athérogènes, comme la lipoprotéine(a) ou encore le cholestérol associé aux lipoprotéines de faible densité (C-LDL). En outre, contrairement à certains acides gras saturés qui, par rapport à l’acide oléique, augmentent non seulement le C-LDL mais aussi le cholestérol des lipoprotéines de haute densité (C-HDL), considéré comme antiathérogène, l’acide élaïdique, dans certains cas, diminuait le C-HDL. Cependant, il faut remarquer que ces études ont porté sur des taux élevés d’AGT dans le régime, jusqu’à 11 % par rapport à l’énergie totale

    ASPECTS NUTRITIONNELS DES ACIDES GRAS TRANS : Consommation en acides gras trans et risque cardio-vasculaire : Étude Aquitaine

    No full text
    Au cours de cette dernière décennie, les études sur la consommation d’acides gras trans (AGT) se sont multipliées pour en préciser l’impact éventuel sur le risque de maladies cardio-vasculaires (MCV). À l’origine, se trouve l’étude américaine de Willett et al. [1], conduite sur une cohorte de 85 000 infirmières suivies pendant 8 ans. Cette étude épidémiologique rapportait l’existence d’une corrélation positive entre la consommation d’AGT d’origine végétale et l’apparition de MCV. Ont suivi d’autres études que l’on peut classer en trois catégories selon leur approche expérimentale : les études épidémiologiques [2-5] longitudinales ou transversales, les comparaisons « cas-témoins » [6-11] et les interventions nutritionnelles [12-15]. Des deux premières catégories d’études, il n’émerge aucun consensus quant à l’implication éventuelle des AGT alimentaires dans le risque de MCV. Les divergences observées pourraient, en partie tout au moins, être liées à la méthode utilisée pour estimer la consommation d’AGT qui, dans certains cas, est fondée sur des enquêtes alimentaires et, dans d’autres cas, sur la teneur en AGT du tissu adipeux des sujets, connue pour refléter l’apport alimentaire en AGT des années précédentes. En effet, au-delà de considérations sur de possibles biais méthodologiques [16], comme le non-ajustement des résultats à des facteurs de confusion tels que l’âge, la consommation de tabac ou certaines pathologies, on peut faire le constat suivant : les études qui ont conclu à un effet négatif des AGT alimentaires étaient fondées, pour la plupart, exclusivement sur des enquêtes alimentaires [1-3, 11] ; celles qui ne montraient aucun effet utilisaient, le plus souvent, la composition en AGT du tissu adipeux [4, 6-9]. La carence, dans les bases de données, vis-à-vis des teneurs en AGT des aliments augmente, en outre, la difficulté à déterminer la consommation en AGT à partir d’enquêtes alimentaires. En ce qui concerne la troisième catégorie d’études, l’approche « intervention nutritionnelle » a apporté la notion d’effet « dose-réponse » entre la consommation d’AGT et les paramètres reconnus du risque de MCV. Ces études ont montré que la substitution, dans l’alimentation de sujets volontaires « sains », des acides gras saturés ou cis-mono-insaturés ou encore cis-polyinsaturés par une quantité iso-énergétique d’AGT pouvait entraîner une augmentation des paramètres sériques athérogènes, comme la lipoprotéine(a) ou encore le cholestérol associé aux lipoprotéines de faible densité (C-LDL). En outre, contrairement à certains acides gras saturés qui, par rapport à l’acide oléique, augmentent non seulement le C-LDL mais aussi le cholestérol des lipoprotéines de haute densité (C-HDL), considéré comme antiathérogène, l’acide élaïdique, dans certains cas, diminuait le C-HDL. Cependant, il faut remarquer que ces études ont porté sur des taux élevés d’AGT dans le régime, jusqu’à 11 % par rapport à l’énergie totale

    Nutritional implications of trans fatty acids during perinatal period, in French pregnant women

    No full text
    Some studies have demonstrated the transfer of trans fatty acids (TFA) across the human placenta. It was suggested that TFA might disturb the metabolism of essential fatty acids (EFA) in fetus and consequently might affect intrauterine human growth more or less according to the TFA intake level of the mother. In this context, the objective of this study was to assess, for French pregnant women, possible impact of their TFA intake on parameters of their term infants: 1/ TFA composition of the umbilical cord (plasma lipids and parietal phospholipids), 2/ birth weight and head circumference. The TFA composition of maternal and umbilical plasma lipids, and parietal phospholipids of umbilical cord were determined by gas chromatography, associated with a thin-layer chromatography for the phospholipids. Because TFA content of adipose tissue is a reliable biochemical indicator of the usual TFA intake level, maternal adipose tissue was also analyzed. Trans fatty acid (TFA) percentage was significantly higher (p = 0.001) in maternal (0.9% of total fatty acids) than in umbilical plasma total lipids (0.6%) thus confirming their placental passage. Moreover, trans isomer pattern of cord plasma lipids was different from the maternal’s one, especially regarding trans isomers of linoleic acid (9c,12c-18:2). Percentage values of 9c,13t + 9t,12t and 9t,12c isomers were respectively, 2 and 3 times higher (p < 0.001) in umbilical than in maternal plasma (Except trans 16:1 acids). All trans isomers observed in umbilical plasma lipids were detected in both parietal and vessel (vein and arteries) phospholipids of umbilical cord. Nevertheless, 9c13t + 9t12t isomer mix level was significantly higher (p < 0.001) in artery than in vein TPL. Moreover, in artery TPL, percentage value of 9c13t+9t12t isomer mix was inversely correlated (r = - 0.703, p = 0.003) with arachidonic acid content. Nevertheless, for this French population, there was no relation between either weight or head circumference of newborn and the TFA levels in both adipose tissue and plasma lipids of their mother

    Nutritional implications of trans fatty acids during perinatal period, in French pregnant women

    No full text
    Some studies have demonstrated the transfer of trans fatty acids (TFA) across the human placenta. It was suggested that TFA might disturb the metabolism of essential fatty acids (EFA) in fetus and consequently might affect intrauterine human growth more or less according to the TFA intake level of the mother. In this context, the objective of this study was to assess, for French pregnant women, possible impact of their TFA intake on parameters of their term infants: 1/ TFA composition of the umbilical cord (plasma lipids and parietal phospholipids), 2/ birth weight and head circumference. The TFA composition of maternal and umbilical plasma lipids, and parietal phospholipids of umbilical cord were determined by gas chromatography, associated with a thin-layer chromatography for the phospholipids. Because TFA content of adipose tissue is a reliable biochemical indicator of the usual TFA intake level, maternal adipose tissue was also analyzed. Trans fatty acid (TFA) percentage was significantly higher (p = 0.001) in maternal (0.9% of total fatty acids) than in umbilical plasma total lipids (0.6%) thus confirming their placental passage. Moreover, trans isomer pattern of cord plasma lipids was different from the maternal’s one, especially regarding trans isomers of linoleic acid (9c,12c-18:2). Percentage values of 9c,13t + 9t,12t and 9t,12c isomers were respectively, 2 and 3 times higher (p < 0.001) in umbilical than in maternal plasma (Except trans 16:1 acids). All trans isomers observed in umbilical plasma lipids were detected in both parietal and vessel (vein and arteries) phospholipids of umbilical cord. Nevertheless, 9c13t + 9t12t isomer mix level was significantly higher (p < 0.001) in artery than in vein TPL. Moreover, in artery TPL, percentage value of 9c13t+9t12t isomer mix was inversely correlated (r = - 0.703, p = 0.003) with arachidonic acid content. Nevertheless, for this French population, there was no relation between either weight or head circumference of newborn and the TFA levels in both adipose tissue and plasma lipids of their mother

    Effects of a n-3 PUFA deficient diet on the expression of retinoid nuclear receptors, neurogranin and neuromodulin in rat brain

    No full text
    A lot of studies performed in rodents revealed that n-3 polyunsaturated fatty acid (PUFA) deficient diets could induce deficits of learning capacities but the mechanisms involved are not well known. Retinoic acid (RA) and its nuclear receptors (RAR and RXR) play a central role in the maintenance of cognitive processes and synaptic plasticity via its action on target genes that are neurogranin (RC3) and neuromodulin (GAP43). Given some interferences were described between the retinoid and fatty acid signaling pathways, we investigated the effects of a _α-linolenic acid (18: 3 n-3) deficient diet on retinoic acid nuclear receptors (RAR, and RXR), on GAP43 and RC3, and on blood and brain fatty acid composition in rats at three times of diet: 3, 9 and 18 weeks. In blood and brain of these animals, we observed a severe n-3 PUFA deficit (18:3 n-3, 20:5 n-3 and particularly 22:6 n-3) associated with an increase in the n-6 PUFA content (mainly 22:5 n-6). Real-time PCR and western blot analysis allowed us to note that retinoid signaling, GAP43 and RC3 expression were affected in the striatum of the n-3 PUFA deprived rats
    corecore