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    Formes de reprise dans l’écriture Ă  l’école Ă©lĂ©mentaire, essai de mise en ordre

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    Cet article distingue des formes de reprise affectant la production d’écrits Ă  l’école primaire, et choisit de traiter la rature Ă©crite en la comparant aux phĂ©nomĂšnes de « reprise » de l’oral (notamment autoreprises) en Ă©criture collaborative, qui donnent Ă  voir le discours en train de se constituer. Deux critĂšres principaux sont examinĂ©s pour Ă©tudier les deux cas : la prĂ©sence de marques (iconiques et/ou linguistiques) signalant la reprise, et la rĂ©flexivitĂ© du locuteur. Il apparait que si ces deux formes de reprise doivent ĂȘtre distinguĂ©es, leurs dĂ©finitions – au vu des pratiques scolaires - demandent Ă  ĂȘtre complexifiĂ©es et revues.This paper makes distinctions between forms of reprise in primary school writings, and deals on deletions by comparison with reprises in collaborative writing. The two main criteria - presence of iconic or linguistic marks noticing the reprise, and the reflexivity of the speaker - show that if these two forms of reprise must be distinguished, their definitions, given the scholar practices - need to be more complex and reviewed

    Remarques sur la ponctuation du discours direct dans les Contes de Perrault et de Mme d’Aulnoy

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    L’article part du principe, cher Ă  J. Anis, que la ponctuation contribue Ă  la production du sens en tant qu’organisateur de la sĂ©quentialitĂ© et indicateur syntagmatique et Ă©nonciatif. S’appuyant sur une comparaison diachronique de deux Ă©ditions des contes de Perrault et de Mme d’Aulnoy aux xviie et xviiie siĂšcles, l’article montre que l’anarchie ou l’indigence apparente de la ponctuation des contes obĂ©it en rĂ©alitĂ© Ă  deux systĂšmes rudimentaires mais cohĂ©rents. Prenant l’exemple du discours direct, il suggĂšre que selon l’époque considĂ©rĂ©e, apparaĂźt une conception diffĂ©rente du texte qui donne d’abord la part la plus grande au locuteur premier pour laisser peu Ă  peu la place au locuteur citĂ©, accentuant ainsi l’illusion rĂ©fĂ©rentielle.This study is based on the principle, dear to J. Anis, that punctuation is instrumental in the production of meaning in that it organizes sequentiality and operates as a syntagmatic and enunciative indicator.On the basis of a diachronic comparison between two editions of Perrault’s and Mme d’Aulnoy’s tales in the 17th and 18th centuries, this paper shows that despite the apparent inconsistency or poverty, the use of punctuation in those tales is in fact ruled by two rudimentary but coherent systems. Taking the example of direct speech, it suggests that according to the period under scrutiny, two different conceptions of the text are evidenced : one in which the locutor is foregrounded is gradually replaced by another in which the quoted locutor gains increasing importance, which enhances referential illusion

    L’énonciation des brouillons et la question du sujet scolaire

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    L'article pose la question de l'énonciation des brouillons de l'école à travers celle de son locuteur premier : l'élÚve-scripteur. La prise en compte du brouillon en didactique a changé non seulement le statut du texte de l'élÚve en permettant d'accéder à sa genÚse mais il a aussi modifié le sens et la place du sujet de l'écriture. L'article examine ce que ce déplacement doit au concept d'énonciation (Benveniste) qui « implante » le locuteur nécessairement vis-à-vis d'un interlocuteur et attribue au marqueur « je » un rÎle qui entretient de nombreuses confusions. Il est alors nécessaire de réévaluer pour la didactique de l'écriture et l'analyse des brouillons, le concept de dialogue intérieur et de dialogisme, dont on rappelle le contexte d'apparition épistémologique, puis sa postérité à partir de celui d'hétérogénéité développé par J. Authier-Revuz. Ces approches dont on illustre la fécondité à partir d'exemples portant notamment sur le rapport à la consigne permettent de reposer autrement la question du sujet scolaire de l'écriture, en le différenciant à la fois du sujet didactique et de l'auteur, auxquels il est souvent assimilé

    A frase segundo os rascunhos: um trajeto entre o oral e o escrito

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    O artigo aborda o ponto de vista dos alunos sobre a lĂ­ngua tal como podemos apreendĂȘ-la a partir dos rascunhos. Designaremos assim as diferentes modalidades de aparecimento do texto a partir das retomadas orais e (re)formulaçÔes escritas e orais. O artigo, portanto, propĂ”e-se a explorar a noção de frase nos rascunhos “em vias de se fazer”. Posterior a recuperação do status da frase como objeto escolar em sua perspectiva histĂłrica de aparição, a anĂĄlise se concentra no diĂĄlogo (e na produção simultĂąnea) de duas dĂ­ades de alunos (7 anos de idade e 5 meses) enquanto escrevem um texto ficcional. SĂŁo as ocorrĂȘncias meta-enunciativas da palavra “frase” nos diĂĄlogos dos escreventes que sĂŁo analisadas a fim de comparĂĄ-las com as frases escritas por eles. As mudanças que ocorrem entre a “frase” oral espontĂąnea, a frase ditada e a frase escrita pontuada na produção de textual constituem nosso objeto de anĂĄlise. Elas revelam o trajeto cognitivo dos escreventes nas diferentes etapas do processo de escritura, modificando a perspectiva de recepção dos rascunhos. Elas contribuem, assim, para lançar luz sobre as relaçÔes entre frase e texto, de uma forma diferente da literatura existente.PALAVRAS-CHAVE: Meta-enunciação; Frase; Textualização; Rascunho; Pontuação

    La phrase dans le texte. L’exemple de phrases de dialogue dans un corpus d’école Ă©lĂ©mentaire

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    L’article aborde la question des rapports entre la phrase et le texte, en partant d’un couple de phrases de dialogue conçues comme une unitĂ© textuelle porteuse de deux Ă©noncĂ©s distincts. Il s’appuie sur un corpus de productions Ă©crites d’élĂšves de 8-11 ans issus de six classes diffĂ©rentes qui ont reçu la consigne identique d’insĂ©rer ces phrases dans leur texte au cours de deux temps d’écriture et rĂ©Ă©criture. Les rĂ©sultats font apparaitre une rupture au niveau de la derniĂšre classe d’école Ă©lĂ©mentaire dans la prise en compte des contraintes Ă©nonciatives, syntaxiques et sĂ©mantiques rĂ©ciproques de la phrase et du texte. Sur le plan didactique, cette Ă©tude empirique montre peu de changements dans la rĂ©Ă©criture, sauf lorsque l’enseignant rend explicites les infĂ©rences contenues dans le dialogue.This article deals on the relationship between the sentence and the text, starting from two dialogue sentences which are defined as a textual unit carrying two distinct utterances. The study is based on a corpus of written narratives by pupils aged 8-11 coming from six different classes. They all received the same instruction to insert the couple of sentences in their text, during two separate times. Considering the results, a gap appears at the last elementary school level, from the time when pupils can deal with many constraints (enunciative, syntaxic and semantic) both between the sentence and the text. Didactically, this empirical analysis shows little change when pupils rewrite their text, unless the teacher makes explicit the inferences contained in the dialogue

    Présentation

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    Ce numĂ©ro de Linx est nĂ© du prolongement d’une JournĂ©e d’études qui s’est tenue le 23 mai 2003 Ă  l’universitĂ© de Nanterre, et qui avait pour ambition de partir des pratiques d’écriture Ă  l’école pour interroger de façon critique les thĂ©ories de l’écriture en rĂ©fĂ©rence dans les programmes d’enseignement. Premier problĂšme : quelles thĂ©ories ? Convoquer les thĂ©ories de rĂ©fĂ©rence sous-jacentes dans les programmes, c’est en effet s’interroger sur une forme de transposition de ces modĂšles et thĂ©or..

    Approche textomĂ©trique de l’articulation du discours narratorial et des discours directs dans un corpus de contes du XVIIe siĂšcle

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    Cet article vise Ă  caractĂ©riser les modes d’articulation du discours narratorial et du discours direct dans un corpus de contes du XVIIe siĂšcle : un conte de Mme d’Aulnoy (Le pigeon et la colombe, 20 840 mots) et les contes de Perrault (20 641 mots) dans des Ă©ditions oĂč les discours directs ne sont pas typographiquement marquĂ©s. Pour les caractĂ©riser, nous analysons l’interaction entre les segments introducteurs, les incises et la ponctuation.   La mĂ©thodologie mise en Ɠuvre consiste Ă  utiliser certains outils de textomĂ©trie permettant une observation des propriĂ©tĂ©s internes ou relationnelles des catĂ©gories de discours reprĂ©sentĂ©s par qualification linguistique de leurs constituants et de leurs positions relatives.   Dans un premier temps, nous comparons le choix narratorial dominant dans chaque Ɠuvre selon l’importance relative de chaque type de discours reprĂ©sentĂ©. Cette premiĂšre analyse permet de contraster des diffĂ©rences entre Perrault et d’Aulnoy dans la rĂ©partition de ces discours.   AprĂšs une analyse textomĂ©trique permettant une caractĂ©risation globale des modes d’introduction des discours directs, nous Ă©tudions les propriĂ©tĂ©s syntaxiques des frontiĂšres entre le discours narratorial et les discours directs selon qu’il y a prĂ©sence d’un segment introducteur dans le contexte gauche du discours direct ou qu’il y a une incise.   Nous mettons en Ă©vidence le fait que Mme d’Aulnoy se caractĂ©rise par l’absence de segments introducteurs dans les discours directs non typographiquement marquĂ©s. La diffĂ©rentialitĂ© du discours direct doit alors reposer sur l’usage de modalitĂ©s d’énonciation allocutives, sur l’indexicalitĂ©, ou encore sur l’emploi de l’adresse et de l’incise de dire. Nous mettons en avant le caractĂšre vicariant du segment introducteur et de l’incise et donc la fonction du discours direct comme complĂ©ment d’objet direct du verbe de parole dans les deux cas ; en analysant la place de l’incise dans le discours direct et ses signes de ponctuation de clĂŽture, nous montrons que l’incise peut ĂȘtre sans rupture poursuivie par un discours narratorial Ă©vĂ©nementiel et qu’elle relĂšve entiĂšrement de ce dernier.This paper aims to characterize the modes of articulation of narratorial discourse and direct speech in a collection of 17th century tales: a tale by Madame d’Aulnoy (The Pigeon and the Dove, 20,840 words) and tales by Perrault (20,641 words). The editions used were printed when direct speech was not typographically marked. To characterize the tales, we analyzed the interaction between the introductory segments, interpolated clauses and punctuation.   To observe the internal or relational properties of the reported speech categories, textometric tools were applied on the previously tagged texts and their components and relative positions were linguistically qualified.   We first compared the main type of narrator discourse chosen in each corpus, based on the relative importance of each type of reported speech. This initial analysis highlighted significant differences in the distribution of these speech types between Perrault and Madame d’Aulnoy.   Textometric analysis was then carried out to characterize the different modalities used to introduce direct speech. The syntactic properties of the boundaries between narrator discourse and direct speech were studied, depending on whether there was an introductory segment in the left context of the direct speech or whether there was an interpolated clause.   We showed that Madame d’Aulnoy’s text is characterized by the absence of introductory segments in the direct speech. The differentiation of the direct speech will then be marked by using allocutive modalities, indexicality, the address and the interpolated clause. We showed the vicarious feature of the interpolated clause and the introductory segment, and the direct speech’s function of object complement of their speech verbs. Then we analyzed the place of the interpolated clause in the direct speech and its closing punctuation, and we showed that the interpolated clause could be continued by the narratorial speech without rupture, and that it was part and parcel of the latter

    Deux étapes dans la construction de corpus scolaires : problÚmes récurrents et perspectives nouvelles

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    Deux Ă©tapes dans la construction de corpus scolaires : problĂšmes rĂ©currents et perspectives nouvelles L’article met en perspective des recherches qui ont pour objectif commun la constitution de corpus scolaires recueillis dans des conditions Ă©cologiques. Il expose les questions mĂ©thodologiques qui se sont posĂ©es au dĂ©part concernant le choix et l’organisation des donnĂ©es, la dĂ©finition d’une unitĂ© d’observation, les diffĂ©rentes possibilitĂ©s de transcription. Les limites rencontrĂ©es dans l’exploitation de transcriptions non annotĂ©es ont conduit Ă  l’identification de problĂšmes rĂ©currents : la caractĂ©risation des genres scolaires, genres dialogiques et multi-auctoriaux, la tension entre normalisation et prise en compte de la textualitĂ© des Ă©crits. L’analyse d’un sous corpus numĂ©risĂ© et transcrit montre comment les dĂ©cisions mĂ©thodologiques prises pour l’exploitation du corpus Ecriscol prennent acte de ces difficultĂ©s.Tow steps towards building school writing corpora. Recurrent problems and new perspectives This paper builds on researches which aim at a common purpose: the construction of school writing corpora collected in ecological conditions. It presents initial issues as far as methodology is concerned: the choice and organisation of data, the definition of a basic observation unit, the various transcription standards. But there are limits to non annotated transcriptions, which allow identification of recurrent problems: how to characterize school genres, which are dialogical genres with many authors? how to manage the tension which prevails between standardisation and textuality. The paper analyses a small digitised corpus; it shows how methodological decisions take into account these difficulties in the annotation of the corpus Ecriscol

    Le brouillon, introuvable objet d'Ă©tude ?

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    Cet article se compose de deux parties. La premiĂšre propose un examen critique des notions de brouillon et de rĂ©Ă©criture, selon l’acception et l’usage qu’en fait l’institution scolaire. Celle-ci voit la rĂ©Ă©criture comme une opĂ©ration formelle issue de la relecture parmi une succession d‘ Ă©tapes, plutĂŽt que comme un processus continu d’énonciation. Quant au brouillon, il implique toujours, comme l''indiquent les textes officiels, d’ĂȘtre un produit prĂ©cĂ©dant la recopie, selon un usage que l’école tend Ă  figer en norme, fixant sa forme du mĂȘme coup. Or la diversitĂ© des situations scolaires et aussi la spĂ©cificitĂ© de l’écriture scolaire inclinent Ă  s’éloigner de ces mythes et Ă  concevoir de façon plus large et plus souple la rĂ©Ă©criture et les brouillons. Le phĂ©nomĂšne gĂ©nĂ©ral de la reformulation, de la paraphrase, familier Ă  l’oral, paraĂźt beaucoup plus justement convoquĂ© pour rendre compte de l’aptitude gĂ©nĂ©rale Ă  reprendre et modifier le dĂ©jĂ  dit. Il impose aussi que l’on suive de plus prĂšs le dĂ©tail des reformulations langagiĂšres dans les copies d’élĂšves. C’est ce qu’illustre la seconde partie de l’article, en analysant un exemple de stratĂ©gie d’écriture manifestĂ©e dans une situation d’écriture longue. Cet exemple attire l’attention sur la nĂ©cessitĂ© d’une didactique de l’interprĂ©tation des textes d’ Ă©lĂšves, qui n’oublierait pas la pragmatique et qui redonnerait sens Ă  l’activitĂ© d’écriture tout entiĂšre.BorĂ© Catherine. Le brouillon, introuvable objet d'Ă©tude ?. In: Pratiques : linguistique, littĂ©rature, didactique, n°105-106, 2000. pp. 23-49

    Le français aujourd'hui, n° 100, AFEF, Paris, décembre 1992

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    Boré Catherine. Le français aujourd'hui, n° 100, AFEF, Paris, décembre 1992. In: La Lettre de la DFLM, n°13, 1993. p. 43
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