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    Recherche sur l’invention des noms propres dans le théâtre de Jean Anouilh

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    Il s’agit d’abord des prénoms attribués aux personnages d’Anouilh ou cités au cours des dialogues : ils sont parfois empruntés à la littérature ou évoquent des personnalités connues ; rarement forgés par l’auteur, ils sont plutôt choisis d’après l’âge de ceux qu’ils désignent, leur époque, leur milieu social et leur personnalité. On traite ensuite des patronymes, eux aussi empruntés parfois à la littérature ou à la réalité, mais le plus souvent inventés par l’auteur selon sa fantaisie : ses créations de noms étrangers, de noms nobles, de noms juifs, comme le choix du nom de ses porte-parole, apportent un certain éclairage sur sa vision du monde.Some of the first names given to Anouilh’s characters or mentioned in his dialogues are known from literature, whereas others bring celebrities to mind. Yet very few are created by the author. Instead, they are chosen according to a character’s age, era, social standing or personality. However, Anouilh’s surnames, some of which also come from literature or the real world, are more often than not a fabrication reflecting the author’s whim. Be they foreign, noble or Jewish, or those assigned to his spokespersons, these surnames illustrate his perception of the world

    L'irréalisme comique de Georges Feydeau

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    Blancart-Cassou Jacqueline. L'irréalisme comique de Georges Feydeau. In: Cahiers de l'Association internationale des études francaises, 1991, n°43. pp. 201-216

    De la période « secrète » à la période « farceuse » : le dernier tournant de l’œuvre de Jean Anouilh

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    Après quelques années de silence, Jean Anouilh retrouve la scène en 1968, avec une inspiration renouvelée. Désormais, il s’incarne dans son personnage central. Au cours de la période « secrète », le reste du monde est vu par les yeux de ce personnage ; ses souvenirs et ses rêves se matérialisent et occupent la scène ; en peu de temps et parfois sans se déplacer, il peut revoir toute sa vie, notamment le drame qui a marqué son enfance. Au cours de la période « farceuse » qui succède, tout se passe dans le présent ; le protagoniste est vu de l’extérieur, comme les comparses, et parfois ridiculisé ; Anouilh oppose ce « réactionnaire » à un entourage incarnant la société moderne, dont il fait la satire. Ces deux manières, annoncées dans son œuvre antérieure, sont alors résolument cultivées, l’une sous l’influence du roman et du théâtre contemporains, l’autre devant une évolution politique et sociale qu’il réprouve

    RĂ©ponse Ă  Bernard Beugnot

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    Réponse à Éric Van der Schueren

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    Jean Anouilh

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    « Je suis un ouvrier du théâtre. Le côté artisanal du théâtre me ravit », déclare Jean Anouilh (1910-1987). Auteur à succès d'une cinquantaine de pièces représentées, ce dramaturge se vante, non sans provocation, d'avoir du métier, de connaître les ficelles de son art – qu'il exhibe à plaisir dans des arabesques métadramatiques. Cette posture lui a valu une réputation de faiseur, de boulevardier, utilisant inlassablement les mêmes trucs pour produire des pièces « bien faites ». Or le savoir-faire d'Anouilh est loin de se limiter à un ensemble de recettes éprouvées qui produiraient un succès facile : il est mis au service d'une œuvre personnelle et d'une dramaturgie joyeusement et efficacement bancale. Ce volume, qui constitue les actes du premier colloque consacré à l'œuvre de cet auteur, est une plongée dans l'atelier du maître, une exploration des coulisses de sa création, une traversée de son répertoire. Quant à la façon elle-même, Anouilh apparaît comme un couturier dramatique : il taille, il coupe, il rapièce. De patrons connus, il fait des modèles neufs. L'étude de la « griffe » dramatique d'Anouilh, ici entreprise, passe d'abord par la redécouverte des maîtres qui ont inspiré et façonné son œuvre : la mémoire du métier et son réemploi. Elle se poursuit par l'analyse du « bâti » : Anouilh ne cesse de varier les tons, d'hybrider les genres, de marier les imprimés, de changer de mode ; il se renouvelle en restant fidèle à lui-même. Elle se termine par un retour sur les représentations de l'artisan dans son théâtre et ailleurs : Anouilh au miroir. En abordant cette œuvre multicolore avec un nouveau regard, ces articles permettent de vérifier des acquis sur l'art d'Anouilh mais aussi de nuancer certaines idées reçues et peut-être de leur tordre le cou. Haute couture, basse couture ? Au lecteur d'en décider. Les actes du colloque sont complétés par deux inédits : La Traversée et Charlemagne

    Le médiéval sur la scène contemporaine

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    Dans la production théâtrale actuelle, la référence médiévale est très présente comme si les siècles médiévaux constituaient une sorte de réservoir de scénarios, de figures, d’ images, qui ne cessent d’ être revisités à la faveur de multiples réappropriations. L’ importance quantitative d’ un corpus théâtral à sujet ou à référence médiévale depuis le début du XXe siècle repose sur une sorte de paradoxe, celui de la quasi absence de pièces du répertoire proprement médiéval sur la scène vivante. Ce point est interrogé ici dans la mesure où le Moyen Âge a souvent accompagné un certain développement dramaturgique, donnant aux dramaturges des sujets différents de ceux de la scène classique, permettant des expérimentations d’ écriture ou de mise en scène. Ce volume traite des enjeux et des modalités, des raisons et des limites d’ une telle représentation du « médiéval » sur la scène contemporaine : pourquoi ce choix et comment le concrétiser, à quel moment se produit-il dans l’ œuvre d’ un dramaturge, dans quel but, et avec quel succès ? Les sujets et les résurgences médiévales émargent, en effet, à tous les registres - religieux, comique, historique -, ils nourrissent la satire, se concilient avec le burlesque comme avec le pathétique, le sérieux ou la dérision. Ils traversent aussi différents genres : le romanesque médiéval prête volontiers ses héros à la dramaturgie moderne, la poésie médiévale génère mise en voix et en espace. Fonctionnant comme métaphores de notre temps, ces pièces, en outre, prennent volontiers une coloration politique et servent à questionner les conflits et les impasses du monde d’aujourd’hui
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