5 research outputs found

    L'utilisation de stratégies de substitution pour orthographier l'auxiliaire et le participe passé Ce que nous disent les représentations grammaticales d'élèves de première secondaire: Ce que nous disent les représentations grammaticales d'élèves de première secondaire

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    International audienceDes études menées en France et au Québec ont montré que la transition primaire-secondaire (environ 12 ans) peut constituer un moment de vulnérabilité pour plusieurs élèves relativement à leurs apprentissages grammaticaux (Boyer, 2012; Brissaud, Cogis et Totereau, 2014). Un de leur noeud de difficulté réside notamment dans la gestion orthographique des verbes lorsque ceux-ci sont conjugués à des temps composés (Boyer, 2012; Brissaud et Sandon, 1999). Afin d'élaborer des dispositifs didactiques susceptibles d'aider les élèves en ce sens, certains chercheurs recommandent de prendre en compte leurs représentations grammaticales (Cogis, 2005; Nadeau & Fisher, 2006). Suivant cette idée, et face au manque de données scientifiques au Québec, nous avons conduit une étude multicas visant à décrire les représentations grammaticales sur les temps composés d'élèves de première secondaire. Cet article se propose donc de présenter une partie des résultats obtenus dans le cadre de l'étude, en mettant l'accent sur une meilleure compréhension de l'utilisation de certaines stratégies de substitution. L'article se conclut en faisant mention de quelques pistes d'intervention didactiques

    Exploration de pratiques plurilingues et plurinormatives pour enseigner la grammaire en Ontario francophone

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    Le présent article vise à décrire les pratiques plurilingues, reposant sur plusieurs langues, et plurinormatives, reposant sur plusieurs variétés de français, que trois enseignantes oeuvrant au sein d’écoles secondaires de langue française en Ontario utilisent pour enseigner la grammaire. Grâce à une analyse des données que nous avons collectées par l’entremise d’une série d’entretiens virtuels, nous mettons au jour un éventail de pratiques d’enseignement grammatical qui s’ancrent dans le contexte sociolinguistique de l’Ontario francophone. Ce faisant, nous montrons comment ces trois participantes arrivent à enseigner le français au moyen de la diversité linguistique caractérisant de plus en plus ce contexte. Nous nous penchons en outre sur les adaptations qu’elles font du cadre didactique de la grammaire rénovée, privilégié par le ministère de l’Éducation de l’Ontario, pour y intégrer des pratiques axées sur le plurilinguisme et le plurinormalisme.The purpose of this article is to describe the practices based on plurilingualism and language variation that three teachers use to teach grammar at French-language high schools in Ontario. Through an analysis of the data we collected over a series of virtual interviews, we uncover a range of grammatical teaching practices rooted in the sociolinguistic context of Francophone Ontario. We show how these three participants succeed in teaching French using the linguistic diversity that increasingly characterizes this context. We also look at how they adapt the pedagogical framework of the new grammar favoured by the Ontario Ministry of Education, to incorporate practices related to plurilingualism and language varieties.El presente artículo busca describir los usos plurilingües, basados en varias lenguas y pluri-normatividades, fundándose en diversas variedades de francés, que emplean tres docentes en la enseñanza de la gramática, que trabajan en escuelas secundarias de lengua francesa en Ontario. Gracias a un análisis de datos que hemos recogido a través de una serie de entrevistas virtuales, actualizamos una gama de prácticas de enseñanza gramatical que se arraigan en el contexto sociolingüístico de Ontario francófono. Al hacerlo, mostramos cómo esos tres participantes logran ensenar el francés a través de la diversidad lingüística que caracteriza cada vez más dicho contexto. Nos ocupamos además de las adaptaciones que hacen en el cuadro didáctico de la gramática renovada, privilegiada por el ministerio de Educación de Ontario, para integrar las prácticas centradas en el pluralismo y el pluri-nominalismo

    Former contre les discriminations (ethno)culturelles

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    En France comme ailleurs, l’École est rappelée à sa mission d’éducation au vivre ensemble et à la démocratie. Dans ce contexte, la lutte contre la discrimination – ici ethnoculturelle – s’est peu à peu constituée comme objet de formation. Pourtant, si une palette d’outils et de nouveaux contenus voient le jour, ceux-ci restent éparpillés et peu lisibles. Inégalement appropriée par les acteurs, cette dimension de la formation est aussi trop peu arrimée à la recherche. Ce dossier entend contribuer à structurer la réflexion dans ce domaine à partir d’une double entrée. D’une part, il tire parti de la recherche sur les phénomènes de discrimination et sur les processus associés (ségrégation, biais d’évaluation ou d’orientation, etc.) afin d’identifier des objets et des leviers de formation. D’autre part, il analyse de manière réflexive des dispositifs de formation dédiés afin d’en dégager les écueils et les potentialités. Les recherches présentées recouvrent quatre contextes : suisse francophone, belge francophone, québécois, français. La comparaison révèle la forte indexicalité de ces questions, tant dans la manière de désigner les groupes discriminés et de construire les problèmes que dans la place occupée par cet objet à l’agenda des politiques éducatives et de formation. In fine, le dossier invite à prendre à bras le corps le débat sur les discriminations ethnoculturelles et à en faire un objet de réflexivité collective, en tenant spécifiquement compte des contextes locaux. In France as elsewhere, schools are reminded of their mission to educate people for coexistence and democracy. In this context, the fight against ethnocultural discrimination has gradually become an object of teacher training. However, while new training content and a range of tools are emerging, they remain scattered and opaque. Unevenly adopted by stakeholders, this dimension of teacher training is also insufficiently linked to research. This issue aims to contribute to structuring the reflection in this area from two complementary perspectives. On the one hand, it takes advantage of research on discrimination and its accompanying school processes (segregation, evaluation or orientation bias, etc.) to identify training objects and levers. On the other hand, it reflexively scrutinises dedicated training methods in order to identify their pitfalls and potentialities. The research presented covers four contexts: French-speaking Switzerland, French-speaking Belgium, Quebec, and France. The comparison reveals the strong indexicality of these questions, both in the way in which discriminated groups are identified and problems are constructed, and in the place this subject occupies on the agenda of education and training policies. To sum up, the dossier invites to tackle the debate on ethnocultural discrimination head-on and make it an object of collective reflexivity, taking specific account of local contexts
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