7 research outputs found
François de Paule, intercesseur pour la prospérité du couple royal ?
Vivre en ermite à la cour du roi, voilà le défi paradoxal que François de Paule eut à relever dans la deuxième partie de sa vie qu’il consacra au service des rois de France. Aspect détonnant quand il s’agit d’évoquer un saint dont la postérité célébra l’ascèse exemplaire ; et pourtant paramètre incontournable à l’étude de l’ordre des Minimes car ce fut bien dans la proximité de la faveur royale que la « congrégation des ermites de frère François de Paule » construisit sa renommée et obtint se..
La ville devant son roi : soumission et autonomie urbaines dans le discours des édiles toulousains (août 1533).
L’espace d’une petite semaine, Toulouse fut en aoĂ»t 1533 capitale du royaume. François Ier, accompagnĂ© de son train de serviteurs et hauts dignitaires de l’État, profitait d’un voyage Ă but diplomatique pour honorer la citĂ© des capitouls d’une visite attendue depuis de nombreuses annĂ©es. DrapĂ©e pour l’occasion de ses plus beaux atours, Toulouse vĂ©cut du 27 juillet au 5 aoĂ»t 1533 au rythme des entrĂ©es solennelles offertes successivement au gouverneur du Languedoc, au dauphin de France, au lĂ©gat du Pape, au roi et Ă son Ă©pouse.For one short week, Toulouse was, in August 1533, the capital of the kingdom. Francois I, accompanied by his following of servants and high dignitaries of the State, took advantage of his diplomatic voyage to honour the city of the Capitouls with a visit which they had waited for a number of years. Draped in its best attire for the occasion, from 27 July to 5 August 1533, Toulouse lived according to the rhythms of the solemn receptions offered successively to the Governor of Languedoc, to the Dauphin of France, the Papal legate, and to the King and his spouse.Durante una corta semana Toulouse fue, en agosto de 1533, la capital del reino. Francisco I, acompañado por su sĂ©quito de sirvientes y altos dignatarios del Estado, aprovechĂł el viaje diplomático para honrar la ciudad de los Capitouls con una visita muy esperada desde hacĂa unos cuantos años. Decorada fastuosamente para marcaar la ocasiĂłn, desde el 25 de julio hasta el 5 de agosto de 1533, Toulouse viviĂł de acuerdo con el ritmo de las entradas solemnes ofrecidas sucesivamente al gobernador del Languedoc, al delfĂn de Francia, al legado del Papa y al rey y su esposa
De l’Enfant au Prince de France. Réflexions sur la jeunesse du dauphin de France au XVIe siècle, de sa maturation à sa maturité politique
« Vae tibi terra cujus rex puer est » « Malheur est sus toy terre, de laquelle le roy est ung enfant » Parmi les enseignements dispensés par la littérature sapientielle contenue dans l’Ancien Testament, voici un exergue qui, tel l’épée de Damoclès, allait faire tant redouter aux sujets comme aux souverains du royaume de France la succession au trône d’un dauphin dont la jeunesse remettrait en cause l’autorité. Et pourtant, pour para phraser les propos quelque peu désabusés de Pierre Dupuy, co..
La célébration des mythes identitaires / Les Alpes-Maritimes
Dossiers thématiques présentés par Marie-Aline Barrachina, Valérie Piétri et Christine Pin
Saint François de Paule et les Minimes en France de la fin du XVe au XVIIIe siècle
MIHI MINIMO OMNIUM SANCTORUM, « Moi qui suis le plus petit de tous les saints » : les Minimes aimaient se référer à saint Paul pour rappeler l’humilité de leur ordre qui fut cependant l’un des plus florissants de l’époque moderne. C’est en France, tout près du château royal du Plessis-lès-Tours qu’à la fin du xve siècle François de Paule, un ermite guérisseur de Paola en Calabre fonda son premier couvent et définit l’une des règles de vie les plus rigoristes de l’époque. C’est là aussi que le fondateur devenu prophète de cour mourut en 1507. À la fin du siècle suivant, l’ordre comptait 457 couvents dans le monde, dont plus du tiers en France, signe d’un incontestable rayonnement spirituel. Pourtant, en dépit de cette importance numérique et de la renommée de quelques grandes figures « minimes », l’historiographie a longtemps ignoré ces religieux proches des rois et des élites urbaines, impliqués dans les réseaux lettrés et scientifiques. Ce livre collectif, qui s’inscrit dans un renouveau des recherches menées en Italie sur l’influence des Minimes, est le fruit de deux colloques organisés à Tours et à Beauregard-l’Évêque en 2007, à l’occasion des Célébrations nationales du 5e centenaire de la mort de saint François de Paule. À la croisée de l’histoire, de l’histoire de l’art et de la musicologie, il tente de saisir la présence au monde, complexe et multiforme, de ces religieux engagés sur tous les fronts de la lutte confessionnelle et des grands débats de leur temps
Toulouse, une métropole méridionale
De la fondation de la cité romaine au XXIe siècle, de Tolosa à Toulouse, la ville de la Garonne a préservé son rôle de métropole régionale. Le Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées, tenu en 2008 à l’université de Toulouse-Le Mirail, a réuni plus de 80 intervenants, dont les communications rassemblées apportent dans cet ouvrage l’essentiel des recherches les plus récentes. La première partie porte sur ce qui a fait la force de la ville : la formation de son territoire et son urbanisation, les caractères de sa société, les divers pouvoirs qui y siègent, ses activités économiques, commerciales comme industrielles. Un bilan qui remet en cause bien des idées reçues en montrant la vitalité dont ont fait preuve ses habitants au fil des siècles ! La deuxième partie offre des communications qui se sont attachées à l’activité culturelle dont Toulouse a été un foyer particulièrement actif dans sa longue histoire. Celle-ci a revêtu des formes multiples, parfois inattendues. La religion l’a marquée de son empreinte, longtemps sous l’ascendant de l’Église catholique, avant que la ville ne fasse place à d’autres croyances. Elle s’est affirmée aussi comme un pôle d’élaboration et de transmission du savoir, dans lequel l’université a pris naturellement sa place. Elle a entretenu un goût, et même une passion, pour la littérature, la musique, les arts plastiques, autant d’expressions qui ont contribué à modeler la personnalité de la « ville rose »